Depuis la révélation faite par Tesla début février d’un investissement de 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin, la valeur de la célèbre cryptomonnaie ne cesse de battre de nouveaux records. Il y a quelques jours, son cours a franchi pour la première fois le cap symbolique de 50.000 dollars.
Mais derrière la spéculation frénétique qui fait grimper la monnaie virtuelle se dissimule un réseau mondial de serveurs informatiques. Leur consommation d’énergie et les émissions de CO2 qui les accompagnent sont proportionnelles à la valeur du bitcoin. Tesla serait-il dès lors devenu l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre de la planète ?
Le constructeur emblématique de véhicules électriques se présente comme un champion de l’énergie verte, mais quand il investit massivement dans le bitcoin, il y a de quoi froncer les sourcils. La célèbre crypto-monnaie est générée par un réseau mondial de serveurs informatiques qui la « minent » par la technique de la blockchain. Cette opération consiste à résoudre des problèmes mathématiques complexes censés garantir l’authenticité de chaque opération et s’appelle en effet « minage ». Les particuliers ou les organisations plus structurées qui mettent leurs ordinateurs à disposition, sont des « mineurs », rémunérés pour « frapper » la monnaie virtuelle.
Problème : la puissance de calcul de ces machines est proportionnelle à la valeur du bitcoin. S’il y a quelques années il suffisait encore d’un simple PC, il est nécessaire aujourd’hui de disposer d’ordinateurs très puissants dotés de cartes graphiques spécifiquement conçues. Celles-ci consomment d’énormes quantités d’énergie : selon les experts de l’Université de Cambridge, la fabrication de la crypto-monnaie a nécessité en 2020 environ 120 térawattheures (TWh) d’électricité, soit 4 fois plus qu’il y a seulement 3 ans. Cela équivaut aujourd’hui à la consommation annuelle de pays comme l’Argentine ou les Pays-Bas. Une seule transaction en bitcoin dépense actuellement autant d’énergie qu’une maison individuelle en un mois.
Le bitcoin s’envole, son empreinte carbone aussi
Au train où le cours s’envole l’impact écologique de la monnaie virtuelle explose car son minage s’opère évidemment dans les pays où l’électricité est la moins chère, comme la Chine ou l’Inde. C’est-à-dire en grande partie par des centrales au charbon très polluantes.
Selon l’agence Reuters, les transactions en bitcoin génèrent aujourd’hui entre 22 et 23 millions de tonnes de CO2 par an.
Cette situation est d’autant plus absurde et choquante que ce gaspillage d’énergie ne sert pas à chauffer nos habitations ou les éclairer, ni à faire rouler des véhicules ou à produire des biens par l’industrie. Il ne sert qu’à miner cette crypto-monnaie dont on pourrait très bien se passer.
Acheter du bitcoin, c’est donc la pire chose à faire, pire que d’acheter des actions d’une société pétrolière.
Le signal donné par Tesla n’augure rien de bon pour le climat
Elon Musk, l’homme le plus riche du monde n’est pas seulement patron du constructeur mythique de voitures électriques, mais aussi de tuiles et panneaux solaires ainsi que de batteries de stockage stationnaire. Il se présente comme un champion de l’énergie verte mais lorsqu’il investit 1,5 milliards de dollars en crypto-monnaie, il ne devient pas seulement l’un des plus gros émetteurs de CO2 de la planète : il amorce une nouvelle hausse vertigineuse du bitcoin. Il y a quelques jours son cours a franchi le plafond symbolique de 50.000 dollars alors qu’un an auparavant il valait encore moins de 10.000 dollars. Une opération juteuse pour le constructeur californien puisqu’en quelques jours il a réalisé avec son investissement une plus-value de 600.000 dollars.
La hausse du bitcoin ne risque pas de s’étouffer d’aussitôt puisqu’avec cette opération très médiatisée, Tesla a donné un signal qui n’est pas passé inaperçu par d’autres entreprises et non des moindres. Ainsi, le directeur financier de Twitter a déclaré qu’un investissement du réseau social dans la cryptomonnaie était à l’étude. Le lendemain, c’est Mastercard et Bank of New York Mellon qui annonçaient l’accepter comme moyen de paiement par leurs clients.
Plusieurs analystes évoquent même avec insistance la possibilité qu’Apple pourrait être la prochaine grande société à faire son entrée dans le monde des cryptomonnaies, en permettant d’échanger du bitcoin sur son service de portefeuille ‘Apple Wallet’. Tout cela n’augure rien de bon pour le climat et la planète …
Serait-il possible de « verdir » le bitcoin ?
Certains « experts » voudraient minimiser l’impact du bitcoin et de l’investissement de Tesla sur les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi Reuters signale que l’entrée de grandes entreprises sur le marché de la monnaie virtuelle pourrait stimuler les incitations à produire du « bitcoin vert » à l’aide d’énergies renouvelables. L’agence ajoute que les spéculateurs en bitcoin pourraient également acheter des crédits carbone pour compenser leurs émissions. D’autres rappellent aussi qu’Elon Musk vient d’offrir une prime de 100 millions de dollars pour stimulet les inventions qui pourraient extraire le dioxyde de carbone de l’atmosphère ou des océans.
À lire aussi Total et Shell projettent un stockage du CO2 en Norvège : solution prometteuse ou greenwashing ?Mais les tentatives de plus en plus nombreuses de l’industrie des crypto-monnaies pour tenter d’atténuer leurs dommages environnementaux ne sont-elles pas qu’un miroir aux alouettes ?
Car consommer de grandes quantités d’énergie renouvelable pour produire une monnaie dont on pourrait très bien se passer n’a comme seul effet d’assécher la quantité d’énergie verte qui pourrait être disponible pour des usages beaucoup plus utiles.
Consommer cette énergie propre pour extraire de l’atmosphère le dioxyde de carbone émis par le minage des bitcoins n’est-il pas tout aussi absurde ? Qu’en pensez-vous. N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires
« Selon l’agence Reuters, les transactions en bitcoin génèrent aujourd’hui entre 22 et 23 millions de tonnes de CO2 par an ». Selon Ixfam, seules les 4 plus grosses banques françaises représentent 2030 millions de tonnes. On se trompe totalement de cible en s’en prenant au bitcoin…
Article interressant.Le Bitcoin n’est pas la seul crypto-monnaie, même si c’est la plus connu.
Il dommage Mr Desboyser de ne pas avoir un peu ouvert les perspectives.
Il semble que d’autre crypto-monnaie on été créer avec des algorithmes qui limite l’augmentation exponentiel de la puissance nécessaire avec le nombre d’échange.
Absurde que les mineurs puissent être tant rentable à dépenser de l’énergie dans le vide.
D’autant plus que la crypto Nano a démontré qu’il était possible d’avoir une monnaie décentralisée sans avoir recours à une compétition de mineurs.
Le bénéfice net de Tesla est 600 millions et pas 600 000.
Soulignons aussi que ce bidule est totalement inutilisable en temps que monnaie pratique et ne sert actuellement que la spéculation pure : les frais (fee) sont astronomiques (10 à 20$ par transaction) le réseau est hyper lent (jusque une heure pour valider une tx) ne passe pas à l’échelle (400 000 tx max par jour) toutes les transactions sont publiques et enregistrées à vie dans un gigantesque livre de comptes … et la valeur est bien trop volatile pour y placer ses économies.
Bref c’est un désastre absolu.
Heu c’est faux . La volatilité fait que la valeur oscille certes mais le bitcoin prend plus de valeur avec le temps.Les ingenieurs travaillent actuellement à la stabilité du bitcoin. Les taux de transaction varient en fonction des exchanges que vous utilisez ( pour avoir débloqué dernierement 5000 e sur mon compte en banque , j’en ai pour moins de 2, 5 e ) . On rajoute que les gens trouvent normaux que des adultes jouent pendant des dizaines d’heuresavec des ordinateurs des pc avec comme chez nvidia des sli ( cartes graphiques reliées entre elles pour augmenter la puissance… Lire plus »
réponse intéressante. Mais malheureusement actuellement le Bit Coin ne sert que pour la spéculation.
Bonjour et merci pour cet article. En effet, je suis pleinement d’accord avec la contradiction évoquée sur Tesla qui se vante de vouloir accélérer la transition écologique et réduire l’empreinte carbone global tout en investissant massivement dans le bitcoin. Passons sur le fait qu’Elon Musk ait une influence colossale sur les marchés et dans ce cas en abuse à la limite de la manipulation. Je suis surtout étonné de savoir que cette entreprise qui n’est bénéficiaire que grâce à la vente de crédit CO2 s’engage dans cette voie. Dans ce cas il est logique d’attendre qu’elle déduise de ses ventes… Lire plus »
Les gigafactories sont-elles construites dans des pays bas carbone ?
Que je suis vilain…
Apple arrêté de mettre des chargeurs dans ses boîtes et ils sortent un chargeur sans fil qui charge donc maintenant avec des pertes importantes…
N’écoutez pas les discours marketing !
Est-ce si difficile à comprendre que Bitcoin et le système monétaire actuelle (qui englobe toutes les institutions monétaires et leur politique de création monétaire infinie) est un match à mort ? Calculer le coût énergétique de Bitcoin est peut être assez simple (encore que, nombre d’études se contredisent sur la part du renouvelable) et dans un sens: tant mieux. Ce qui est transparent est plus simple à maîtriser qu’un système opaque. Mais y’a-t-il par ailleurs des études de Cambridge qui estime le coût énergétique de nos systèmes monétaires actuels ? De leur politique et de l’ensemble de leurs institutions ?… Lire plus »
Complètement d’accord avec vous. Faut soustraire le coup reelle ne notre système monnaitaire à cela sinon c’est juste encore une fois un article pas complet qui voit que son nombrilisme et ses idées sans recherche approfondie : » ouin ouin ca mine, ca utilise de l’énergie » ( je précise que je suis ni pour ni contre a l’ origine). Et y’a pas que le bitcoin d’ailleurs, faut arrêter d’etre focus sur ça. Sur la perte d’énergie qu’il reproche, faut aussi voir les projets blockchain qui justement pâli a la surconsommation d’energie perdu par d’autres machines et les reinjectants / utilisant… Lire plus »
Passionné de l’histoire des monnaies et partisan de la création d’une monnaie complémentaire nationale fondante indépendante des devises, j’aurais pu acheter du bitcoin lors de sa création pour quelques centimes. Je ne l’ai pas fait car toute monnaie déconnectée de l’acte réel d’échange est une absurdité ou spéculation éhontée. La monnaie ne vaut rien pour elle même, sauf à devenir une marchandise comme une autre (devises, marche de forex…). Donc nos monnaies capitalistes sont toutes dévoyées depuis longtemps mais encore reliées à un échange de marchandise ou service. Les crypto-monnaies vivent entièrement pour elles-mêmes et n’ont d’autre but que de… Lire plus »
C’est dommage que vous ne l’ayez pas fait. Les milliards dus à votre génie et votre prise de profit sur cette monnaie du diable aurait pu permettre de jouer dans la cour des grands et faire valoir votre paradigme monétaire aux yeux du monde. Au lieu de ça, vous fustigez une invention humaine radicalement innovante dans ce domaine et vos idées n’auront aucune chance de voir le jour car n’attiseront jamais le côté le plus ubuesque de notre humanité: la cupidité. Mais j’imagine que laisser son argent au sein d’une banque dont l’argent provient d’une création monétaire infinie (et donc… Lire plus »
Ce qui est absolument éhonté, c’est le concept de monnaie fondante. Nous y arriverons mais c’est à vomir. Tout l’inverse du bitcoin : une incitation à consommer inutilement et une érosion programmée du pouvoir d’achat des petits vilains qui ne joueront pas gentiment le jeu de la consommation pour relancer une croissance qui ne profite qu’aux très riches.
Il ne faut pas mettre toutes les crypto monnaies dans le même sacs: pour certaines la création de monnaie n’est pas basé sur le même concept que le Bitcoin. On peut donc avoir une institution qui crée de la cryto-monnaie ex-nihilo (comme les banques centrales), sans consommer beaucoup d’électricité pour les produire. C’est le principe de creation de la monnaie (le minage) du Bitcoin qui est une absurdité écologique, mais pas ablogatoirement le principe de crypto monnaie en lui même.
Exact Block Chain c’est intéressant mais le minage c’est une cata
Bernard, je ne veux pas contester la réalité de cette consommation et je pense aussi que cette monnaie (en est-ce une?) ne sert à rien et même est un toxique piège à c… Une monnaie n’est (d’habitude) pas un « objet » que l’on fabrique de façon coûteuse. C’est une représentation symbolique d’une dette que l’émetteur (état, banque centrale) accorde à ceux qui pensent qu’en l’achetant ils pourront un jour être remboursés. En attendant, cette dette découpée en petites coupures constitue un moyen commode d’échanger des produits et services, bien plus souple que le troc. Ici semble-t-il il faut dépenser beaucoup d’énergie… Lire plus »
D’accord avec cette analyse 🙂
On se marche sur la tête en essayant de faire du fric dématérialisé avec n’importe quoi. Ce qui compte c’est le stock réel et physique à disposition de l’humain, et il n’est ni éternel, ni en bon état actuellement, il est même très décroissant si on réfléchit biodiversité, minerais, terrains, et compte tenu de la démographie humaine et de son caractère intrinsèquement vorace dans les pays « développés », (avec leur singeries comme le BITCOIN, ils méritent de moins en moins l’appellation développés), tout ça va mal finir (ou commencer c’est selon) et pas dans 200 ans.
Si le bitcoin consommait vraiment tant d’énergie, il s’effondrerait. Parce que cette énergie n’est pas gratuite. Qui paye? Ce bit coin-coin ressemble en tout cas à une grosse énorme bulle spéculative. Attention quand elle va éclater!
On n’est plus dans l’économie mais au casino.
Hubert, la consommation d’énergie du bitcoin, je ne l’ai pas calculée sur un coin de table. Lisez toutes les études scientifiques sérieuses faites à ce sujet par des experts et des universités parmi les plus renommées comme celle de Cambridge. C’est parce que cette électricité n’est pas gratuite que les méga serveurs qui minent le bitcoin s’installent dans les pays où l’électricité est bon marché. Je l’ai indiqué dans l’article. Qui la paient : évidemment ceux qui achètent la monnaie. Si son cours monte tellement, ce n’est pas seulement à cause de la spéculation, mais aussi parce qu’elle est de… Lire plus »
Non mais… Le cours ne monte pas parce qu’elle est chère à produire…
Savez-vous comment fonctionne un exchange ? C’est la rencontre de l’offre et de la demande qui font le cours, rien d’autre.
Pas de demande (donc d’achat de qqch déjà miné) pas d’augmentation du cours.
exact c’est la loi de l’offre et de la demande qui détermine la valeur
Ceux qui payent c’est les gens qui utilisent leur ordinateur pour servir de nœud de calcul pour la blockchain, ainsi que ceux qui font du « minage » pour fabriquer de nouveaux Bitcoin.
Bref, l’intégralité de la consommation électrique est répartie entre les différents utilisateurs. Quant à la bulle du Bitcoin elle a déjà explosé une 1ere fois en 2018, ce n’est qu’un éternel recommencement.
Un recommencement… À ceci près que de plus en plus d’acteurs reconnaissent le bitcoin comme monnaie d’échange, ce n’est plus une bulle.
Bernard a raison, l’algorithme utilisé pour le minage de Bitcoin est conçu pour être de plus en plus difficile avec le temps, donc consomme pour un processeur donné de plus en plus d’électricité. Par contre les avancées faîtes au niveau des processeurs permettent dr reduire la consommation, donc le coût du minage dépend du temps, de la puissance des nouveaux processeurs par unité de calcul et le coût de l’électricité.
Non, il n’est pas conçu pour être de plus en plus difficile avec le temps.
La difficulté est en fait réajustée en fonction du nombre de mineurs qui protègent le réseau, afin d’éviter une attaque massive (la fameuse attaque des 51%).
Si demain une grande partie des mineurs stoppent leur activité, alors la difficulté baissera drastiquement, comme à chaque fois en fin de cycle.
Le cours du bitcoin n’augmente pas son empreinte carbone.
La seule démonstration ici est que la spéculation est contre-nature, encore plus quand il s’agit de monnaie virtuelle.
Si on devait vraiment considérer les gâchis d’énergie des technologies numériques alors les Captchas auraient disparu depuis fort longtemps par exemple et ce simple article ne pèserait pas 6Mo.
cinos, comment faites-vous pour peser cet article et déterminer qu’il fait 6Mo?
En regardant l’inspecteur de votre navigateur qui permet d’avoir ce type d’information. Votre article a un biais sur l’utilité du bitcoin. Le bitcoin et la blockchain en général ont de nombreux usages : réserve de valeur, transfert de valeur, traçabilité, smartcontract… Il est intéressant de comparer le rejet du bitcoin et de la cryptosphere à celui de la carte bleu et ou d’internet à ses débuts. De nombreux cas d’usages et possibilités mais une très forte résistance au changement. Une comparaison intéressante serait de lister les cas d’usage du Bitcoin (réserve de valeur et transfert de valeur) et de comparer… Lire plus »
@ cinos : outre la spéculation, le cours du bitcoin reflète aussi le fait qu’il est de plus en plus cher à produire parce que son minage consomme de plus en plus d’énergie. Et donc son empreinte carbone augmente en proportion puisque les serveurs qui le minent vont s’installer dans les pays où l’électricité est bon marché et produite en grande partie par des centrales au charbon. Toutes les technologies numériques consomment de l’énergie, c’est clair et aucun expert sérieux et compétent ne le nie. Mais le bitcoin en consomme beaucoup plus que les autres parce que sa production requiert… Lire plus »
Ce n’est pas seulement qu’elle me déplaît mais que le calcul de la blockchain du bitcoin repose plus sur des carte graphiques (fortement « parallélisées » pour le calcul) et qui en effet consomment beaucoup de courant. Tant que la spéculation existera alors l’Humain continuera dans cette démarche qui comme je le disais précédemment est contre-nature. Les octets ne sont pas rares et pourtant la cryptomonnaie a réussi à leur donner une valeur. Ensuite la deuxième partie de mon intervention est sur les technologies numériques inutiles (comme le bitcoin) qui consomment des ressources, je vais encore avoir à faire aux serveurs de… Lire plus »
Bonjour, votre article est intéressant car il soulève une problème important. Cela dit vous devez sans doute être au courant que certaines entreprises développent des blockchain quasi vertes ! Il aurait été plus judicieux d’appuyer sur ce point !!! En effet faites des recherches concernant le « proof of stake » et vous verrez que là se trouve la réponse à votre question. Petit indice, Cardano à une longueur d’avance sur le développement de leur blockchain proof of stake…. Bitcoin est proof of work c’est a dire qu’il fait travailler des machines pour calculer et encoder la transaction sur la blokchain, la… Lire plus »
Je sais très bien que des blockchains peuvent être quasi vertes. J’ai même écrit un article sur une blockchain utilisée pour certifier l’énergie verte : https://www.revolution-energetique.com/quand-la-blockchain-permet-de-certifier-lorigine-de-lelectricite-verte/. Dans l’article ici je ne mets nullement en cause la blockchain, mais bien l’utilisation qui en est faite pour miner des bitcoins
Faux. Vous n’avez visiblement rien compris au concept de blockchain ni au bitcoin. La difficulté à miner du bitcoin vient de limitation interne. Le nombre de bitcoin est finie et le nombre de bitcoin suit une courbe logarithmique. Le bitcoin a une valeur et le minage consiste, pour ceux qui s’y adonne, à avoir de l’argent presque gratuit ( puisque c’est la machine qui fait le calcul). Ce système a été mise en place comme une incitation à partager du temps machine pour décentraliser les calculs et ne plus dépendre d’un opérateur central. Elle est uniquement artificielle. Par ailleurs, les… Lire plus »
Si. A terme le cours du Bitcoin augmente la rentabilité du minage et pousse les mineurs à brûler davantage d’énergie pour miner. L’énergie dépensée par le réseau est proportionnelle à la capitalisation de ce truc.