Véritable perle des Antilles, Marie-Galante projette de devenir en 2020 la première île française autonome en énergie grâce à un mix électrique totalement renouvelable et le développement de la mobilité électrique.
Alors qu’aujourd’hui plus des deux tiers de l’électricité consommée dans l’île est fournie par des centrales à combustibles fossiles en Guadeloupe et importée par un câble sous-marin, les élus et les habitants de Marie‐Galante, soutenus par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) ont développé un projet ambitieux d’autonomie énergétique basé à 100% sur les énergies renouvelables locales associées à un modèle de sobriété énergétique et à l’utilisation de véhicules électriques.
Un autre projet présenté par Albioma, un producteur français d’électricité et soutenu par les planteurs et la sucrerie locale prévoyait la construction d’une centrale à biomasse qui importerait annuellement 45.000 tonnes de bois en provenance du Canada et des Etats-Unis.
La décision devait être prise Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et ancien préfet de la Guadeloupe. Après des mois de réflexion il a choisi de ne pas opposer les deux projets sous réserve que la centrale biomasse n’importe pas de bois mais soit alimentée uniquement par la bagasse (un résidu du broyage de la canne) et des déchets ménagers. Cette centrale de 7,5 MW devrait être complétée par 4 MW de photovoltaïque et d’éolien et par une installation de stockage d’électricité. Au rayon mobilité il est prévu de déployer des véhicules électriques et des bornes de recharge. La production et la consommation d’énergie seront gérées par une centrale virtuelle et un réseau électrique intelligent.
En résumé, Marie-Galante devrait servir de laboratoire pour développer l’autonomie énergétique dans les territoires insulaires.
Projet houlomoteur aux îles Canaries : http://les-smartgrids.fr/renouvelable-les-iles-canaries-se-tournent-vers-lenergie-des-vagues/
Exemple de serre solaire : http://www.lechodusolaire.fr/serres-solaires-une-inauguration-avec-retour-dexperience-sur-un-site-de-18-mw-en-isere/
tip top!! voilà comment on avance
haaa si on avais la même chose sur l’ile de la réunion…..du photovoltaïque a gogo …complété hydraulique…et pk pas avec le volcan ..( je ne connais pas la faisabilité…)
La on parle de mettre une usine incinération pour produire électricité…si c’est comme celle a munich ca va…ca sera toujours mieux que d’enterrer nos déchets qui viennent en plus grand nombre chaque année….
On aurais du en faire une ile exemplaire ….mais la politique est passer par la….Adieu tram tram…Bonjours automobile…et béton ….
politique locale ou politique « de métropole » ? Ah la gestion des déchets, toujours la stratégie de les faire disparaitre de notre vue (en l’enterrant, en la déplaçant ces les voisins, en brulant) alors que la solution la plus efficace est de réduire ceux-ci. (moins d’emballage, plus de recyclage et tri). A partir de demain, vous ne serez même plus l’exception pour un achat possible de la batterie de notre constructeur national de VE.
Pour ce qui est du volcan, j’avais lu qu’y avait un projet de centrale géothermique dans la plaine des sables, mais en pratique ça avait coincé avec la protection environnementale du parc (ce qui est logique). Mais oui vu le potentiel photovoltaïque et éolien + une bonne base hydraulique et la bagasse pour la régulation, ça me désole que l’île soit pas plus avancée que ça dans la production d’électricité renouvelable 🙁
Cela me fait penser à la série de reportages d’ARTE « les îles du futur » (sur El Hierro, les Orcades, Madère, Samsø, et l’Islande). Malheureusement je vois que ceux-ci ne sont plus dispo sur le site d’ARTE mais peut-être ailleurs ? (si qlq’un trouve ces reportages sur le web, je suis preneur. J’aimerais tant les regarder à nouveau.)
Bonjour, j’étais à Marie Galante la semaine dernière. Terre plate, petite ile peu peuplée et très belle. Entre les déchets de toutes sorte qui trainent partout, la bagasse et les algues provenant de la mer des sargasse, on a du combustible pour faire tourner une usine de valorisation energétique pour faire un peu d’electricité. Cela rendra l’ile beaucoup plus agréable. Par ailleurs, le V.E. est tout à fait adapté, vu que l’on ne fait pas 300km par jour sur cette ile de 8 km de diamètre. Il faudrait aussi rajouter beaucoup plus de poubelles de collecter de verre et de… Lire plus »
conversion en LED de notre lotissement (de 20 ans en HG) réalisé depuis moins d’un an.
outre le gain d’énergie, il n’y a plus de pollution lumineuse vers le ciel.
de l’H2 en stockage fixe pourquoi pas mais surtout pas pour les voitures. Les voitures n’ont pas besoin de plus de 100 km d’autonomie vu la taille de l’île. Peut-on imaginer une STEP en bord de mer ?
Difficile, une STEP c’est plutôt en région montagneuse. Accessoirement, le coût de ce type d’infrastructure est élevé et a pour inconvénient de noyer des hectares sous l’eau, et la biodiversité qui va avec.
Quand je vois le joli symbole H2 de l’hydrogène, je ne sais pas pourquoi, je trouve tout de suite l’article plus sympathique lol
Oui, mais pour le méthane, CH4 il y a deux molécules d’hydrogène en plus ! ___Pas plus rentable pour des piles à combustible de voitures hybrides avec 50 m d’autonomie de batteries pour traverser une ville ? ___Surtout que le méthane doit pouvoir se stocker très avantageusement dans l’acide formique tout comme l’H2 (590 litres H2 / litre d’acide formique !)… https://www.eurekalert.org/pub_releases_ml/2018-03/epfd-u031918.php
Le petit soucis du méthane c’est qu’il y a aussi du Carbone et sa combustion produit du C02. Même problème avec l’acide formique.
La solution retenue sur l’île devrait plutôt faire appel à des électrolyseurs-compresseurs d’une part et des piles à combustibles d’autre part, un peu comme le projet MYRTE en Corse (https://myrte.univ-corse.fr/La-plateforme_a4.html)
Il y a aussi le solaire (souvent en surproduction) pour actionner des pompes à chaleur qui puiseraient des calories dans l’eau de mer afin de faire fonctionner des turbines. Pas valable que pour cette île, mais pour toute côte maritime également !
l’H2 uniquement en stockage pour restitution la nuit, au vu de la topologie de l’ile. En complément pour ce stockage il reste les batteries statiques. La performance de la sobriété énergétique et économique fixera un ratio entre ces deux types de stockage