Cet ingénieur est devenu auto-suffisant en électricité depuis qu’il a construit une mini-centrale hydroélectrique sur son terrain. Le lozérien s’est aussi équipé de panneaux solaires et a fabriqué sa propre batterie stationnaire au lithium. Connu sur Youtube où il présente ses travaux en vidéo, ce géo-trouvetout nous dévoile tous les détails de son installation.
Cela fait un an et demi que Cristof n’a plus payé le moindre kilowattheure à son fournisseur d’énergie. « J’ai appuyé sur le disjoncteur le 15 octobre 2019 » s’enorgueillit cet ex-ingénieur dans l’audiovisuel, résidant un hameau proche du Mont Lozère. Depuis, sa maison est exclusivement alimentée en électricité par des batteries, qui stockent la production de ses panneaux solaires et de la mini-centrale hydroélectrique qu’il a fabriquée. « J’ai tout le confort moderne : machine à laver, sèche linge et ballon d’eau chaude » explique-t-il, assurant ne concéder aucun compromis à cette indépendance. Le sexagénaire se chauffe toutefois au bois, la production n’étant pas suffisante pour alimenter un réseau de radiateurs électriques.
Plus de 4 kWc de panneaux solaires
Installé plein sud, l’homme exploitait jusque-là un parc de 14 panneaux photovoltaïques développant un total de 4,05 kWc. Sa production ne lui permettait pas d’atteindre l’autonomie complète, notamment en hiver et lors d’épisodes météo défavorables. Le petit ruisseau qui s’écoule à proximité de sa résidence lui semble alors être une excellente solution pour combler cette insuffisance. Sans attendre, il entreprend la réalisation d’une petite centrale hydroélectrique en 2017. « Je me suis lancé sans savoir si ça allait fonctionner » reconnaît l’ingénieur.
Sur un site internet américain, il commande un générateur et une turbine Pelton. Puis il achète des injecteurs à débit variable dans une boutique en ligne italienne et fait réaliser un boîtier métallique sur-mesure chez un tôlier. L’assemblage de la centrale « a pris une dizaine de jours une fois les pièces reçues » explique t-il. Après quelques tests et ajustements sur le réseau d’eau public, le lozérien s’est attelé à l’aménagement de la conduite forcée. Fabriquée à partir de tubes en polyéthylène de 50 mm de diamètre, elle s’étend sur environ 150 m pour 64 m de hauteur de chute.
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L’eau est puisée à la sortie d’une buse sous voirie, débarrassée de ses impuretés par deux filtres puis dirigée dans la canalisation, qui suit le lit du ruisseau. Elle parvient à la turbine à une pression de 6,5 bars, suffisante pour générer un maximum de 800 W. Une puissance assez élevée au regard du débit relativement faible du captage, qui s’élève à environ 2,5 l/s. « Ça a été une grosse surprise au premier test de constater que j’arrivais à produire beaucoup de puissance » confie Cristof.
Le courant est exporté vers son domicile à une tension de 350 V, via un câble de 3 × 2,5 mm² long de 150 m. La ligne est connectée à un onduleur solaire MPPT puis à une batterie de 14,5 kWh qu’il a entièrement fabriquée, à partir de 1120 cellules lithium-ion de type 18 650. Ainsi, la production quasi continue de la turbine hydroélectrique est stockée et peut être utilisée à n’importe quel moment.
Solaire et hydraulique, le parfait combo
La centrale « fonctionne 7 mois sur 12 au bon moment, à l’automne et en hiver et les panneaux solaires prennent le relais en été » détaille l’ingénieur. « J’atteins les 800 W maximums régulièrement dès qu’il pleut, mais en ce moment je suis à 350 W à cause de la neige, avant la fonte » explique-t-il. Il dit pouvoir compter sur la turbine « jusqu’au mois de mai », le débit du ruisseau étant trop faible voire inexistant durant l’été.
Exploiter un cours d’eau nécessite normalement des autorisations, qu’il juge « impossibles à obtenir ». Pour générer son électricité propre et gratuite sans être inquiété, Cristof profite d’un contexte particulier. « J’ai la chance d’avoir un ruisseau qui n’est pas considéré comme un cours d’eau. Il n’est présent sur aucune carte, est à sec une partie de l’année et il est entièrement situé sur des parcelles privées » assure t-il. « Il n’est pas sous l’égide de la police de l’eau » explique-t-il, confiant.
Une mini centrale hydroélectrique, combien ça coûte ?
Si fabriquer une mini turbine hydroélectrique est davantage un « défi d’ingénieur » qu’un investissement « économique » selon ses propres mots, Cristof n’a pas non plus dépensé des sommes considérables. La turbine Pelton lui a coûté 800 euros, le générateur « entre 200 et 300 euros », les tubes de la conduite forcée ainsi que le câble « entre 800 et 1000 euros » et les pièces détachées « autour de 2 500 euros ». Soit moins de 5 000 euros pour une petite centrale électrique qui lui a permis d’atteindre l’indépendance électrique.
« J’aurais pu me payer des vacances au soleil » plaisante le lozérien, sans toutefois regretter ses achats. « Je suis un peu fier de dire que toute ma production est instantanément zéro carbone » confie-t-il. Avec sa turbine, il produit « au mieux du mieux, entre 25 et 30 kWh par jour ».
Une énergie qui lui permet de vivre confortablement, jusqu’à chauffer son ballon d’eau chaude sanitaire de 200 litres à 70 °C. Certains jours, l’électricité est si abondante qu’il doit parfois l’évacuer à travers un convecteur. Il ne souhaite toutefois pas injecter l’excédent dans le réseau public ni le revendre à un fournisseur pour l’instant.
Une passion relayée sur Youtube
Cristof a tout de même conservé son abonnement « par sécurité », mais sa facture affiche une consommation nulle. S’il est fier de vivre en autonomie, il concède que cela « aurait été compliqué pour une famille » avec l’installation actuelle. Seul occupant de son logement, il estime qu’il pourrait alimenter un foyer de « 2 à 3 personnes avec plus de stockage ». L’ingénieur, qui travaille aujourd’hui dans la maintenance d’une grotte touristique, consacre une partie de son temps à communiquer sa passion sur Youtube. Les nombreuses vidéos de sa chaîne « Cristof48 » détaillent la fabrication, le fonctionnement et les performances de chacune de ses réalisations. N’hésitez-pas à y faire un tour.
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Je lis les commentaires qui hurlent au scandale du prélèvement de l’eau… Comment dire… comment expliquer le principe de nappe phréatique et de circulation des eaux pluviale, d’un tout à l égout enfin… pour votre prochain projet faite une mini centrale thermique à charbon
Que quelqu’un construise sa centrale hydroélectrique pour le défi, c’est bien, mais qu’il le fasse avec l’intention de l’exploiter coûte que coûte en disant merde à la législation et donc merde aux Français, je trouve ça moyen. Donc, ce monsieur fait courir des câbles électriques comme ça dans la nature ? Et si un animal ou pire, un enfant ou un intrépide s’amusait à trifouiller ce câble et se prend une châtaigne ? Et si lui-même se prenait une châtaigne avec son transformateur et sa batterie faite de brics et de brocs ? Vous savez quand même qu’on peut perdre… Lire plus »
Il n’a pas fait de dossier legal pour l’exploitation de l’eau… car un ingénieur c’est censé etre carré à la base… c’est juste qu’il a découvert que le prelevement d’eau dans ces volumes impliqué de payer un sacré taxe annuel et qu’il ne déclare pas volontairement…
Suivant la rareté de l’eau et passé 10 000m3 c’est une taxe au m3.
Usage particulier c’est généralement 0.75€/m3 soit presque 50 000€/an; c’est sur que ça donne envie de se convaincre que « c’est compliqué les dossiers legaux »
Pauvre France, tous ces moralisateurs qui freine les bonne volonté,
Pendant ce temps là les Chinois et autres se posent beaucoup moins de questions, Pendant ce temps là ils avancent pour bientôt nous bouffer,
Les personnes qui ont des solutions pour protéger la terre et la nature il faut au contraire les protéger et les aider dans leurs recherches,
Ce sont les vrais écolos, car ce ne sont pas que de belles paroles, c est du concrét,
continue comme ça cristof , je te soutient à 100% , ça fait lomtenmps que je te suis sur ta chaine et j’ai beaucoup appris à travers t’es vidéos 😊
Un peu lourd tout ça, pour ne pas produire plus qu’avec 10 panneaux photovoltaiques supplémentaires.
Avec 100m2 de panneau, on produit en moyenne 65 kw par jour, ce qui est beaucoup plus rentable.
Sauf que les panneaux ne produisent pas la nuit et très peu l’hiver. Panneaux et centrale hydro sont donc complémentaires. C’est ce qu’il faut faire avec les énergies renouvelables : c’est leur complémentarité qui permet de se passer d’énergies fossiles et de nucléaire.
De plus il ne prend pas l’eau, mais la puissance de l’énergie cinétique qu’elle a acquise en chutant de 64 mètres.
Bonjour. Obenir un rendement de 0.5 avec une installation de ce type est assurément très satisfaisant. J’ai juste une question sur les 1000 et quelques cellules au Lithium. Comment gèrez-vous le risque Incendie de ces petites bêtes, toujours très promptes à s’échauffer quand on les agace ?
Bonjour. A la lecture de ce qui précède, on a une juste vision de la France qui nous entoure. D’un côté, les biens pensants qui affirment des inepties sur la biodiversité et ceux qui essaient d’avancer… En mettant en œuvre leur savoir et savoir-faire. Pour ce qui concerne les effets sur la biodiversité, j’ai juste une question à poser toute simple: citez vos sources messieurs, lisez les rapports indépendants des scientifiques que l’on prend bien soin d’ignorer. et je pense que l’on aura un début de discussion qui ne sera pas stérile, une fois de plus…. Quand on veut avancer,… Lire plus »
On fait comme les voitures électrique qui roule dans la rue avec des autre voiture a cote et des piétons aussi mais lui il est tous seul chez lui avec ces quelque 1000 cellules lithium comparé au plus de 4000 cellules transporté par ces voitures et l’administration ni trouve rien a redire
Quelques compléments techniques sur l’ensemble du système Dans l’absolue les 64M de chutes et les 2,5 litres par secondes pourraient produire jusqu’à environ 1550W si le rendement totale de l’installation était à 100%. Ce n’est pas le cas mais pourrait être amélioré relativement facilement. Mais la puissance fourni m’est suffisante. Cela représente au maximum 19Kwh d’énergie stockable par jour. La conduite forcée en diamètre 44mm intérieure sur une longueur de150m provoque des pertes de charges conséquentes. Il faudrait doubler le diamètre mais le cout serait trop important. Quand le débit d’eau est à son maximum j’ai une perte de charge… Lire plus »
2,5l/s d’eau sur une hauteur de 65m, ça fait donne une puissance potentielle de 1600W.
En récupérer 800W au bout de la chaine de transformation me parait plutôt pas mal pour un « bricolage ». A grande échelle on fait mieux.
Bravo
Bonjour à tous, un petit mot pour @Garage Hermétique, @Jeanbb, @Fnium, @Jean louis Lacroix ==> vos commentaires doivent bien faire rire @Cristof : pas d’intérêt ni scientifique, ni écologique ni sociétal dans ces derniers … juste une critique totalement gratuite sans fondements, certainement révélatrice d’une profonde jalousie de n’avoir jamais même réussi à imaginer un tel système. Malgré tout, vos mots ont un intérêt majeur : celui de nous rappeler que nous sommes en FRANCE, peuplée de bons Français au tempérament bien … Français. Un immense bravo à @Cristof de ma part pour avoir réussi à réfléchir, concevoir et mettre… Lire plus »
un soutien de Bretagne…sans doute à cause de son bonnet sur la photo !
Un soutien de n’importe qu’elle personne consciente de l’ingéniosité d’un système certainement moins impactant qu’un barage hydroélectrique ou une éolienne sur la biodiversité, mais les ingénieurs en environnement et autre techniciens de l’eau ont toujours la science infuse, Veolia et autres sans aller plus loin. Pour a 100% a l’autoproduction électrique locale pas breton et pas résident en France, suffit juste de savoir lire et écrire français pour apprécier l’article. Les normes c’ests intéressant mais a vouloir toujours dénigrer le travail des autres ont tue les idées et l’ingéniosité, c’est dommage, la société de devrait pas aller exclusivement vers des… Lire plus »
Sympa comme projet, un peu barge quand même le coup des batteries 18650. Par contre se chauffer au bois mais chauffer son ballon d’eau chaude avec des watts électriques c’est pas idéal.
Pas idéal, mais pour faire quoi d’autre ?
La production hydraulique de circonstance (ie non pilotée), tout comme la production éolienne, doit satisfaire des besoins de consommation non pilotés.
Chauffer de l’eau sanitaire dans un ballon quant on a de l’électricité dont on ne sait quoi faire, c’est ce que tout le monde fait déjà pour utiliser l’électricité des centrales nucléaires aux .. heures creuses.
De plus Christof a fait son calcul de dimensionnement : pour chauffer sa maison, il lui faudrait plus de puissance.
correction : il s’agit de 1000 à 1500€ les 1000 accus de 3,7 A chacun montés en série/parallèle sans « BMS »
Salut cristof. Par rapport à l’article publié ici à propos de ta pico-centrale hydroélectrique, j’aimerai avoir tes arguments pour cette histoire de droit d’eau. Moi aussi, je capte l’eau d’un ruisseau privé qui est à sec 1 ou 2 mois par an et je souhaiterai être rassuré sur ce point. C’est vrai que la bureaucratie de l’État Français fait vraiment peur. (Autant dire qu’elle veut même nous taxer sur l’oxygène qu’on respire.) Je ne sais pas si ce site permet te donne mes coordonnées, mais si on peut échanger, je serai très intéressé d’instaurer un projet similaire chez moi. 🙂… Lire plus »
Voir ce site très bien fait, et pas nécessairement spécifique au Gers : https://www.gers.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Gestion-de-l-eau/Comment-constituer-un-dossier-loi-sur-l-eau/
Mon cher monsieur le mieux est de rester le plus discret possible. Chistof a le courage de tout partager et malheureusement il s’attire constamment des commentaires nauséabonds… Pourtant quand on est autonome on est particulièrement regardant sur les économies d’énergies, car on gère sa consommation en fonction de ce que l’on a à sa disposition. Quand y a pas soleil bah y a pas douche ou machine a laver. On eteind les lumières, achete des frigos 3a+ ect ect. Mois j’ai une maison autonome avec apeu près tout le confort et je tourne a 10-12 kW par jour
L idée de la conduite « forcée » est bonne elle impacte pas la nature cependant développer autant d effort financier pour une production de 800 watt/h et conduire du courant sur 150 m avec du câble en 3x 2,5 c est bizarre je ne sais pas si au bout il n y a pas de la perte.perso j aurais tiré du 3x 6 mm2 mini. Finalement dissiper le surplus par effet joule ou avec une resistance c est dommage il aurait fallu prévoir une régulation pour éviter de chauffer la planète avec un radiateur.En bref si la conception matérielle a nécessité… Lire plus »
La faible section du câble,est en effet pas très plausible pour un ingénieur ? Avec la chute de tension,ça me paraît bizarre!
Il dit que sa pico centrale délivre du 800 watts maximum en triphasé à 300 volts. Ca fait à peine plus de 2 ampères pour une section cumulée de 7,5 mm² et 300 mètres de câble (car le courant fait toujours un aller-retour). Ca fait environ 3 Ohms de résistance, soit 6 volts de perdus, soit 2% de pertes. Ca me semble convenable.
Tout à fait, mettre un 6mm² aurait été une gabégie, un gaspillage de cuivre ! Le choix me semble cohérent.
C’est un beau prototype d’installation pour des zones reculer sans accès à un réseau mais, dans son usage actuel, ça n’a rien d’écologique. Par contre sa faible consommation énergétique est surement exemplaire.
pour quelle raison dites vous que cela n’a rien d’écologique ? l’eau est ensuite rejetée dans son milieu naturel sans être polluée, cette il a bien eu besoin de composants pour fabriquer tout cela mais comme pour fabriquer tout ce que nous connaissons pour avoir de l’énergie…
Personnellement je trouve cet homme remarquable et il faudrait que plus de gens puissent faire cela tout en respectant notre environnement !
Ce n’est pas très écolo, tout ça….
Genre utiliser du nucléaire c’est plus ecolo 😂😂
oui, la personne ne remboursera jamais l’énergie grise qu’il a fallu pour fabriquer son installation.
Un chiffre me choque: pour avoir une pression de 6,5 bars, il faut un dénivelé de 65m (10m par bar) donc l’eau arrive de 65m de hauteur. Cela me semble beaucoup, voir exceptionnel, sauf à avoir une cascade à proximité, ou une très grande propriété et en pente (nb, c’est juste de la physique)
Il suffit de regarder la carte pour avoir la réponse …il y a bien 64m de dénivelé entre le captage et la turbine. Il n’est pas obligatoire que ce soit vertical
Eh bien justement non. Il faut prendre en compte les pertes de charge de la canalisation. Les 6,4b ne peuvent être atteint qu’en régime statique. Mais en aucun cas lorsque la turbine fonctionne.
Pour ceux que ça interressent: si je ne me trompe pas dans les calculs, il devrait y avoir une perte de charge de l’ordre de 5m, c’est à dire 0,5 bar à la turbine (donc 6 bar environs).
A la lecture d’abaques, je trouve la même valeur. Un diamètre 63 donnerait une perte de 0,15b à la turbine.
Calcul des pertes de charges:
http://fabrication.polytek.fr/?Polyethylene/Pertes-charge
Perso j’ai quasiment 130 m pour quasiment le même débit et je plafonne a 1900 watts, mais j’ai 1200 m de conduite en 3X 50 mm ce qui revient 3 x moins cher qu’une fois 90 mm
Bonsoir
Je serais intéressé d’échanger avec vous en privé.
J’ai un projet et j’ai un droit d’eau
Je peux vous aider aussi j’ai la même turbine et le même onduleur que Cristof. Je suis pas doué en électronique mais assez calé pour tout le reste et suis autonome depuis 20 ans
Bonjour,
Je rapelle qu’une telle intervention de prélèvement d’eau sur un cours d’eau est illégale et en plus contraire au bon développement de la Biodiversité. Outre de risquer une amende de la part de la police de l’eau cette personne prélève une quote part trop importante de son environnement pour son usage propre et devrait se contenter de ses capteurs solaires. Il serait beaucouo plus astucieux de construire sa propre STEP, plutôt que de prélever une partie d’un cours d’eau sans discernement.
Vous auriez du lire cet article dans son intégralité. Cela vous aurait permis …… de ne pas écrire ce commentaire !
Que le cours d’eau soit sur une carte ou pas, peu importe où il passe… Il n’est pas autorisé de se servir ainsi.
Et comme le précise l’article, il se sert « après le passage sous voirie »… Donc la voirie fait des aménagements pour quelque chose qui n’existe pas ?
Pour le coût total, il suffisait de rajouter des panneau plutôt que de s’approprier de l’eau illégalement.
Même les puits doivent être déclarés , avec compteur.
A 2,5L/s ça fait 78840000L par an , 39420000L en tournant la moitié de l’année, ça mérite de recevoir la facture correspondante de 45000€
A NOTER : je ne l’ai pas précisé dans l’article car cela me semblait évident, mais l’eau prélevée est totalement restituée au ruisseau après passage dans la turbine.
au journaliste H.LARA Au vu de cette réglementation que j’ai parcourue en diagonale, il apparaît que l’exutoire du fossé, utilisé par notre ingénieur, qui recueille temporairement et de manière sporadique les eaux de ruissellement, ne peut être qualifié de « Cours d’eau ». Pour en être sûr il faut consulter le guide cité dans le lien de la réglementation qui renvoie à un « logigramme d’interprétation » à partir duquel on peut établir le caractère de cet écoulement d’eau. La lecture confirme que c’est un fossé dont les eaux se perdent dans la nature. Le seul point que la police de l’eau pourrait soulever… Lire plus »
jaloux ???
Procédurier est-il ? 😁
Jaloux et je suis jentil
Reply to Jeanbb
A NOTER : je ne l’ai pas précisé dans l’article car cela me semblait évident, mais l’eau prélevée est totalement restituée au ruisseau après passage dans la turbine.
En fait, combien sont-ils à avoir ce genre d’installation, très très très peu. Donc, le prélèvement est infime si on peut dire. Il a raison d’avoir opté pour ce mode de vie….
Oui c’est sur que parce que c’est le seul, il a le droit de faire ce qu’il veut. Dans ce cas, si je suis le seul a rouler a 200 en ville, j’ai le droit? Si je suis le seul a chasser sans permis hors periode de chasse j’ai le droit? Si je suis le seul a pas payer mes taxes, j’ai le droit? Y’a des regles sur la gestion et l’exploitation de l’eau, ça impacte la faune et la flore, ça peut poluer (et oui, materieau de la turbine, oxydation, etc). Si tu veux faire les choses : soit… Lire plus »
J’ai lu l’article dans son intégralité et je ne vois aucune réponse à mes questions. Comme vous semblez être le sujet de l’article vous avez probablement les moyens de me contacter d’une manière plus direct hors de ce post afin que je puisse faire-valoir mon point de vue sans polémiquer ici plus avant.
Il devrait payer un droit d’exploitation et avoir une autorisation ce qu’il fait est totalement illégal !!!!
Exact, on ne peut pas dire n’importe quoi… 😁
Si je comprend bien la carte, il ne prélève pas de l’eau: vu que la conduite forcée suit le cours du ruisseau et l’eau est ensuite rejeté dans le même ruisseau. Donc le débit du ruisseau est légèrement réduit juste sur 150 mètres, mais pas en aval de la turbine. Je ne suis pas un spécialiste du domaine mais je pense que l’effet sur la biodiversité doit être très faible ici.
Merci pour votre mise au point.
Bravo vous êtes fier. Le gars est très bon il essai de consommer le moins d’énergie possible. Et vous vous venez sortir la norme. La prochaine foi il se chauffera au mazout et consommera de l’énergie nucléaire a bloc et la vous serez satisfait…les gents comme vous son nocif pour la France et la planète.
Mais c’est clair, je me suis dis la même de toute façon, des que quelqu’un fait quelque chose de bien pour la planète t’a toujours des abrutis pour venir faire chier XD. Y savent même pas de quoi y parle, ce sont sûrement les mêmes gens qui crache sur les pauvres également sur et certains.
Je suis d accord cet ingénieur est très intelligent ça gène qui plutôt les jaloux et les râleurs faite comme lui vous préfèrez payé des grosses facturent que avoir la gratuité bande de plouc je suis content pour lui il ne paye plus l électricité il ne vole pas l état alors mêlez vous mémé vous de vos affaire au lieu des autres
voilà qui est bien dit, je suis totalement d’accord. Ce n’est pas en rajoutant des panneaux solaires qui entre nous sont particulièrement nocifs au niveau de certains de leur composants que l’on règle le problème du manque de production en hiver quand l’eau abonde. Il faudrait pour cela avoir une énorme capacité de stockage. Bravo mon Cristof. Sam.
T’as des règles a respecter, ne pas les respecter est illégal.
Si demain un grand justicié décide de tuer tous les gens qu’ils estiment méchant, la démarche est bonne… mais ça reste illégal… dans ce cas ça sera plus simple a comprendre de par le coté « meurtre » mais l’irrespect des regles, peu importe les regles n’est pas normal et c’est a ne pas encourager.
Surtout quand on voit le cout financier par rapport a des panneaux solaires et que ça se conclu en pure transformation en chaleur…
encore unn delateur et/ou fonctionnaire qui se croit flic
Houla, signaler un non respect de la loi c’est mal.
Vous etes donc pour autoriser viol, pédophilie, excès de vitesse, fracassante de gueule gratuit aussi?
T’as des règles, tu les respectes. Si tu les respectes pas n’attends pas a avoir droit au respect non plus…
Bonsoir, ça me fait doucement rire ce genre de commentaires complètement stupides. Vous êtes jaloux de ne pas savoir faire se que ce monsieur à inventé. Perso je l admire… Entre nous vous croyez qu’il est le seul en France à « profiter » de quelque chose sans en y être autorisé? Tout comme votre commentaire au sujet de l utilisation des eaux d un puits… Combien de personne ont 1 puits et en utilisent l eau??? Je vais vous dire 1 secret, ma maison et alimentée depuis 4 générations avec de l’eau de notre puit et en plus elle est potable… Lire plus »
Un prélèvement temporaire de ce type n’a rien d’illégal : En dessous de 200 000 m3/an et au-dessus de 10 000M3 (ici, j’en trouve 78000), une simple déclaration suffit (Article 214-I du code de l’environnement, chapitre I, rubrique 1120).
Le site suite suivant explique tout ça très bien (pour le Gers) : https://www.gers.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Gestion-de-l-eau/Comment-constituer-un-dossier-loi-sur-l-eau/Pour-savoir-si-votre-projet-est-soumis-a-la-loi-sur-l-eau-consultez-la-Nomenclature-eau
Donc un peu de modération et moins de bureaucratie ferait du bien à tout le monde.
Au dela de 10 000m3 c’est a déclarer avec une redevance de 0,75€ par m3 par an soit ici 51 000€/an; je contact directement la gestion de l’eau de france avec un lien vers cet article et les coordonnées de notre super ingénieur ?
On est bien en France pays de la délation. Au lieu d’applaudir l’exploit et lire que l’eau est intégralement rejetée dans le cours d’eau certains minables menacent et dénoncent.
Au vu de cette réglementation que j’ai parcourue en diagonale, il apparaît que l’exutoire du fossé, utilisé par notre ingénieur, qui recueille temporairement et de manière sporadique les eaux de ruissellement, ne peut être qualifié de « Cours d’eau ». Pour en être sûr il faut consulter le guide cité dans le lien de la réglementation qui renvoie à un « logigramme d’interprétation » à partir duquel on peut établir le caractère de cet écoulement d’eau. La lecture confirme que c’est un fossé dont les eaux se perdent dans la nature. Le seul point que la police de l’eau pourrait soulever réside dans l’obstruction… Lire plus »