La politique de transition énergétique allemande, appelée « Energiewende » vise à sortir du nucléaire et à parvenir à un taux de 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050. Pour cela, l’Allemagne a fait des choix qui ne se sont pas tous avérés gagnants. Et si nos voisins d’outre-Rhin étaient tout simplement en train de rater leur transition énergétique ?
Porté par le charbon et le nucléaire jusqu’au début des années 2000, le mix électrique allemand a ensuite progressivement changé de visage. L’Energiewende, qui se traduit littéralement par « transition énergétique », donne un nouvel aspect à son mix électrique pour parvenir à une électricité entièrement renouvelable d’ici 2050. Pour cela, plusieurs choix ont été adoptés.
L’abandon du nucléaire, un choix porté par la population en Allemagne
D’abord, la décision a été prise d’abandonner le nucléaire. En effet, la population allemande étant culturellement anti-nucléaire depuis le début des années 1970, avant un renforcement du mouvement suite aux accidents de Tchernobyl puis de Fukushima, cela a incité les pouvoirs publics à acter la fin l’atome. La catastrophe de Fukushima a par ailleurs condamné définitivement l’énergie nucléaire outre-Rhin.
Ainsi, les trois dernières centrales encore en activité sur le territoire ont été déconnectées du réseau en avril 2023. On peut se demander si le calendrier était bon, étant donné le contexte difficile sur le plan énergétique avec la flambée des prix de l’énergie et les tensions d’approvisionnement en gaz liées à la guerre en Ukraine. En outre, rappelons que le nucléaire est une source de production d’électricité décarbonée qui aurait pu peser dans l’atteinte des objectifs du pays.
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Afin d’atteindre son ambition d’électricité 100 % renouvelable, nos voisins d’outre-Rhin doivent s’appuyer sur une source de production flexible, indispensable pour accompagner les énergies renouvelables dont la production est extrêmement fluctuante. Ces sources de production flexibles sont le fioul, le gaz, le charbon, l’hydroélectricité dans certains cas, et le nucléaire. L’énergie nucléaire ayant été expulsée de l’équation par choix politique et le potentiel hydroélectrique étant faible, il ne reste donc plus qu’à l’Allemagne le charbon et le gaz, qui sont des énergies fossiles.
Dans les faits, le pays exploite actuellement le charbon, le gaz et les interconnexions (imports/exports de ses pays voisins) pour compenser la variation de l’éolien et du solaire. L’Allemagne est productrice de charbon et particulièrement de lignite, une sorte de charbon à faible pouvoir calorifique. Du côté du gaz, le pays était fortement dépendant des importations en provenance de la Russie. La situation géopolitique a donc perturbé les approvisionnements en gaz, incitant les Allemands à trouver des solutions : importations de gaz naturel liquéfié (GNL) auprès d’autres pays et importations de gaz naturel depuis la Norvège. Miser sur le gaz naturel pour sa transition énergétique tout en étant extrêmement dépendant de la Russie pour ses approvisionnements était un pari risqué pour l’Allemagne qui s’est trouvée en difficulté et a dû trouver des solutions en urgence avec la guerre en Ukraine.
Sur le plan climatique, le gaz et le charbon émettent du CO2. Ceci explique que, malgré le développement des énergies renouvelables (ENR) dans le pays qui ont permis de faire baisser les émissions de CO2 de 10 % en 2023, le niveau de ces émissions reste malgré tout très élevé en Allemagne (673 millions de tonnes en 2023).
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L’Allemagne a également fait un parti technologique incertain, en choisissant de développer de l’hydrogène dans le cadre de son Energiewende. On parle ici d’hydrogène vert, donc produit à partir de l’électrolyse de l’eau et d’électricité 100 % renouvelable. L’Allemagne mise sur cette source de production pour décarboner son industrie ainsi que le secteur de la mobilité lourde. Le pays s’est fixé comme objectif d’atteindre une capacité de production d’au moins 10 gigawatts (GW) d’ici à 2030. Pour cela, des pipelines d’hydrogène doivent être installés sur 1 800 km d’ici 2030, ce projet bénéficiant d’un soutien financier de l’État dans le cadre du programme européen des projets importants d’intérêt européen commun (PIIEC).
Mais, outre les pertes d’énergie considérables engendrées par la production, le transport et la consommation de l’hydrogène, l’Allemagne ne pourra pas en produire suffisamment pour couvrir sa consommation. Il est donc prévu d’en importer à hauteur de 70 % de ses besoins. Plusieurs accords ont été signés avec des pays comme le Canada, les Émirats arabes unis, l’Australie ou encore la Norvège. En pratique, l’hydrogène vert n’est pas forcément à la hauteur des attentes de l’Allemagne. Par exemple, après avoir lancé en grande pompe le train à hydrogène, nos voisins ont finalement revu leur stratégie pour décarboner le secteur ferroviaire. En effet, le train à hydrogène s’est avéré peu rentable économiquement, incitant le pays à l’abandonner au profit des trains à batterie.
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Par ailleurs, l’Allemagne défend les carburants synthétiques au point de peser fortement dans la balance des négociations européennes pour faire accepter la poursuite des ventes de voitures thermiques neuves après 2035, à condition qu’elles roulent avec ce type de carburant. Fervents défenseurs de l’e-fuel et opposés au tout électrique pour les véhicules, les Allemands pensaient rassembler de nombreux États autour des carburants de synthèse afin de les inciter à construire des usines de production.
Mais nos voisins peinent à convaincre et seuls trois pays ont signé la déclaration commune préparée par l’Allemagne : la Tchéquie, le Japon et le Maroc. Il semble donc qu’à ce jour, l’Allemagne soit assez isolée sur la défense des carburants de synthèse. Pour conclure, l’Allemagne a fait des choix radicaux pour sa transition énergétique qui s’avèrent peut-être un peu risqués compte tenu de la conjoncture, notamment du fait de l’abandon de l’atome et de l’importance laissée au gaz naturel. L’avenir nous dira si ces choix étaient les bons pour parvenir à ses objectifs.
Cet article aborde à mon avis trop de points de manière bien trop superficielle et pose un titre affirmatif « comment l’Allemagne est en train de rater sa transition énergétique » qui ne correspond pas du tout au contenu nettement plus prudent. Mais comme aucune véritable transition énergétique n’a lieu pour l’instant où que ce soit, l’autrice prend peu de risques.
L’article indique : » On parle ici d’hydrogène vert » qui, comme indiqué sur le site de la SEPRA81, n’est pas actuellement tenable.
L’Allemagne a augmenté sa production de 180 000 GWh entre 2008 (début des travaux de Flamanville) et 2023, soit une augmentation de 17 à 50% en 15 ans. Il faudra 15 EPR pour le même résultat…les Français sont tout simplement jaloux que ça fonctionne.
Vous avez raison pour ce qui concerne les ENR. Mais avec la perte du parc nucléaire, ce gain d’électricité bas-carbone (ENR+Nucléaire) se réduit à peu de choses !
Bonjour. Pas inquiétudes pour les Allemands, ils disposent d’une culture de la résilience.
Ils réalisent également massivement des Proof of concept ‘Probieren geht über Studieren’ , en résumé, rien ne vaut la pratique et un POC peut se finir sur un No Go !
Les -10 % peuvent également s’expliquer par les -3.5% de production industrielle sur 2023.
La décision d’abandonner le train à hydrogène n’est pas le signe d’un échec de la transition énergétique Allemande, au contraire. Et ce train est d’ailleurs construit en France par Alstom, donc c’est plutôt un échec commercial français ici. En fait beaucoup de promoteurs de l’hydrogène avait placé leur espoirs dans le transport lourd comme le transport fluvial, les trains ou les camions parce qu’on pensait que la batterie n’arriverai jamais à être compétitive dans ces domaines et avait trop peu d’autonomie. Avec la baisse des coûts des batteries, on se rends compte aujourd’hui que le calcul économique tourne finalement à… Lire plus »
Cette baisse de 10% est la baisse la plus importante des émissions Allemandes depuis 1990 et à titre de comparaison, les émissions de la France ont baissé de « seulement » 5% en 2023. Cet article oublie de rappeler que cette valeur lui permet d’être conforme à la trajectoire de réduction des émissions prévue et le charbon/lignite a par la même occasion atteins un nouveau minimum historique… et ce malgré la sortie du nucléaire! Cette sortie du lignite est en marche la plupart de ces centrales vont fermer d’ici 2030. Aujourd’hui, le lignite ne représente d’ailleurs plus que 15% de la production.… Lire plus »
Quand on émet en moyenne 10 fois plus de CO2 une baisse de 10% c’est infiniment plus facile, . D’ailleurs la France à aussi atteint un nouveau minimum historique pour la consommation de charbon 0,8TWh en 2023, c’était encore 20TWh en 2013 et c’est moins de 100 fois moins que l’Allemagne . D’ailleurs pourquoi ne pas appliquer ce raisonnement foireux en pourcentage pour la consommation de charbon? en France divisée par 20 en 10 ans et en Allemagne peut être -20% et pour le remplacer par du gaz en plus Belle réussite! Quand à la magnifique trajectoire, si un jour… Lire plus »
L’Allemagne ne produit pas « 10 fois plus » de CO2 mais 1,7 fois plus que la France en valeur absolue (385 MtCO2e pour la France contre 673 pour l’Allemagne en 2023). Si on calcule les émissions par habitant, les émissions sont donc de 5,6 tCO2e/h pour la France et 8,1 tCO2e/h pour L’Allemagne, ce qui ne représente que 50% de plus qu’un francais, donc bien loin de « 10 fois plus ». Vous confondez les émissions du à la production d’électricité et les émissions totales. On a tendance à se focaliser uniquement sur la production d’électricité en France, ce qui entraîne un biais… Lire plus »
Mort de rire !!!
Quand on part de beaucoup plus haut, c’est plus facile de réduire.
C’est comme féliciter un obèse qui a réussi à perdre 2 kilos et dire que l’anorexique a côté est nul parce qu’il n’en a pas fait autant.
En plus, cette baisse a été beaucoup plus subi que voulue car comme tous le monde le sait , L’Allemagne n’a plus accès au gaz bon marché de la Russie.
La France n’est aucunement anorexique, elle est même très moyenne: son empreinte carbone par habitant correspond presque exactement à la moyenne mondiale. En Europe, l’Allemagne a certes toujours une empreinte carbone par habitant plus que la France et aussi plus que la moyenne européenne. Les pays ayant l’empreinte carbone par habitant la plus importante en Europe sont dans l’ordre decroissant: le Luxembourg, l’Irlande, la Tchéquie, la Pologne, Chypre, la Belgique, les Pays-Bas, l’Estonie, l’Allemagne viens ensuite. Étonnamment on entends en France beaucoup moins de critiques envers la Belgique, les Pays-Bas ou même la Pologne (qui elle passera devant l’Allemagne d’ici… Lire plus »
Il y a bien eu baisse de 10 % des émissions de CO2 mais les raisons sont multiples. Baisse importantes de la consommation des ménages et des industriels, arrêt des exports nets très carbonés et reprise des imports d’électricité bas-carbone, en particulier en provenance du nucléaire Français. « La principale raison de ces réductions d’émissions est la baisse de la production industrielle due à la crise des énergies fossiles, combinée à l’amélioration de la situation sur le marché européen de l’électricité. Les secteurs problématiques du bâtiment et des transports ne parviennent toujours pas à réduire significativement les émissions. » La transition énergétique… Lire plus »
En effet, cette baisse est principalement conjoncturelle et il y a un risque que la baisse des émissions fasse une pause ou qu’il y ai un rebond lors de la reprise économique comme cela est toujours le cas. Mais bon la France est exactement dans le même cas. Le but n’a pas changé et reste de fermer les centrales à charbon d’ici 2038 et « si possible » d’ici 2030. Je n’avais jamais cru de toute manière que cela serai possible d’ici 2030. Un accord à été fait avec RWE pour arrêter les centrales de la Ruhr qui représentent la plupart des… Lire plus »
Le titre est accrocheur « Hydrogène, gaz, nucléaire : comment l’Allemagne est en train de rater sa transition énergétique : il utilise la forme affirmative. Du coup, on a envie de lire l’article en se disant « Tiens, une affirmation : lisons l’analyse sérieuse et scientifique derrière ». Puis la phrase de fin de l’introduction devient « Et si nos voisins d’outre-Rhin étaient tout simplement en train de rater leur transition énergétique ? ». On passe à un ton interrogatif, à ce moment de l’article, on comprend que l’autrice va se poser la question et qu’on n’est pas sûr d’avoir la réponse. Et en lisant l’article, on… Lire plus »
Ça et le fait qu’à aucun moment on ne nous donne de chiffres pour mettre en contexte la transition allemande. Quel progrès sur les dernières années ?
En plus de ça je vous le donne en 1000, il y a une erreur dans l’article qui dit que l’Allemagne vise le 100% ENR à 2050. Ça fait presque 2 ans que leur cible n’est plus 2050 mais 2035. Vouloir parler de la transition en Allemagne et de la non atteinte des objectifs tout en se trompant sur ces derniers, ça n’est pas sérieux.
« En plus de ça je vous le donne en 1000, il y a une erreur dans l’article qui dit que l’Allemagne vise le 100% ENR à 2050. Ça fait presque 2 ans que leur cible n’est plus 2050 mais 2035. »
J’en étais resté à « juste » une sortie du charbon à 2030 (ou 2035). Tu as des liens sur ce changement ?
« Et même qu’une grande part (100 % ?) de ce combustible (= utilisable par nos centrales) est enrichi en Russie. «
Vous écrivez n’importe quoi.
Non seulement la France enrichi elle même tous son combustible dans l’usine george besse 2 au tricastin, mais elle fait aussi de l’enrichissement pour d’autres pays.
Je vous laisse lire le lien ci dessous, ça vous éduquera un peu:
Le nucléaire français n’est pas sous emprise russe – fact checking du rapport Greenpeace – Sfen
La France à tout de même acheté 290 tonnes d’uranium enrichi à la russie en 2022 pour 345 millions d’euros. Alors oui ca ne represente que 15% de sa conso mais ça fait quand même tache.
La consommation annuel de la France, c’est 7000 tonnes.
290 tonnes ne représenterait que 4%.
Je vois pas en quoi ça fait plus tache d’acheter de l’uranium à la Russie que leur acheter du gaz naturel, ce qu’on fait toujours actuellement.
De toute façon, pour l’énergie comme pour beaucoup d’autres choses, on va rester dépendant de l’étranger ne vous en déplaise.
« 85,75 dollars Le prix de l’uranium s’envole. Le cours de ce combustible a atteint 85,75 dollars (79 euros) la livre (environ 450 grammes) en décembre 2023, son plus haut niveau depuis 2007, a indiqué France info mardi 23 janvier. » 85 / 450 X 1000 = 188 € /kg x 1000 = 188 000 €/ tonne x 7000 = 13 160 000 €/an Pas difficile de comprendre que dans ces conditions, la France courre vers sa ruine ! Surtout si on y ajoute les milliards pour le financement de l’EPR Les milliards pour le financement de l’Europe. Les milliards pour la guerre… Lire plus »
Vous n’y êtes pas.
Le prix du combustible pour les centrales nucléaires ne représente que qqes % des frais de fonctionnement.
Les plus grosses dépenses dans le budget de l’État sont la masse salariale de la fonction publique, dont les différents ministères.
https://www.senat.fr/rap/l22-115-1/l22-115-110.html#:~:text=Sur%20ce%20p%C3%A9rim%C3%A8tre%2C%20les%20cr%C3%A9dits,%2C7%20%25%20de%20ressources%20affect%C3%A9es.
« Le prix du combustible pour les centrales nucléaires ne représente que qqes % des frais de fonctionnement. » D’abord quelques pour cent ne veut rien dire ?… Pour ma part j’ai juste fait un petit calcul qu’on peut contester si les chiffres ne sont pas les bons ? Mais 85 dollars ,les 450 g par 7000 tonnes ,ça donne bien 13 milliards 160 millions /an ! Si donc ces chiffres sont exacts on peut dire que le nucléaire est plus que ruineux, puisqu’il faut encore y ajouter le coût des centrales .Un seul EPR c’est 21 milliards .Les besoins d’eau et… Lire plus »
L’augmentation du cours de l’uranium n’impactera qu’à la marge le coût du KWh nucléaire. https://www.revolution-energetique.com/le-cours-de-luranium-senvole-une-mauvaise-nouvelle-pour-notre-facture-delectricite/
Les pays ayant beaucoup misé sur les ENR sont les pays ayant un mix électrique beaucoup plus carboné et dont le prix de l’électricité est le plus élevé pour les consommateurs car le prix du KWh produit est sans rapport avec le prix TTC de la facture.
« Les pays ayant beaucoup misé sur les ENR sont les pays ayant un mix électrique beaucoup plus carboné et dont le prix de l’électricité est le plus élevé pour les consommateurs « Oui . ! Les Enr sont plus carbonées parce qu’elles demandent plus de besoins d’extractions des matériaux indispensables à leurs fabrications. Plus de transport parce qu’on en fabrique pas suffisamment sur notre sol. Mais lorsqu’elles sont en place, elles vont produire pendant des dizaines d’années des kilowatts. Sans production de polluant, sans déchets ,sans besoin d’eau et sans nécessiter la construction de centrales thermiques ou nucléaires . Et leurs… Lire plus »
C’est un article orienté, très pro nucléaire. Les français sont connus pour se gargariser avec leur nucléaire. Mais ils sont noyés sous les déchets et leur premier EPR en est déjà à 20 milliards d’euros. Entre contre vérités et propagande, on est dans le trend de ce magazine qui a clairement choisi son camp!
Noyer sous les déchets nucléaires !? Ou cela?
Par contre ce WE, inondations de production d’ENRi et bcp de prix négatifs ou à 0 en Europe… Qui va payer les prix garantis?
Noyé sous les déchets ?
C’est vrai qu’ils y a pas mal de propagande sur ce site.
la totalité des vrais déchets (les HAVL) pour 40 ans d’exploitation tiens dans l’équivalent d’un gymnase
Vos propos sont un peu caricaturaux. La gestion des « déchets » n’est pas insurmontable. Pour le coût de l’EPR, il faut préciser que c’est seulement une tête de série. l’Allemagne a dépensé et dépensera encore beaucoup plus pour sa transition sans pour cela beaucoup améliorer le contenu carbone de son électricité. Sa production d’électricité bas-carbone, ENR+nucléaire, était encore plus faible que les années précédentes. C’est la forte baisse de la consommation qui a permi de réduire ses émissions de CO2 de 10 %.
D’après le rapport de cours des compte » soutiens aux énergies renouvelables » les seules subvention directes au photovoltaïque décidées avant 2010 représentent 38 Milliards d’euro pour une production ridicule représentant 1/5 d’une tranche d’EPR! L’ensemble des engagements en soutiens aux ENR signés avant 2017 c’est 127 Milliards d’euros. Et ça continue. Ceci sans compter le cout nécessaire de mise à niveau du réseau électrique pour une production diffuse et fatale. Donc l’argument du cout de la filière EPR est bofbof!
Je ne sais pas si les carburants de synthèse ont de l’avenir, mais ils en ont certainement plus que l’importation d’hydrogène par bateau depuis l’Australie.
L’Allemagne a déjà raté sa pseudo transition énergétique.
Non même en Allemagne les carburants de synthèse n’ont aucun avenir. Ils s’agissait uniquement d’une posture politicienne du parti liberal actuellement au pouvoir pour dire qu’on a fait quelque chose pour les afficionado des Porsche 911 (dont le chef du parti liberal fait parti) Dans la pratique cet initiative est voué à l’échec n’aura absolument aucun impact. Au plus il s’agira de Bugatti ou d’autre supercar mais on parle ici tout au plus que quelques milliers de véhicules, donc absolument irrelevant pour le climat.
Vous n’en savez strictement rien, personne ne peut connaître l’avenir.
Aujourd’hui, ça n’est pas rentable comparé au carburant fossile, mais ça a peut être une possibilité de le devenir plus tard.
Surtout si c’est fait avec une électricité qui ne vaut rien car impossible à stocker en masse sur des longues durées contrairement au carburants fossiles.
Il n’y a pas besoin de s’appeler Nostradamus.
Ma boule de cristal, c’est l’équation économique: les carburants de synthèses ne seront jamais concurrentiels par rapport à une voiture électrique, tout le monde est d’accord là dessus. Donc soit les gouvernements subventionnent grassement, soit c’est mort. Et pour l’instant au niveau européen, c’est clairement mort.
Là où on ne peut faire autrement, du moins à moyen terme, c’est pour l’avion long courrier, donc c’est dans l’aéronautique qu’il y aura des subventions.
Vous n’en savez rien du tout et personne ne peut savoir à l’avance. La voiture électrique n’est pas rentable pour les constructeurs et les ventes s’effondrent maintenant que les aides gouvernementales commencent s’arrêter. Pas mal de constructeurs commencent à gueuler, surtout en Allemagne. Si le cout du pétrole ou des matières premières augmentent les prix des voitures électrique ne seront plus les mêmes. Et beaucoup, ne voudront pas ou ne pourront pas passer à l’électrique, soit parce que c’est trop cher à l’achat, soit parce qu’il ne peuvent pas charger chez eux, soit parce que ça ne corresponds pas à… Lire plus »
Pas rentable la voiture électrique? Il suffit de regarder les marges de Tesla qui ne produit que des voitures électriques où encore les constructeurs chinois… Alors oui les constructeur européens se réveillent tardivement maintenant parce qu’ils n’ont pas investis à temps dans des Gigafactories et sont complètement dépendants pour l’instant des batteries venant d’Asie, qui eux bien sur prennent leur marges. L’évolution dans les batteries n’est pas fini, aussi bien au niveau du prix que de la capacité. Il ne s’agit pas d’être devin, il y a des tonnes d’études passées sur le sujet qui se sont révélés correctes à… Lire plus »
Tesla a surtout bien profité des subventions gouvernementales.
Comme 100% des véhicules qu’ils produisent sont électriques, il y avait tous droit !
les choix allemands ne sont pas irréversibles. Déjà 52 % des Allemands étaient favorables à une prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, ajoutons à cela un probable changement de majorité aux prochaines élections et des centrales qui quoique arrêtées ont toujours leur autorisation d’exploitation
Non l’autorisation (Betriebserlaubnis) des dernières centrales à expiré en avril de l’année dernière. Pour certaines, les procédures les procédures de décontamination entraînant des dommages irréversibles ont déjà commencé.
Hâte de lire les commentaires pro/anti…
Perso, je me dis que cette erreur stratégique de l Allemagne est une aubaine pour nous français : notre production elec déjà très decarbonée, et avec un mix avec beaucoup de nucléaire et un potentiel enri important en cours de développement , trouvera facilement des débouchés et de la rentabilité là bas.
Tant qu’on peut exporter, mais avec l’électrification croissante la consommation va augmenter en France et sur le moyen terme les exportations vont baisser avant la mise en service du nouveau nucléaire.
Pas faux comme logique…
Par contre la France va de plus en plus être un pays de transit de l’électricité européenne entre Nord et Sud, qui ont des courbes de consommation différentes…
Donc export Brut en hausse mais Export net non
Et import Brut en hausse également…
D’autant plus que le nucleaire emet des dechet qui malheureusement n’ont pour le moment aucune continuité (merci les politique et leur decision de l’arret du projet astrid).
Pour les ENRi pas sur pour toutes (Hélas !)
Il risque d’y avoir beaucoup trop de PV par moment avec des prix européens « fous » et très variants- Cf ce WE…
« Hâte de lire les commentaires pro/anti… » Je suis un pro-….. Nous sommes en mars 2024. La transition énergétique s’étale sur plusieurs années. D’ici 2030 il peut se passer encore beaucoup d’événements ,dont plusieurs guerres régionales pouvant déstabiliser les marchés de l’énergie. D’ici 2030 on commencera à y voir plus clair. Cette transition se fera en plusieurs étapes. 2035 ne ressemblera pas à 2030, ni 2040 , ni 2050. A ce jour, je pense qu’il est beaucoup trop tôt pour tirer un bilan d’une transition qui ne fait que commencer. Le gros défi à relever sera celui du stockage. Stocker de… Lire plus »
D’ailleurs, en quoi consiste le concept de « transition energétique », et est-ce une réalité ?
« en quoi consiste le concept de « transition energétique », et est-ce une réalité ? » En théorie, il s’agit de se passer des énergies fossiles carbonées, au nom du climat. Enfin, c’est ce que les nobles Organisation « Non Gouvernementales » écologistes (W.. , Ox…, et leurs petits frères…etc… financés en sous-main depuis toujours par la CIA des USA) nous expliquent. Et par la même occasion se passer des technologies nucléaires , toujours au nom de l’écologie (elle-même toujours financée en sous-main par la CIA) surtout lorsque ces centrales nucléaires ne sont PAS fabriquées par des entreprises américaines (je répète…CIA). Le pire de tout… Lire plus »
A mon avis c’est un complot du deap state et je suis sur que le lapin de pâques y soit pour quelque chose. Mais chut, c’est un secret que seul les initiés connaissent alors je n’en dirais pas plus.