A l’heure où les approvisionnements en énergies d’origine fossile s’annoncent durablement perturbés, le renouvelable se présente comme une planche de salut encore trop étroite aujourd’hui. Plutôt que la contestation source de retards dommageables, une mobilisation générale est nécessaire pour développer de façon plus sereine et urgente, entre autres, la méthanisation, ainsi que l’éolien terrestre et offshore.
Petit rappel : le nucléaire
Bien que des opposants à certains projets pour développer les énergies renouvelables en fassent le rapprochement, la contestation contre le nucléaire n’est pas au même niveau que celle qui frappe la méthanisation et l’éolien.
Les risques qui sont dénoncés pour la source atomique également décarbonée peuvent peser sur des millions d’habitants, et un accident causer des dommages sur des durées très importantes. Les retards dans le programme EPR de Flamanville, par exemple, ont de quoi inquiéter à juste titre.
De façon positive, on peut se dire qu’ils vont permettre d’atteindre un très haut niveau de fiabilité au moment de la mise en service. Mais on peut aussi y voir une complexité dépassant les équipes qui se relayent sur le chantier normand. Avec la méthanisation et l’éolien, rien de tout cela. Et de l’énergie, il en faut bien aujourd’hui pour vivre.
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La pression sur les projets de méthanisation est parfois très palpable. Nous, journalistes, la ressentons parfois très fortement. Elle se traduit par le refus d’être interviewé de la part des porteurs de projets, et une communication tronquée de la part d’élus.
Ainsi lorsqu’il a été question de rendre compte de la future construction d’une station de bioGNV quelque part dans l’ouest de la France, bien acceptée a priori par la population… « Surtout ne dites pas qu’elle sera alimentée par le futur méthaniseur près d’ici, sinon demain je vais avoir des manifestants qui vont venir mobiliser les habitants contre l’ouverture du site de distribution en carburant vert », a-t-on déjà entendu à la rédaction.
Une crainte qui finit parfois par amener à un manque de transparence qui alimente de plus belle un cercle vicieux.
Le boum des prix du gaz pousse vers le charbon
L’AIE s’inquiète du niveau jamais atteint dans le monde concernant les émissions de CO2 du secteur de l’énergie : 36,3 gigatonnes en 2021, en hausse de 6 %. Parmi les différentes causes listées par l’agence, l’explosion des prix du gaz qui a poussé de nombreux pays à lui préférer le charbon.
En 2020, le prix moyen du kilo de GNV (gaz naturel pour les véhicules) a été de 0,92 euro, selon les chiffres du Comité national routier. L’année dernière, il est monté à 1,37 euro, et même à 2,15 euros en décembre. En 2022, les prix affichés aux distributeurs ont déjà dépassé les 3 euros.
En revanche, des stations associées à des unités de méthanisation vendent encore le bioGNV à 1,20 euro le kg, quasiment 3 fois moins cher que les prix maximum vus pour le carburant issu du gaz naturel fossile. Dans l’absolu, si aujourd’hui tout le réseau de gaz français était alimenté avec du biogaz produit sur le territoire, se chauffer ne serait pas la source d’inquiétude que nous connaissons aujourd’hui.
Quels sont les reproches formulés contre la méthanisation
Odeurs, trafic routier et état des routes, dégradation du cadre de vie et de la valeur des biens immobiliers, explosion, pollution accidentelle sont les oppositions généralement formulées par les détracteurs de la méthanisation. Nous sommes bien loin du niveau des risques du nucléaire.
Les odeurs, quand il y en a, sont moins élevées que l’épandage du lisier, et les porteurs de projets travaillent ce point. Le trafic routier n’est pas nécessairement plus important. Dans de petites exploitations, il peut prendre la place de la collecte du lait.
Des incidents, il y en a eu. Comme l’incendie vite maîtrisé à Plouvorn (29) en juin 2019, ou le déversement accidentel en août 2020 de déchets organiques dans l’Aulne à Châteaulin, Finistère également. Des enseignements ont été pris de ces épisodes malheureux pour qu’ils ne se reproduisent plus.
Le risque zéro en matière d’énergies fossiles ou renouvelables n’existe pas. Mais un accident sur un méthaniseur local aura potentiellement moins de conséquences que sur un gazoduc de type Nord Steam 2 dimensionné pour faire passer chaque année plus de 110 milliards de m3 de gaz naturel.
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Les éoliennes terrestres et offshores sont liées par de mêmes courants de contestations. Les installations au large des côtes devaient en particulier régler les oppositions visant celles qui se dressent dans les terres. Quand il s’agit de faire évoluer la législation et les projets pour que les grandes dames du vent ne jouent pas sur la santé des riverains, c’est bien et c’est nécessaire.
Quand le rejet a pour unique raison qu’elles vont gâcher le paysage ou boucher la vue sur l’infini de la mer, ce n’est tout simplement pas raisonnable dans le contexte actuel de flambée des prix du kilowattheure des énergies fossiles.
N’oublions pas qu’il faut parfois des délais très importants entre le début des projets et les mises en service. Pour exemple le début des appels d’offres concernant l’éolien offshore qui date de 2011, alors que les premières machines ne devraient tourner que cette année, en commençant par le parc de Saint-Nazaire (44).
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Que vaut-il mieux : développer des projets de production d’énergie à l’échelle locale qui aident à l’indépendance du pays en la matière et à la maîtrise des prix ? Ou continuer à s’approvisionner en sources fossiles auprès de pays qui ébranlent parfois l’équilibre géopolitique et sont la cause d’une flambée des coûts pour se chauffer, se déplacer, se nourrir, et s’équiper ?
Que pèse la modification du paysage face à cela ? Doit-on s’émouvoir de percevoir au loin des éoliennes qui, visuellement, ne mesurent que quelques millimètres depuis les plages, y compris à partir de celles du débarquement. Ne vaut-il pas mieux accorder à ces mâts à hélice le symbole d’une certaine combativité au nom de la souveraineté nationale.
Beaucoup d’anciens résistants de la Seconde Guerre mondiale qui sont venus témoigner dans les écoles de leurs actes héroïques n’ont pas hésité à appeler les élèves au discernement et à faire en sorte que leur pays reste le plus possible libre et sûr. Se rassembler autour des valeurs pour une vie durable en fait partie. Ces grands témoins se sont souvent montrés très clairs sur le sujet. Ne nous trompons pas de combat !
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En toute fin d’année dernière, Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a mis nettement en cause les opposants au renouvelable dans le retard pris en France. « Si on avait suivi la feuille de route des énergies renouvelables telle qu’elle était prévue il y a deux ans, on n’aurait pas de crise », a-t-il estimé un peu avant Noël 2021, lors du colloque annuel de l’Union française de l’électricité.
Dirigeant une organisation indépendante, il a pu se permettre d’ajouter : « Refuser une éolienne parce que ce n’est pas beau, c’est irresponsable ».
Depuis, l’actuelle crise ukrainienne rend encore plus délicat l’approvisionnement en énergie. Les 3 gigawatts supplémentaires, qui auraient permis selon le dirigeant de la CRE d’éviter la flambée des prix des carburant, du gaz et de l’électricité, ne suffiraient certainement plus pour échapper à cette crise.
Minorité
Ce qui apparaît rageant, c’est qu’aujourd’hui ces hausses sur les prix sont subies par tous les Français alors que les opposants aux énergies renouvelables sont minoritaires.
Un sondage effectué par Harris Interactive chiffrait à 27 % la part des habitants de l’Hexagone qui auraient une mauvaise image de l’énergie éolienne. Parmi ceux qui ont une résidence principale ou secondaire à moins de 10 km d’un parc peuplé de grandes dames du vent, 89 % jugeraient le développement de l’éolien nécessaire.
Une autre enquête d’Opinion Way pour CVE montre que 71 % des sondés estimeraient que la méthanisation permet de préserver et de créer des emplois au niveau local. Ils seraient même 89 % à penser qu’une meilleure valorisation des déchets aurait un impact positif sur l’environnement.
Selon les chiffres communiqués par le Syndicat des énergies renouvelables en février dernier, même en Bretagne, où les contestations se sont multipliées ces derniers mois, 65 % des résidents seraient favorables à l’éolien terrestre, 63 % aux parcs offshores, et 81% au développement de la méthanisation dans leur région.
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Aujourd’hui, en Allemagne, à 17h, le PV + eolien, 120 GW de puissance installée à produit moins que les 4 GW de nucléaire restant
Merci et au revoir.
Hier pardon
500gCO2/kWh… Ca fait peine à voir.
pas de probleme pour les allemands. Ils ont un reseau electrique plus sur et fiable que le reseau français ( voir chiffres de l UE en 2020). Comme ils sont interconnectes avec la Norvege ( chateu d eau de l Europe), ils recupernt simplement l exces d energie produite les autres jours….
[NDLR : ce commentaire a été supprimé car il diffuse des informations fausses ou trompeuses]
Personnellement, je vis en pleine campagne. Quand nous avons vu arriver les premières éoliennes en Lorraine où je résidais il y a une bonne vingtaine d’années, nous l’avons vécu comme une véritable fête. Elles étaient souvent un point de rencontre pour nos randonnées. A l’époque, le bruit qu’elles émettaient, en particulier au pied ou très proche, était franchement désagréable. Ca a bien évolué heureusement de ce côté. Dans la Meuse, en particulier entre Verdun et Bar-le-Duc, les éoliennes ont été implantées idéalement dans les champs de culture. Elles ne risquaient pas de déranger beaucoup de monde. Elles ne faisaient pas… Lire plus »
Le paragraphe qui isole le nucléaire sous prétexte qu’il serait prétendument « plus risqué » est à côté de la plaque, surtout quand l’article vend à côté la méthanisation comme sujet qui ne devrait pas être protesté… Le nucléaire fait autant de morts par TWh (accidents inclus) que l’éolien ou le solaire, 40 fois moins de morts que le gaz et 350 fois moins que le charbon (pour le lignite, ça monte même jusqu’à 400). Toute manifestation qui aurait lieu pour bloquer un projet nucléaire alors qu’on a encore des fossiles dans notre mix de consommation induira, de fait, des morts supplémentaires… Lire plus »
Attention : qu’on ne se méprenne pas sur mes propos. Tout d’abord, ayant habité longtemps en Lorraine pas très loin de Bure et du fameux laboratoire d’enfouissement, je ne suis pas un supporter de la technologie. Nous savons tous ce qu’un incident peu provoquer. Nous en avons eu l’exemple 2 fois par le passé et de manière très explicite. Pour la méthanisation, l’usage que j’en vois prioritairement, c’est en injection sur le réseau de gaz et pour la mobilité. D’où, au contraire, une très grande cohérence pour moi d’être favorable au développement des énergies renouvelables, y compris la méthanisation, et… Lire plus »
Je me doute bien que pour avoir une position aussi contradictoire sur le sujet, vous devez avoir un biais antinucléaire. Le fait que vous ayez habité près de Bure explique votre biais, il ne le justifie pas. (Combien de morts ont été causés par ce site d’enfouissement, exactement ? Combien de morts ont été causés par le réacteur naturel d’Oklo ? 0) Un incident ne provoque rien par définition, ce qui peut causer des victimes via contamination c’est un accident de niveau 4 ou plus sur l’échelle INES. Et en effet, nous avons eu des exemples des pires accidents qui… Lire plus »
(Sur le nombre de morts par filière : https://ourworldindata.org/safest-sources-of-energy
Vous noterez le taux de mortalité associé à la biomasse…
Les sources scientifiques sont précisées dans l’article)
Bonjour Ils sont bien beaux les donneurs de leçons. Je travaille dans une ville (Gaillon, Eure) dans laquelle cela sent régulièrement mauvais. Pas juste une petite odeur de temps à autre, mais une odeur âcre et persistante à en être mal. Par ailleurs, il est facile quand on habite en ville d’être pro methaniseur. Ils sont en train d’en installer un à un kilomètre de chez moi, mais il servira à alimenter la ville qui se trouve à 15 kilomètres alors que les riverains n’auront pas accès à ce biogaz! Les râleurs demandent simplement à avoir eux aussi accès aux.benefices… Lire plus »
Gaillon, je connais assez bien, mes parents ayant été sur Gisors et Les Andelys. Pour rebondir sur votre message : j’habite en pleine campagne, dans une ancienne ferme entourée de champs. Il y a un projet de méthaniseur proche de chez moi, et j’applaudis. Je connais l’odeur du lisier que je subis bien sûr très régulièrement, mais aussi celle des substrats qui sont épandus à la place dans les champs quand il y a une unité de méthanisation proche. Il n’y a pas photo : ça sent beaucoup moins et bien moins longtemps. Pas besoin d’enlever en catastrophe le linge… Lire plus »
Et donc ? Comment faire pour que la majorité silencieuse soit entendue de la minorité qui gueule très fort ? Personnellement, j’ai mis du PV chez moi, j’investis en crown founding… mais je n’ai pas envie d’aller me friter avec les pêcheurs bretons ou les chasseurs de la Sainte-Victoire !!!
Je pense qu’une partie de la solution est législative. En France, la plus grosse part des retards des chantiers éoliens vient des recours de riverains. De ce que je comprends, en Allemagne ces délais sont bien plus courts et les recours souvent rapidement expédiés, ce qui permet un déploiement in fine plus rapide.
bravo . Seul detail, le nucleaire mets 12 ans au minimum a etre construit. On est loin de l urgence actuelle vue le guerre en ucraine.il nous faut des energies pouvant etre en fonctionnement en 2 ans maximum. D ou methanisation , solaire et eolien en premiere ligne. Ensuite, peut etre nucleaire dans 15 ans.
En revanche, continuer d’exploiter les centrales existantes ne met pas 12 ans, ça en met 0. Il serait donc de bon ton que les pays européens concernés cessent de fermer stupidement des CNPE en état de fonctionnement, comme l’ont fait les Allemands depuis 10 ans, comme le prévoient de faire les Belges, et comme l’a fait le gouvernement Hollande en fermant Fessenheim.
C’est bien mignon de dire après coup que c’est trop tard, mais dans ce cas il faut assumer que c’était une énorme erreur que de faire fermer ces centrales, et arrêter immédiatement les mesures en ce sens.
Non, les projets de fermentures devaient en France s’accompagner pour Fessenheim de la disponibilité de l’EPR qui a finalement (et ce n’est pas fini) accumulé 11 ans de retard et de mensonge en mensonges Fessenheim en serait à produire illégalement depuis déjà 4 ans aujourd’hui sans avoir fait les mises à niveau nécessaires pour la 4em visite qu’il n’a finalement pas passé et hors délai de deux ans quand il a été arrété! Merci aux mensonges et promesse visant à forcer la main du gouvernement de M. Levy Pour les autres fermetures planifié, même tromperie,lors de la cop21 de 2015… Lire plus »
Vous ne savez clairement pas de quoi vous parlez… L’exploitation de Fessenheim n’avait rien d’illégal et l’ASN était favorable à ce qu’on continue de l’exploiter. Ce n’est pas pour rien que l’État doit dédommager EDF pour le manque à gagner dû à cette fermeture purement politique. Si la centrale n’était pas exploitable de manière sûre, l’État n’aurait pas à rembourser 1€. Tout le reste de votre réponse est à 100% hors-sujet. Oui les EnR mettent du temps à déployer, et devraient être davantage financées. Et donc ? En quoi ça justifie de fermer des CNPE en État de fonctionnement ?… Lire plus »
Au-delà de 40 ans l’exploitation impliquait la 4em visite decenale et les deux reacteurs ont fonctionneé deux aus au-delà de la limite légale…. ils étaient donc officiellement dans l’illégalité et c’est sur la foi des mensonges de Levy quant à la disponibilité de l’EPR que le gouvernement a accepter de les faire continuer à produire CONTRE l’AZVIS de l’ASN, jusqu’à ce que celle derniere finisse par demander à quoi elle servait ? Le reste est un baration que les nucléophiles comme vous se racontent. Le dédomagement n’a rien à voir dans cette exploitation illégale il était déjà conclu lors de… Lire plus »
À quoi elle servait ? Au hasard, à ne pas faire tourner plus d’un GW de charbon cet hiver ? Mais c’est vrai que pour les antinucléaires, les morts de la pollution atmosphérique et les émissions de CO2 ça passe au second plan… Je vous laisse me fournir le rapport de l’ASN qui corrobore vos propos, qui sont a priori contradictoire : Pas besoin de faire de deal impliquant un dédommagement s’il suffit de faire appliquer la loi pour faire fermer la centrale (au passage, pas besoin de fermer quoi que ce soit s’il suffit de passer la quatrième visite… Lire plus »
Pour passer la visite de 4em decenale les lise à niveau correspondant aux normes de sécurités qui lui sont contemporaines doivent être préalablement effectuées, ce n’est pas une simple visite de courtoisie.
Et si vous savez compter jusqu’à 40 la reponse se lit dans les dates de mises en service et la réponse est là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_réacteurs_nucléaires_en_France
De mon côté, toutes les sources que je trouve montrent plutôt que l’ASN avait un avis favorable à la continuité d’exploitation de la centrale : https://www.lesechos.fr/2016/03/lasn-repond-a-lallemagne-sur-la-surete-de-la-centrale-de-fessenheim-203581 « Pour nous à l’ASN, aujourd’hui, du point de vue de la sûreté nucléaire, il n’y a pas de raison de fermer la centrale de Fessenheim », a indiqué Sophie Letournel. « Après, il y a des décisions de politique énergétique qui relèvent du gouvernement et qui peuvent conduire à des choix différents », a-t-elle ajouté. « Fessenheim est tout à fait dans la moyenne de l’appréciation que l’ASN porte sur les centrales nucléaires françaises – c’est-à-dire que c’est… Lire plus »
Elle devrait d’abord mise au niveau sécurité qui lui aurait permi de passer avec succès la 4e décennale, le reste c’est du pipo de comptoir
Mise à niveau qui avait déjà débuté avant la décision politique (comme on l’a vu) de fermer la centrale.
Le « pipo de comptoir » ça ne permet pas d’obtenir compensation. Vraisemblablement, l’ASN a montré que la centrale serait restée exploitable si la décision de la fermer n’avait pas été prise.
La réalité, c’est que l’exploitation des CNPE existantes est le moyen le plus rentable d’éviter l’émission de grandes quantités de CO2 (c’est d’ailleurs montré dans le rapport RTE). S’en passer par dogmatisme, c’est du suicide climatique.
C’est faux, cette mise à niveau n’avait pas été faites, il aurait fallu être stupide pour la faire alors qu’elle devait être la premere à fermer. Vous croyez qu’EDF avait les moyens de la faire pluseurs années avant qiue ce ne soit necessaire ? Vous racontez vraiment n’importe quoi ! La derniere qui avait été faite était celle des trente ans.
Feissenheim, forte de 2 milliards de mise à niveau récente, était la centrale française la plus opérationnelle au moment de son arrêt. C’est simplement criminel d’avoir jeté aux orties ce bien commun essentiel. Notre pire ennemi, suivez mon regard, doit être satisfait.
Un projet de méthanisation c’est bien 5 ans….
C’est moins de deux ans + délai afministrativo-judiciaires
Merci pour cet article qui remet les choses à leur place. Marre des râleurs qui sont contre par principe alors que l’heure est grave.
Ça s’applique d’ailleurs aussi aux antinucléaires, malgré les excuses et pirouettes que l’article fait pour justifier cette incohérence de leur part…