Avec 22,1 % de renouvelables dans la consommation finale d’énergie, l’Europe a dépassé son objectif.
En 2009, l’Europe avait fixé à chaque Etat membre un objectif à atteindre fin 2020 en ce qui concerne la part des renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie. Eurostat, l’institut européen de statistique, vient de révéler les résultats : tous les pays ont atteint et même souvent dépassé leur objectif, sauf un : la France !
Lorsqu’en 2009, la Commission avait fixé dans une directive la part d’énergie renouvelable que les différents Etats membres devaient atteindre en 2020, elle avait évidemment tenu compte du potentiel et des ressources de chaque pays.
Avec son très long littoral favorable au développement de l’éolien offshore et des autres énergies marines, ses massifs montagneux propices à la production d’énergie hydroélectrique, sa façade méditerranéenne bien ensoleillée et son domaine forestier étendu qui permet l’exploitation d’importantes ressources en biomasse, la France figurait parmi les élèves les plus favorisés. Elle s’était vu attribuer un objectif de 23 %, lequel a été inscrit dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, entrée en vigueur en 2015.
Objectif européen : 20%
Était-il ambitieux ? En tout cas, d’autre pays comme la Suède (49%), la Lettonie (40%), la Finlande (38%) ou l’Autriche (34%) devaient viser beaucoup plus haut. A l’inverse, la Belgique, par exemple, ce plat pays chanté par Jacques Brel, « avec son ciel si gris qu’un canard s’est pendu » (sic) et sa forte densité de population qui ne laisse pas beaucoup de place entre les villes et les villages à l’implantation de parcs éoliens, avait reçu un objectif plus modeste : 13%.
Au total, le but fixé pour l’ensemble des Etats membres était de 20%, juste en-dessous de la mire française.
Précisons, s’il le faut qu’il s’agit bien ici de la consommation finale brute d’énergie, donc pas seulement de la demande en électricité mais aussi de l’énergie consommée par les industries, l’agriculture, les transports, le chauffage des bâtiments, etc.
L’Union a dépassé son objectif …
La proclamation des résultats s’est faite quelque peu attendre, mais Eurostat, l’institut européen de statistique, vient enfin de dévoiler les bilans. Avec 22,1 % de renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie, l’Union européenne dans son ensemble a dépassé son objectif.
Vingt-trois pays ont fait mieux, voire beaucoup mieux que ce qu’il leur avait été demandé. Au premier rang figure la Suède, où les énergies renouvelables représentent 60% des consommations énergétiques. En Finlande et en Lettonie, la part des énergies renouvelables a dépassé 42% en 2020, en Autriche 36% et au Danemark 32%.
… mais la France échoue !
Trois pays ont tout juste réalisé le but assigné : la Belgique (13% de renouvelables en 2020), les Pays-Bas (14%) et la Slovénie (25%). Un seul pays, la France, a échoué, on peut même dire « lamentablement » : 19,1% d’énergies vertes au lieu de 23%, ce qui constitue en outre une infraction à la loi votée en 2015.
Championne du nucléaire, la France est donc bel et bien le cancre de la classe européenne en matière d’énergies renouvelables. N’y aurait-il pas comme une relation de cause à effet ?
À lire aussi Lenteur dans l’éolien en France : Barbara Pompili se mouille
Notons qu’en dehors des frontières de l’Union, d’autres pays européens se distinguent encore mieux : en Islande, la part des renouvelables dans la consommation finale d’énergie dépasse 83%, en Norvège 77%, en Albanie 45% et au Monténégro, 43%.
À lire aussi Les énergies marines poursuivent leur progression en Europe
Commentaires
pauvre Jacques Brel, "qu"un canard s'est pendu" mon dieu ....
A une petite barre près, il avait tout bon .... mais l'idée qu'un canard puisse se pendre de desespoir me plait autant que celle de se perdre dans le brouillard. Il y a des poëtes qui s'ignorent.
L'Europe encore une fois se trompe d'objectif ? Puisque si l'on veut réduire les énergies noires ,nucléaire compris, c'est pas en développant la production en dehors de périodes de consommation qu'on va y arriver. Mais bien en faisant en sorte, que cette production puisse être fournit lorsque les besoins s'en font sentir ? Hors, ceci est tout à fait possible, pour peu qu'on sache avec quoi et comment faire. Et c'est là qu'on attend les propositions de l'Europe ?
Précisément le nucléaire comme l'éolien développent l'énergie n'importe quand et pas durant les périodes de consommation !
Seul le solaire produit a coup sûr quand on en a le plus besoin.
Pour les deux autre il faut stocké ce qui est produit en période de moindre besoin pour le ressortir dans les périodes de plus grands besoins.
Si on compense la variabilité des Enr avec l’électricité fatale on élimine l’intermittence et on pilote l’énergie. Ca permet de supprimer tout ce qui ne sert plus et on développe ce qui nous est utile. Rien que le gaz c’est 11 milliards /an. On en ferait des infrastructures avec cet argent .
Le solaire quand il fait nuit ou quand les conditions météo ne lui sont pas favorables ,pas plus que les autres énergies ne sauraient produire suffisamment sans stockage préalable ? Surtout si on rajoute le véhicule électrique !
le solaire est une énergie à part, la seule qui est assurément produite quand on en a le plus besoin
Quand les productions variables solaires ou éoliennes sont faibles ou nulles, ce n'est pas d'un stock d'énergie qui a été stockée dont on a besoin, mais d'abord d'une solution de remplacement et celles-ci ne manquent pas, entre l'hydraulique, la géothermie, et surtout la bioénergie nous avons déjà de quoi faire. Le stockage c'est pour ce que l'on produit de façon surabondante et nous en sommes encore loin, et à partir de là lorsque ce palier sera atteint les solutions ne manquent pas à partir de l'électricité exédentaire on peut produire différents gaz qui sont des énergies stockables aisément et disponibles en permanence. Ces énergies stockées depuis les surabondances seront alors en concurence avec les variables pilotables déjà cités, plus les nouvelles formes isssues des énergies marine aujourd'hui embryonaires mais qui deviendront matures un jour sans que cela relève du miracle.
"Le stockage c’est pour ce que l’on produit de façon surabondante et nous en sommes encore loin," ?
C'est là que tout se monde se trompe ! Parce que ce sont les stocks qui permettent d'augmenter la densité énergétique .Donc d'augmenter le temps pendant lequel on va pouvoir produire avec la même quantité d'énergie.
Pensez à ce que serait un stock de pétrole brut tiré fraichement de son puits sans la machine qui permet son raffinement ? Puis la machine qui va brûler le produit tiré de ce raffinement ? Ou quelle serait l'énergie qu'on pourrait tirer de l'uranium sans son enrichissement et sans la machine qui produira son énergie ? Idem pour tout le reste..
"Quand les productions variables solaires ou éoliennes sont faibles ou nulles, ce n’est pas d’un stock d’énergie qui a été stockée dont on a besoin, mais d’abord d’une solution de remplacement "
Une solution de remplacement ça s'appelle du stockage !
C'est ce qu'on fait avec l'hydraulique....quand on dispose de suffisamment d'eau ? L'été c'est pas toujours possible ? Quand à la géothermie, elle présente aussi des risques car percer la roche chaude peut aussi provoquer des accidents graves comme des tremblements de terre ou des coulée de boue ,https://fr.wikipedia.org/wiki/Volcan_de_boue_de_Sidoarjo
Bien sur que les accidents arrivent.... il y a eu Fukushima aussi par exemple, avec de bien plus graves conséquences.
Cela ne s'appelle pas nécessairement du stockage, la bioénergie ce n'est du stockage si ce n'est une énergie potentielle stockée dans les végétaux, mais alors le nucléaire est aussi du stockage, celui de l'énergie emmagasiné dans l'uranium et comme pratiquement toutes les forms d'énergie, celle stockée dans l'énergie cinétique du vent, celle dans les photons de la lumiere.... Quand on parle de stockage on fait surtout allusion a une forme dynamique d'énergie dont on aurait pas eu besoin au moment ou elle était matérialisée et que l'on aurait stocké sous une forme dite stocka*ble pour la réutiliser ultérieurement
Donc quqnd les variables manquent du puissance ce dont on a besoin n'est pas d'un stocke d'énergie mise ne conserve précédement mais d'une énergie de remplacement, celle stockée antérieurement n'étant qu'une des possinbilité pour le remplacement.
Stockage, facteur de charge et de disponibilité.
Sans les stocks toutes les énergies seraient intermittentes !
Et le seul fait de transformer la matière pour obtenir des stocks, occasionne des pertes plus ou moins importantes suivant la nature de l’énergie choisie.
L’intérêt d’une analyse préalable consiste donc, à mesurer toutes ces étapes pour adopter le système énergétique qui présentera le plus d’avantages pour obtenir le produit final, l’électricité.
Donc, avant d'aborder la question de la disponibilité des énergies, Il convient de préciser ce qu’est un stock, comment l’obtenir et avec quoi, pour en définir les contraintes ? Parce que ce sont ces contraintes qui déterminent le prix de l’énergie stockée. Et que, partant de ce constat, aujourd’hui, par comparaison avec l’existant, on peut envisager, à partir des technologies existantes, de nouvelles formes de moteurs, ne dépendant plus ni de l’énergie fossile, ni du nucléaire.
Mais d’abord, il faut se mettre d’accord sur les termes à employer pour considérer deux sortes d’énergie ? Puisque qualifier une énergie de renouvelable n’a pas de sens, vu que toutes les énergies peuvent être renouvelées, soit en creusant le sol, soit en exploitant les forces écologiques que la terre nous offre.
Les énergies noires (pétrole, gaz, charbon, uranium, bois, géothermie) C'est une quantité d’énergie qu’il faut extraire du sol pour être transportée et transformée en permanence, afin de pouvoir créer des stocks utilisés par des machines capables de piloter la production de l’électricité.
Les énergies blanches (chaleur, eau, vent, lumière, marée, houle, etc.) C’est l’énergie qu’on tire d’une force naturelle par une construction capable de produire de l’électricité .Cette force électrique peut donc être transformée afin de produire des stocks utilisables par des machines capables de piloter la production de l’électricité.
Pour la petite histoire, l’âge d’or des énergies noires à sans doute commencé avec la découverte du feu, puis de la vapeur, puis du moteur à explosion, de la radioactivité et enfin de la fusion. Avec à chaque fois de nouvelles conceptions moteurs, issue des mêmes principes, chaleur/pression.
Au regard de l’histoire et par comparaison avec la facilité avec laquelle on peut produire une force à partir des énergies blanches, notamment une voile, on aurait pu penser que les énergies noires, vue leurs dispersions, leurs contraintes d’extraction, de transport, de transformation, de pollution, de limite économique, deviendraient minoritaires à l’utilisation ? En réalité il n’en a rien été, puisque les énergies issues des forces naturelles, semblaient sans doute moins constantes et moins denses énergétiquement ? D’un autre coté si elles sont moins constantes, elles sont bien plus abondantes, parce que présentent partout sur terre. Et question densité, elles peuvent surpasser tout ce qu’on peut imaginer en principe machine. Pour s’en rendre compte Il suffit de mesurer la force qu’il faudrait produire pour égaler les dégâts une tempête ou un torrent de boue. De plus, contrairement aux énergies noires, du fait qu’elles peuvent produire pendant des années sans apport constant de carburant, elles ont une action très faible sur l’ensemble des pollutions terrestre,. Ce qui n’est pas rien, vu les problèmes de réapprovisionnements, donc de coûts, que cela pose en matière de transport (trains, bateaux, camions, réservoirs, distribution, main d’œuvre), de transformation (raffineries, la Hague, Cigéo). De l’hyper concentration des usines de production et des couts faramineux qu’elles réclament pour fonctionner. Qui pose ensuite le problème des coûts d’acheminement, de distribution, d’entretien, de réparations après sinistres, etc. (câbles, pylônes, poteaux fils, etc.), ajouté aux risques, qui contraint l’exploitant à multiplier la sécurité, sans être jamais sûr de rien ? Alors qu’éolien et photovoltaïque même avec une densité moindre, sont seules à pouvoir prétendre nous sortir de la dépendance (dépendance qui nous prive d’une centaine de milliards/an rien qu’en approvisionnement), en associant production/ stockage/ fourniture électrique/hydrogène. Néanmoins, certains pourront se plaindre à juste titre du peu d’efficacité de ces technologies ? Ce qui restera vrai tant qu’on s’évertuera à croire qu’elles ne se stockent pas ? Alors même que c’est tout à fait possible ,sans avoir recours aux batteries ou à l’hydrogène, avec un rendement autrement plus important ,sous réserve de savoir avec quoi en comment s’y prendre.
La question n’est donc plus de savoir si l’on continue avec les énergies noires, mais plutôt comment faire avec les énergies blanches pour supprimer l’intermittence, autrement qu’en les stockant. Ce qui permettrait leurs pilotages, tout en résolvant la question des réapprovisionnements qui dans un premier temps pourrait nous libérer des centrales à gaz, à charbon ou à pétrole. Donc des coûts que le maintien de ces infrastructures impose à la société.
Constituer des stocks.
Du fait que l’Electricité ne se stocke pas, on doit donc transformer la matière première pour pouvoir piloter la demande, afin de ne pas manquer d’énergie au moment des besoins ? C’est la raison pour laquelle on crée des stocks avec le pétrole, le gaz, le charbon, le bois, les déchets végétaux ou l’uranium.
Mais aussi avec l’eau (les barrages, les STEP), avec l’air comprimé (les volants d’inertie, les CAES), le gaz (l’hydrogène, le méthane), la chimie (les batteries, les super condensateurs), la chaleur (géothermie, sel fondus), et d’autres qui dépendent de l’innovation.
Lister les contraintes économiques des stocks permet d’évaluer le cout de l’énergie finale. Ces coûts peuvent s’évaluer à partir de ces besoins non exhaustifs : 1) De la façon dont ont imagine un moteur, à la façon de se procurer son énergie ?
2) De la recherche des sources d’approvisionnement, de leurs contraintes sécuritaires et aux accords internationaux qui règlent ces échanges.
3) Des méthodes d’extraction adoptées, aux besoins mécaniques et matériels à créer, de la main d’œuvre et des matériaux nécessaires pour faire, aux contraintes environnementales du pays.
4) Des besoins d’énergie pour faire fonctionner ces moyens mécaniques, aux capacités d’approvisionnements constant de ces besoins en moyens humains, matériels et énergétiques.
5) Du volume total de main d’œuvre, de ses coûts et du temps nécessaire pour rentabiliser le travail d’extraction et l’amortissement des outils nécessaires pour pouvoir faire.
6) Des outils de stockage temporaires et des besoins de transport à construire (trains, bateaux, équipages) pour distribuer la matière première.
7) Des méthodes et des couts de construction des usines de transformation, à leurs capacités de production d’énergie pour assurer la constance de la production électrique.
8) Du coût de gestion des usines, aux nuisances qu’elles produisent, (bruits, odeur, chaleur, vapeur, gaz, polluant, poussières, fumées) augmentées des coûts nécessaires pour les réduire ou les éliminer.
9) Des volumes de déchets produits, de leurs recyclages éventuels, du nombre d’infrastructures et de main d’œuvre nécessaires dans le temps pour les réduire ou les éliminer.
10) De notre capacité à devoir et à pouvoir faire, dans des limites économiques permettant à chacun l’appropriation de ces énergies.
11) De la chaine des pollutions différentes qui résulte de toutes ces opérations, des effets de ces pollutions sur l’incidence des maladies , dans le monde, sur la totalité des organismes vivants.
12) De notre capacité à pouvoir traiter pour guérir toutes ces maladies, dans toutes les branches du vivant.
13) Des catastrophes « naturelles » dont nous ne maitrisons ni les incidences, ni les interactions, ni les coûts (145 000 morts et 520 milliards d'euros dépensés en 20ans dans l’Union Euopéenne )( Catastrophes naturelles : les pertes humaines et financières en Europe ont été chiffrées (actu-environnement.com)) qui peuvent découler des opérations d’extraction ( Deepwater horizon- Sidoarjo - séisme de Lorca- etc) du transport (Torrey canyon - Amoco cadiz- Exxon Valdez- etc.) des rejets de la transformation (La Hague - raffineries- etc.) du stockage (Fayzin - AZF- Lubrizol- etc.) des déchets ( http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post%2F2014%2F05%2F25%2FUSA-%3A-une-catastrophe-nucl%C3%A9aire-en-cours-%C3%A0-655-m%C3%A8tres-sous-terre-au-centre-de-stockage-de-d%C3%A9chets-radioactifs-WIPP) ou de l’utilisation de l’énergie finale (réchauffement-sécheresses- invasions et disparitions d’espèces-etc. )?
Prendre la mesure de l’ensemble de ces contraintes pour définir une bonne fois pour toute l’énergie à adopter, serait assurément plus juste que de se contenter de comparer les performances des outils utilisant une énergie transformée, en lui affublant des mérites et des qualités tout à fait discutables, qu’il conviendrait de pouvoir comparer ? D’où ce début de tableau qui n’est certainement pas exhaustif !
"Puisque qualifier une énergie de renouvelable n’a pas de sens, vu que toutes les énergies peuvent être renouvelées, soit en creusant le sol, soit en exploitant les forces écologiques que la terre nous offre. "
C'est faux la Terre n'est pas inépuisable et ce qui en sort et qui est transformé en chaleur ne se renouvellera pas dans un delai suffisant concernant les fossiles, et ne se renouvellera jamais en ce qui concerne l'uranium qui est le corps chimique le plus rare de la planète.
"C’est faux la Terre n’est pas inépuisable et ce qui en sort et qui est transformé en chaleur ne se renouvellera pas dans un delai suffisant concernant les fossiles, et ne se renouvellera jamais en ce qui concerne l’uranium qui est le corps chimique le plus rare de la planète."
Même si je suis d'accord avec vous pour dire que certaines choses ne sont pas renouvelables, lorsqu'on évoque ce sujet nous sommes bien obligé de tenir compte de la situation actuelle. D'un autre côté si l'on devait tenir compte de tout ce qui peut changer dans l'avenir, même l'eau des barrages ,donc celle qui sert au fonctionnement de nos centrales pourrait devenir épuisable. D'où cette qualification des énergies plutôt en fonction de leurs pouvoirs de nuisances.
Exactement ! Heureusement qu'on le solaire pendant les fameux pic hivernaux entre 17h et 21h, période où nous en avons le plus besoin
🤭.
Continuez avec votre ami Christophe a vous ridiculiser et nous divertir 🤡🤡
C'est vous qui vous ridiculisez.... le pic, que ce soit hivernal ou en été, est de 8h le matin à 17h en semaine lorsque l'activité économique est au plus haut et c'est une courbe à pente douce centrée sur midi. le pic de 19 heure en hiver est totalement artificiel et conditionné par le chauffage électrique pour répondre aux besoins exclusifs du nucléaire,. passé 18h l'activité economique est en train de s'arréter et les gens rentrent chez eux et s'empressent de remettre le chauffage en marche, ce qui tombe bien pour le nucléaire qui produit toujours la même chpose avec son premier client qui a baissé le rideau... Lorsque les habitations seront chauffées au solaire en journée, il n'y aura plus ce pic artificuel de 19 heure, et la nuit il ne sera plus question que d'entretenir la chaleur accumulée dans la journée avec des pompes à chaleur et pas les grilles pain-radiateurs d'aujourd'hui au bénéfice exclusif du nucléaire qui ne sait pas quoi faire la nuit de sa production..... Vous êtes de ceux qui prouvent qu'un canard ne vole pas parce que vous lui avez coupé les ailes sans faire la relation de cause à effet.
Premier pic entre 7h30 et 13h, deuxième pic en soirée entre 18h30 et 20h. Mea culpa, c'est vrai que le 1er est un peu plus grand en général (de qq %).
Chauffage au solaire, mais bien sûr... C'est donc quoi la différence avec aujourd'hui ? A moins que vous vouliez dire production d'électricité avec des PV qui permettent à des pac de fonctionner en journée pour surchauffer les habitations. La, je comprends.
Pour le nucléaire la nuit, je vous rassure, il sert très bien à absorber la conso minimale, surtout quand on aura plein de VE a recharger la nuit (vu qu'on parle de futur). D'ailleurs, vous pouvez voir en ce moment que les centrales à gaz fonctionnent au taquet aussi la nuit, preuve que l'énergie provenant du nucléaire n'est pas suffisante
Cessez de faire l'âne, celui correspondant à la période d'activité économique dure pres de 4 fois plus longtemps que celui de la remise en chauffe des logementst qui n'est qu'un pointe et pas un plateau comme le précédent, et seulement en hiver en plus. Et la partie haute de consommation c'est même 6 fois plus longtemps.
Le reste de votre message n'est quânerie habituelle avec les exagérations qui vont avec "surchauffe...." Et les VE se rechargeront même bien plus dans la journée que la nuit.... la transition énergétique c'est aussi les parkings couverts de PPV partout, y compris dans les entreprises...une obligation du futur. Le monde du renouvelable ne s'imagine pas avec les vieilles containtes du nucléaire ..... Mon grand pere imaginait volontiers faire tirer la voiture à essence par le cheval qui tirait sa calèche..... dame, une voiture qui avance sans chevaux, ou boeufs, pour la tracter ne saurait exister dans un monde raisonnable...le sien et le votre.
C'est vrai que ma réponse était maladroite et j'aurais dû simplement m'arrêter à votre phrase : "Seul le solaire produit a coup sûr quand on en a le plus besoin" qui est une ânerie et mensonge sans nom.
Vous parlez du monde du renouvelable ne s'imagine pas avec les vieilles contraintes du nucléaire, moi je dirai plutôt que le monde de demain ne s'imagine pas avec les contraintes d'intermittence et d'imprevisibilité des enr. Bonne soirée, je m'arrêterai la
Oui, il vaut mieux vous arreter là.... quand vos arguments sont à ce pojnts ridicules comme de considérer que le solaire ne produit pas au moment le plus opportun et que c'est une ânerie de le prétendre, comme pour le reste du message d'ailleurs avec des prévisions météo, dont vous semblez n'avoir jamais entendu parler, au sujet de l'imprévisibilité des conditions météorologiques, il vaut mieux vous faire tout petit au fond d'un trou pour vous faire oublier dans le XIXem siècle dans lequel vous vivez toujours et n'êtes jamais sorti.
C'est le modèle de gouvernance à la française qui est en cause. Collusion des "grands corps de l'état " et EDF et autre AREVA qui gèrent depuis leurs salons feutrés parisiens. Les citoyens français qui développent les ENR ont les pires difficultés...et pourtant le potentiel français est formidable.
https://app.electricitymap.org/map je trouve ce site plus intéressant et l'info y est plus pertinente.
Non car il est statique et ne montre en rien les évolutions des politiques mises en oeuvre par les pays sur le chemin de la décarbonation. Regardez comment l'Allemagne semble un mauvais choix sur électricityMap ! Mais regardez ici comment elle a évolué depuis qu'elle a commencer à diminuer sa puissance installée nucléaire :
https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
On lutte contre l'énergie nucléaire ou contre le réchauffement climatique .. sur ce site parfois on se demande ..
Pour certains, que le nucléaire effectivement j'ai l'impression. J'ai postulé pour rédiger quelques articles. On verra bien si les responsables du site acceptent la vision d'une énergie decarbonnée, assurant une sécurité de l'approvisionnement énergétique de la France pour un coût acceptable (ce qui me semble indispensable à la décarbonation et la réindustrialisation).
PS : j'ai installé une installation PV de 6kw sur mon toit et je crois en l'éolien mais seulement en appoint, non en majorité.
Vivement que le nucléaire soit terminé, ça aura au moins le mérite de couper court aux commentaires de bistrot sur le sujet. Toujours pas de réponse à "Par quoi on le remplace pour avoir du courant autant qu'on veut quand il n'y a pas ni vent ni soleil à cout raisonnable et sans émettre de CO2 ?"
La solution existe malgré les errement de ce Jeremy qui ne s'est jamais donné la peine de faire ce que je fais depuis plus d'un an..... collectionner les car%te de météoFrance/Vent où l'on voit qu'à part quelques jours par an il y a toujours du vent quelque part en France, en incluant jusqu'à 50 Km des côtes.Et il est même très rare qu'il n'y ait pas de vent dans au moins deux régions différentes notamment sur les façades maritimes, l'intérieur du golf du Lion et la valée du Rhone. En fonction de la densité et de la répartition des parcs que l'on installerait notamment offshore, on pourrait alimenter de 50 à 70% du besoin d'électricité (besoin actuel) avec l'éolien. Les autres renouvelables, hydraulique, géothermie, solaire, énergie marines, et surtout la bioénergie de l'agriculture pourraient aisément fournir le reste tout en étant pilotables.Le 100% renouvelable est parfaitement évident, ce n'est qu'une question d'investissement et surtout de volonté.
Avec un équipement éolien fournissant en permanence au moins 50% du besoin,il y aura de forts excedents de façons intermittentes mais régulieres pour électrolyser et produire l'hydrognène pour l'industrie ainsi que de l'électricité différée qui viendra s'ajouter au solaire dont la production est maximale quand l'activité économique est active, dans la journée.
La solution existe il ne faut pas regarder ailleurs quand on la montre et dire qu'il n'y a pas de solution en dehors du nucléaire.
En revanche, d'ici une cinquantaine d'année, le nucléaire ne sera plus du tout une solution car on aura fini de piller la Terre du peu d'uranium qu'elle contient. L'uranium est l'atome le plus rare de la croute terrestre, et même de l'Univers, car le plus lourd, celui que la nature a eu la plus de mal à créer car les conditions nécessaires aux fusions successives d'atomes plus légers ont étés de plus en plus complexes, et devant cette complexité, la nature a cessé de fusionner des atomes plus lourds encore, le mieux qu'elle a pu faire, c'est l'uranium....et nous ? Eh bien nous on le transforme bêtement en chaleur comme on le fait d'un vulgaire bout de bois, et avec une déperdition monumentale de plus de 90% de son énergie potentielle.
Mais vous savez le foisonnement et blablabla et si on mettait les éoliennes au bon endroit et blablabla et l'hydrogène et blablabla mais avec plus de step et blablabla .
Tellement d'accord avec vous, jamais une solution plausible n'est proposée avec les adorateurs d'éole.
Vous avez un rapport de RTE qui fait un tout petit mieux que « blabla »...
Celui qui dit que le nucléaire est bcp moins cher que les scénarios avec enr majoritaires et que les risques avec les scénarios incluant du nucléaire sont plus faibles? Allez, je vous mets les graphiques en PJ si vous ne l'avez pas lu.
Merci, j'ai lu le rapport. Vous pourrez limiter votre empreinte carbone en nous épargnant les images. Le nucléaire n'y est pas « beaucoup moins cher », l'écart étant de l'ordre de 10% et les estimations sujettes à de grosses incertitudes (Vous connaissez Flamanville, probablement ?).
mais oui, c'est celui-là. En poussant votre lecture jusqu'au chapitre 7, vous trouverez des arguments plus consistants que votre « blabla » :-)
Flamanville est le seul réacteur développé depuis 20 ans, en cas de relance massive, il y aura moins d'incertitudes et même des économies d'échelle. Et vos arguments depuis 3 posts pour defendre vos positions étant irréfutables (d'ailleurs si quelqu'un les a vu qu'il me fasse signe), j'arrête de répondre on se sera jamais daccord.
J'espère bien qu'il y aura moins d'incertitudes, le prix a été presque quadruplé!
Vous avez l'air tout vexé qu'on réponde, mais je n'ai jamais argumenté sur les coûts. C'est vous qui balancez cela quand on parle de sécurité d'approvisionnement du réseau. Si un jour vous avez le courage de vouloir parler de vrais arguments, n'hésitez pas à les citer, au lieu de rester dans ce type de propos fumeux et quelque peu puérils avec vos « blabla ».
Vous avez raison, milles excuses. Bonne journée
C'est ça, bonne journée. Et le jour où vous ne serez pas en hypoglycémie, vous pourrez mobiliser tous vos neurones essayer de comprendre que ce n'est pas une question de « qui a raison » ou d'excuses, mais d'arguments.
Cadeau !
V