Mauvaise élève de la classe européenne en matière d’émissions de CO2, la Pologne entend renverser la tendance en misant sur le nucléaire d’une part et d’autre part sur les énergies renouvelables, avec en particulier l’éolien en mer. Focus sur la stratégie polonaise pour en finir avec sa dépendance au charbon.
La Pologne est à l’avant-dernière place dans le classement des pays d’Europe en matière d’émissions de CO2 liées à la production d’électricité (2022). En cause, sa forte dépendance au charbon dont il est le plus gros producteur européen avec l’Allemagne. En effet, plus de 60 % de sa production d’électricité est issue du charbon.
La décarbonation du mix électrique passera par le nucléaire en Pologne
Et même si les relations entre la Pologne et la Commission européenne sont régulièrement tendues, et que le gouvernement polonais se montre très difficile en matière d’adoption de nouvelles règles concernant la politique énergétique européenne, le pays avance tout de même dans le domaine. Pour accélérer la décarbonation de son mix électrique, la Pologne a lancé le programme « PEP40 » qui établit sa nouvelle politique énergétique. Dans ce cadre, le pays a décidé de renouer avec le nucléaire civil, avec le projet de construire 2 à 3 centrales d’ici 2043. Les travaux de la première centrale, située à Lubiatowo-Kopalino, doivent débuter en 2026 pour une mise en service à partir de 2033. Elle sera équipée de trois réacteurs d’une puissance de 1 100 MWe.
Pour l’anecdote, la Pologne compte déjà une centrale nucléaire, mais qui est restée inachevée. Située à Zarnowiec, sa construction avait été arrêtée en 1990 à la suite d’un referendum dont le résultat était défavorable à la poursuite des travaux, la population étant marquée par la catastrophe de Tchernobyl quelques années plus tôt.
À noter que la Pologne mise aussi sur les petits réacteurs modulaires (SMR) puisque le pays a donné son accord pour la construction de 24 SMR qui seront répartis au sein de 6 sites et devraient être opérationnels à partir de 2030. En lançant son programme nucléaire, la Pologne espère décarboner sa production d’électricité. Mais la construction de nouvelles centrales prend du temps alors que l’urgence climatique impose d’accélérer le mouvement en faveur de la transition énergétique.
La Pologne entend tirer parti du potentiel éolien de la mer Baltique
Le pays investit donc également dans les énergies renouvelables. Aux côtés du photovoltaïque, l’éolien en mer va se développer dans les années à venir. Pour cela, la Pologne peut compter sur le potentiel exceptionnel de la mer Baltique pour implanter des parcs éoliens en mer. D’autres pays l’ont déjà compris tels que l’Allemagne et le Danemark par exemple. D’ailleurs, à l’été 2022, les pays riverains de la mer Baltique (Danemark, Allemagne, Pologne, Finlande, Suède, Estonie, Lituanie et Lettonie) se sont mis d’accord pour multiplier par 7 leur capacité éolienne offshore d’ici 2030. À l’époque, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, il devenait urgent de se passer du gaz russe dont l’approvisionnement devenait compliqué et de diversifier la production d’électricité.
Du côté de la Pologne, à ce jour, trois projets éoliens en mer sont en cours. Il y a d’abord les trois parcs Baltica qui devraient totaliser une puissance installée de 3,5 gigawatts (GW) avec une mise en service prévue à partir de 2026.
À lire aussi Ses panneaux solaires produisent trop d’énergie : ce pays d’Europe est contraint de les débrancherBaltic Power est le deuxième parc éolien en mer qui devrait alimenter la Pologne en énergie décarbonée. Porté par l’entreprise Baltic Power, filiale de la compagnie pétrolière polonaise Orlen, le projet comporte 70 éoliennes pour une puissance totale de 1,2 GW. La mise en service devrait débuter en 2026. Enfin, les parcs MFW Baltyk I, II et III, développés par l’entreprise polonaise Polenergia associée à la société norvégienne Equinor atteindront une puissance de 3 GW. À terme, ce sont plus de 4 millions de foyers polonais qui pourront être alimentés en électricité « verte » grâce à ces trois parcs.
Située à environ 80 km du rivage, la ferme solaire en mer Baltyk III devrait voir sa construction débuter cette année puis une mise en service de la première tranche à partir de 2027. Avec sa capacité de 1 560 MW, le parc Baltyk I est le plus grand parc éolien en construction dans la mer Baltique actuellement. Pour rationaliser les coûts, les trois parcs Baltyk vont partager leurs infrastructures avec par exemple un tronçon commun pour le câble alimentant les trois sites. Selon le PDG de Polenergia, cela « réduira considérablement le processus d’investissement, le rendra plus facile et moins cher ».
Le nucléaire est conçu pour fonctionner à puissance nominale en permanence. C’est ainsi qu’il produit l’électricité la moins chère et qu’il vieilli le moins vite. L’éolien fait de l’électricité en fonction de la puissance cubique de la vitesse du vent avec une puissance nominale atteinte entre 25 et 45 nœuds. en dessous de 25 nœuds, P=f(V3), au dessus de 45 nœuds: P=0 En face de ces productions variables et imprévisibles, il y a une demande variable et un peu prévisible. Pour la satisfaire des besoins de production pilotable rapide (car quand un parc éolien s’arrête brutalement de produire car le… Lire plus »
Miser sur l’éolien et le nucléaire en même temps voilà une drôle d’idée ? Quand on pense qu’on pourrait stocker les surplus de éoliens avec de l’air comprimé et s’éviter ainsi les factures nucléaires dont le prix du minerai explose. Les risques , les pollutions permanentes,, les coûts des centrales, les consommation d’eau, le danger du volume de déchets qui augmentent partout dans le monde et les contraintes financières qu’ils imposent !
Vu la taille (modeste) de la mer Baltique , et vu que la Mer du Nord n’est pas loin (juste le Jutland danois à traverser, 68km), je pense que tout le monde (pro-* et anti-*) aura compris que tous les pays riverains seront en panne de vent en même (beau) temps les jours d’anticyclone d’hiver, lorsque la demande sera au au maximum . Ah, c’est vrai, j’oubliais que les interconnexions sont là pour se soutenir les uns les autres. Quel investissement sera le plus gros financièrement ? Les éoliennes ou les batteries ? Sans oublier que l’énergie qu’on envoie vers… Lire plus »
En ce moment, vent important en mer du Nord, très peu en Baltique sauf entre Estonie et Finlande. Mardi, vent un peu partout Mercredi et jeudi, c’est plutôt l’inverse qui est prévu avec plus de vent en Baltique. Et ce week-end gros vent en mer du nord et plutôt faible en baltique.
Mais, visiblement, vous aimez bien parler sans vérifier les choses.
Vous êtes en train de dire qu’un anticyclone d’hiver de 1000-2000km de diamètre, cela n’existe pas ?
Le foisonnement existe seulement à grande échelle mais ça ne sert à rien. Si je reprend votre exemple : « En ce moment, vent important en mer du Nord, très peu en Baltique ». Pour alimenter une personnes qui habite à proximité de la mer Baltique alors qu’il n’y a pas de vent, il faut : Soit un moyen pilotable à proximité Soit une capacité de production suffisante en mer du Nord pour alimenter tout le monde + une capacité de transport suffisante pour acheminer toute cet électricité. Dans le 2ieme cas, aucune des 2 conditions n’est remplie (et ne le sera… Lire plus »
1. Il n’y pas que le vent
2.Peu de vent n’est pas « pas de vent »
3. Il y a déjà beaucoup d’intercos. D’autres projets sont en cours
4.La conso aussi s’adapte à la prod
Bonjour à tous. Je fais du voilier presque tous les jours, je prend la météo 1 heure avant de partir et dans au moins un tiers des cas, celle ci (vitesse du vent) s’avère fausse de plus du simple au double ou du simple à la moitié soit 8/1 ou 1/8 en terme de puissance. Il n’y a donc aucune fiabilité dans les prévisions de production éolienne. J’engage ceux qui veulent vérifier à prendre les prévisions pour une journée donnée dès que ces prévisions existent toutes les 12 heures jusqu’au jour en question. Vous aurez tout ce que vous pouvez… Lire plus »
La Pologne n’est pas très pressée de sortir du charbon…… Sinon elle ne choisirait pas le nucléaire pour ne produire que dans 20 ans !
Voilà 20 ans de charbon assurés !
Quand à l’Allemagne elle ne produit plus de charbon depuis 2018…. Depuis cette date elle se contente de sa lignite.
C’est totalement faux !
En 2023, L’Allemagne a produit 34 Twh d’électricité à partir de charbon et 77 Twh a partir de lignite.
Et en émissions de CO2/kwh, la lignite, c’est pire que le charbon !
Ce qui est totalement faux bouboul, comme d’hab itude c’est votre façon de raisonner et de comprendre de travers ce qu’on essaie de vous faire comprendre et que votre subconscient semble refuser par dogmatisme. Les mots ont une signification bouboul Quand on vous dit que l’Allemagne a fermé sa derniere mine de charbon en 2018, cela ne veut pas dire qu’ils ont fermer les centrales à charbon. Mais cela veut dire que depuis 2019 après avoir éclusé les stocks de cette dernière mine, ils sont approvisionnés de l’étranger, et notamment par leurs voisins polonais (mais pas seulement). Il faut apprendre… Lire plus »
Vous aviez écrit » elle se contente de sa lignite » ce qui est TOTALEMENT FAUX !!!
Vous pouvez essayez de vous rattraper de façon minable.
Dans tous les cas, vous aviez tort.
Oui, les mots ont un sens mon pauvre Rochain.
C’est pas faux, l’Allemagne se contente de produire, c’est à dire extraire, son (masculin pour l’info) lignite et importe son charbon. Mais bon le charbon (houille) n’a représenté de toute manière plus que 6 où 7 pourcent de la production d’électricité en 2023. Cela veut dire que le charbon produit aujourd’hui bien moins que le nuke en 2020 avant l’arrêt des dernières centrales.
Et vu l’arrêt définitif de ces 15 centrales qui avaient été autorisées à tourner quelques années de plus, la producrion va continuer à baisser en 2024.
Si on écrit, » elle se contente de sa lignite »
Cela laisse supposer qu’elle utilise uniquement la lignite.
Donc désolé, mais il avait tort.
Mais il dit tellement de bêtises de toute façon.
En fait c’est même plus que 20 ans…le but pour l’instant c’est 2049 pour la fin des centrales au charbon+lignite. Ils pourraient aussi dire 2049,99 pour que ça sonne comme « avant 2050 » 😉
Et on ne parle même pas des centrales à gaz qui vont sans aucun doute continuer à produire après cette date.
D’après ce que j*ai pu trouver comme sources, le nucléaire ne representera au mieux que 10% de la production d’ici 2030 et « à terme entre 20 et 35% » de la production. Ce que j’interprète comme 20% en 2050 et peut-être 35% à la fin du siècle.
Oui ça devrait marcher: le nucléaire remplacera le charbon et les enr feront plaisir à la commission européenne.
Non, le nucléaire ne remplacera rien du tout car d’ici là les ENR auront fait le job…. en 20 ans il y a de quoi fer surtout en maritime éolien là où ils sont placés. Mais le Soleil sera bien de la partie.
Impossible… Les enr sont intermittentes et le stockage n’existe pas (il existe juste des batteries de lissage extrêmement chères).
Vous n’avez vraiment jamais entendu parler de STEP ? Notre nucléaire les utilise beaucoup pour pouvoir rentabiliser sa production électrique lorsque tout le monde dort…
Non helas. Même les step ont une autonomie assez réduite, 4 à 6 heures en général. Donc même en construisant une step dans chaque village (en admettant qu’on ait assez d’eau pour ça), on ne pourrait pas se passer du nucléaire.
Je n’ai jamais dit que les STEP suffisaient, mais comme vous écriviez que « le stockage n’existe pas », je vous citais un moyen très connu depuis fort longtemps. Il y en a des tas d’autres. Si on veut se passer du nucléaire, nous avons besoin en France, selon le rapport de RTE d’environ 15TWh de thermique bas carbone, ce qui peut se faire par exemple avec du e-methane. Mais vous avez encore une fois oublié de répondre à la question sur le mix électrique que vous envisagez pour le futur sans éolien et solaire. Cela fait une semaine maintenant,… Lire plus »
En fait je n’ai pas compris votre question. La France a très bien fonctionné pendant 25 ans sans éoliennes et sans panneaux solaires tout en émettant 10x moins de co2 que nos voisins.
Donc le bon mix pour la France et pour le monde c’est 80% nucléaire et 20% grands barrages.
Je répète donc la question si compliquée : Nous avons par le passé vécu avec un mix électrique à 80% nucléaire parce que nous consommions essentiellement du fossile. Or, le fossile, nous devons en sortir. En même temps, notre industrie nucléaire dit qu’elle ne sera pas capable de produire plus de 350TWh en 2050. Avec votre 80% de nucléaire, nous devons renoncer à électrifier les usages ou bien fermer nos entreprises, ou bien… ? Je ne sais pas, aidez-moi! Ça, c’est au niveau national. Au niveau mondial, le problème est encore nettement plus ardu, puisque comme je vous l’ai déjà… Lire plus »
Si les énarques qui dirigent edf ne sont pas capables de construire des centrales nucléaires, il faudra faire appel comme toujours aux sociétés américaines. D’ailleurs la plupart de nos centrales ont été conçues par westinghouse.
Par ailleurs les prévisions de l’aiea sont bidon, la preuve: la France est passée de 0% à 80% nucléaire en 15 ans.
Ce ne sont pas les énarques qu construisent des centrales nucléaires. Mais vous avez raison sur un point : nous pourrions acheter à prix d’or des services étrangers. Cela aurait cependant comme effet que ces pays n’installeraient pas leurs centrales ailleurs, là où le charbon tourne encore fort. Comme aux États-unis justement. Dans une optique de décarbonation, c’est du grand n’importe quoi. Mais si je vous suis bien, vous partez du principe que les experts du nucléaire de l’AIEA sont ou bien totalement incompétents, ou bien aiment se dézinguer eux-mêmes. C’est audacieux. Surtout quand on considère votre argument sur la… Lire plus »
On peut retourner la question : pourquoi acheter des EnR à l’étranger (ex PV en Chine), cela à pour effet de ne pas les installer dans d’autres pays où le charbon tourne encore fort.
Il est tout à fait exact qu’il serait préférable de les produire chez nous, mais les anti-éolien et et anti-solaire, genre Jancovici n’ont pas aidé. Mais d’une part, le potentiel éolien/solaire est nettement plus important, d’autre part, ces moyens de productions sont nettement plus simple à fabriquer et installer et encore d’autre part, les pays où tournent le charbon installent déjà autant de renouvelable que possible généralement : la difficulté étant le réseau qui va avec. c’est bien dans les pays qui concentrent les difficultés : charbon + besoins croissants que le nucléaire se justifie. Pas du tout dans un… Lire plus »
N’importe quoi !!!
Janco n’y est pour rien si la filière ENR française a coulé.
Pour le solaire, il n’était pas compétitif par rapport aux chinois.
Et pour l’éolien, la branche eolien d’Alstom a été bradée au ricains.
Les ENR n’ont pas besoin d’aide pour faire faillite, elles se débrouillent très bien toute seule.
Je ne me rends pas compte de l’influence qu’un Jancovici ou un Fontecave peuvent avoir sur les affaires sérieuses, mais avoir des « experts » qui font une campagne de lobbying anti-renouvelable ne peut pas aider. On peut très bien subventionner ou instaurer des règles (par exemple d’émissions de CO2) qui seraient favorables à notre industrie, d’ailleurs c’est la piste que certains veulent prendre aujourd’hui. Mais cela ne peut pas se faire avec des dirigeants comme notre Président qui a répété l’intox des Allemands qui auraient remplacé leur nucléaire par du charbon… Au passage, presque toutes les éoliennes installées en Europe sont… Lire plus »
Ce ne sont pas les bonnes priorités. L’objectif est de supprimer le fossile le plus vite possible, il faut donc s’attaquer à ce qui émet le plus. Les enr doivent remplacer maintenant le charbon (car c’est rapide à installer). Le nucléaire doit remplacer le gaz dans les pays où il est utilisé comme base de production (le corolaire est que les pays utilisant déjà le nucléaire doivent le maintenir et augmenter pour éviter de basculer dans le gaz) La France, qui reste encore un pays riche, doit donc faire les 2 en même temps car on en a les moyens.… Lire plus »
L’objectif est de supprimer le fossile effectivement et c’est bien ce que je dis. je ne sais donc pas de quelles autres priorités vous parlez. Par contre, je ne sais ce qui vous fait dir que les ENR doivent remplacer le charbon, alors que le nucléaire devrait remplacer le gaz natirel, alors que les usages sont différents et la production énergétique au gaz naturel 5 à 6 fis supérieure à celle du nucléaire. Le corollaire, comme vous dites, c’est que la faible production nucléaire doit être mise à profit là où elle est vraiment indispensable, c’est à dire dans les… Lire plus »
Mais non mon pauvre Karim vous êtes aveugles, vous ne regardez jamais les cartes de la météo. L’éolien n’a rien d’intermitent, il l’est moins que le nucléaire, il est seulement variable. Il y a toujours du vent presque partout (Une éolienne produit entre 75 et 85% du temps selon le lieu d’implantation !) L’intermittence du solaire c’est NUIT ou JOUR et dans la journée c’est pareil, c’est du variable, et là encore comme il faut mettre des éoliennes partout, il faut des PPV partout. En plus s’ajoute les renouvealbles pilotables (contrairement au nucléaire qui ne l’est pas, enfin trop balourd… Lire plus »
Vous mettez dans un commentaire précédant : « Les mots ont une signification ». Voici la définition de intermittent : « Les sources d’énergie intermittentes sont les sources de production d’énergie renouvelable correspondant à des flux naturels, qui ne sont pas disponibles en permanence et dont la disponibilité varie fortement sans possibilité de contrôle« . L’intermittence concerne les flux. Le nucléaire, tout comme le gaz, le charbon et les autres exemples bas carbone que vous citez ne sont pas intermittents. Ajouter des batterie ou faire de l’écrettage champ éolien ou PV ne change en rien son caractère intermittent. De même, une centrale pilotable qui… Lire plus »
Ils ont environ 30GW de centrales au charbon+lignite+gaz. Si on fait la somme de ce qu »ils prévoient de construire (6 centrales + SMR), on arrive au maximum à la moitié de cette capacité de production en GW. Vu que ces capacité devront se réguler pour palier à la variation des ENR, il n’est pas faux de dire que le gros de la production devra être couvert par les ENR d’ici 2043. Si on regarde la chose d’un œil critique, on peut dire que même avec la construction de centrales nucléaires, la Pologne reste tout de même la lanterne rouge en… Lire plus »
Karim, vous ne m’avez toujours pas révélé comment vous pensiez vous passer d’énergie renouvelable. Je ne perds pas espoir de recevoir une réponse de votre part 🙂
C’est très facile de se passer d’ENR, il suffit d’arrêter de les subventionner.
Et en plus, on fera des économies.
Exact. On peut se passer de tout de cette manière. C’est vraiment gentil d’essayer de prêter main forte À Karim, mais la question était : dans la mesure où cela nécessite des mesures drastiques de sobriété, le nucléaire couvrant à peine plus de 2% de l’énergie finale mondiale et l’AIEA envisageant un doublement de la production au maximum d’ici 2050, quel mode de vie envisagez-vous sans ENR ?
Dans la mesure où s’est très bien passé d’ENR pendant très longtemps et dans la mesure où en réalité le photovoltaique + l’éolien ne font pas plus que le nucléaire à l’échelle mondiale, je pense qu’on s’en passera très bien surtout en France.
On s#es passé d’ENR grâce au fossile qui représente toujours 80% du mix énergétique mondial. Votre vision, c’est poursuivre encore quelques décennies avec du fossile et donc accélérer autant que possible le changement climatique, ou bien vous passer de 80% de l’énergie ?
Au passage : éolien et solaire produisent déjà plus que le nucléaire au niveau mondial.
Mon pauvre bouboul si on devait priver le nucléaire de ses subventions il serait en faillitte depuis 10 ans.