Dès 2026, le port de Marseille-Fos accueillera une gigantesque usine de production d’hydrogène bas carbone. L’installation développera une puissance de 600 MW, soit presque autant qu’un petit réacteur nucléaire. Un symbole dans ce bassin qui accueille des industries fortement émettrices de gaz à effet de serre.
Que peut-on alimenter avec une puissance de 600 MW ? Pas mal de choses : 68 rames de TGV Duplex pied au plancher, 150 000 appartements avec chauffage électrique en plein hiver, 2 400 Tesla Model 3 branchées sur un superchargeur ou bien… un électrolyseur géant. Une telle usine verra le jour entre 2026 et 2031 sur les bassins ouest du port de Marseille-Fos.
De l’hydrogène, pour quoi faire ?
Le site sera composé de six unités de 100 MW réparties sur un terrain de 36 hectares. Il doit produire 84 000 tonnes d’hydrogène bas carbone chaque année, dont la finalité n’a pas encore été précisément déterminée. La molécule pourra être combinée à du CO2 fatal pour générer du gaz méthane (power-to-gas), être directement chargée dans des navires, trains et camions ou bien être consommée par les industries à proximité (pharmaceutique, sidérurgie, pétrochimie). Dans tous les cas, la production devrait éviter le rejet annuel de 750 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
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La giga-usine sera implantée au cœur d’un nœud logistique situé sur le corridor européen de transports de marchandises « Ten-T ». Porté par H2V et le Port de Marseille-Fos, le projet doit créer 165 emplois directs et 100 indirects. L’investissement est estimé à 750 millions d’euros, un montant colossal équivalent par exemple au projet de parc éolien flottant de Groix – Belle Île (250 MW).
L’hydrogène suscite un emballement important depuis quelques années. Malgré son rendement médiocre et sa manutention délicate, ce vecteur énergétique promet de décarboner industries et transports lourds. Plusieurs ports ont lancé des projets d’électrolyseurs comme Port-Jérôme sur la Seine (projet Normand’Hy – 200 MW), Bordeaux (GH2 Ambès – 200 MW) et Dunkerque (H2V59 – environ 300 MW).
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Bonjour à tous,
Quel est le lien entre le titre de l’article et son contenu SVP ?
N’y aurait-il pas l’intention journalistique de faire du sensationnel car le titre parle de conso de l’usine sans jamais détailler ce sujet ni de près n de loin…
On doit décarboner en priorité la consommation actuelle d’hydrogène (recommandation Ademe, Ministère écologie, Commission Européenne) . Pour cela connaître la consommation locale pour adapter la production me parait la première démarche à faire. L’hydrogène produite par électrolyse va coûter entre 4 et 6 fois plus cher que l’H2 issue des énergies fossiles , les utilisateurs en ont-ils pris en compte les conséquence ?
Si l’hydrogène est produite par les excedents d’éoliennes et non par une autre source d’électricité cela ne coutera pas ce que vous dites, bien loin de là.
Je ne lis pas ce qui me semble le plus important : La source de l’énergie électrique qui devra alimenter ces électrolyseurs
Qu’est-ce qui vous fait penser que ces électrolyseurs ne seraient pas alimentés par le réseau ?
La production qui alimente le réseau aujourd’hui est déjà largment inférieur au besoin, entre 60 et 80 GW et nous oblige à recourir au charbon, au gaz, et à l’importation. C’est donc une hérésie de stocker alors que l’on est en sou-production. La raison veut que l’on ne stock que ce que l’on a en trop.
Je ne comprends pas ce que vous dites. D’une part, la France est exportatrice et d’autre part, il est clair que nous devons augmenter nos capacités de productions (voir le récent rapport de RTE).
En ce moment nous sommes bien plus importateur qu’exportateur et par ailleurs nous brulons plus de 8 GW d’un gaz couteux et polluant, bien que nous soyons samedi un jour où l’activité économique est faible avec l’industrie, premiere consomatrice d’énergie au repos. Mais les jours de semaine c’est bien pire, nous importons jusqu’à l’équivalent de la production de 10 à 12 tranches nucléaires depuis lAlleamgne. Mais regardez plutôt les statistiques officielles des organismes étatiques ne restez pas sur des briuits qui ne sont souvent plus vrais, pour ceux qui l’ont été. je vous suggere de suivre réguilierement certaines données de… Lire plus »
Le deuxième point de votre message ne cadre pas avec cette production d’hydrogène, elle n’en n’augmente pas la production comme suggeré par le rapport de RTE.
Elle ne produit pas une nouvelle énergie, elle capte une énergie existante pour la mettre en conserve, ce n’est pas le but.
Voir l’autre message pour la premiere partie de la réponse.
Désolé, mais je ne comprends strictement rien de ce que vous dites et des réponses du style « voir l’autre message pour la première partie de la réponse » n’aident pas vraiment. Je ne sais même pas de quelle partie de quoi vous parlez. J’essaye de remettre un peu d’ordre et si c’est contre votre religion, on arrêtera : Les électrolyseurs vont consommer 600MW nous dit-on et j’imagine que cela va être alimenté par le réseau (mais je n’en sais en fait rien). Le rapport RTE indique bien qu’il va falloir des capacités de production supérieures à ce que nous… Lire plus »
Christophe, je comprends …..votre incompréhension, qui a une explication bien simple : Le gestionnaire du site fait de la rétention ! Votre message aborde deux aspects différents 1) la France est exportatrice (ce qui suppose que nous produisons plus que notre besoin), et 2) vous référez au rapport RTE qui demande que l’on accroisse la production électrique. Pour répondre au point 1) j’ai écrit un message dans lequel je vous explique que ce n’est pas parce que nous exportons que nous sommes autosuffisants même si cela parait paradoxal. Mais ce message n’a pas été publié car il doit être contrôlé par la… Lire plus »
Bon, je pense avoir compris à peu près votre votre message, mais je reste assez perplexe. 1) Il est bien clair que les électrolyseurs ne sont pas là aujourd’hui et n’ont de sens que s’ils accompagnent une montée des moyens de production. Comme fortement suggéré par le rapport de RTE. Le fait que nous soyons parfois en sous production peut éventuellement poser la question de leur fonctionnement : adapteront-ils leur charge à la production électrique (ce qui paraît être le plus raisonnable) ? 2) Naturellement, l’hydrogène n’est pas une nouvelle source d’électricité. Je n’ai jamais prétendu cela. Les moyens de… Lire plus »
La production d’hydrogène n’a pas de sens autremant qu’avec les surproductions éoliennes auxquelles ils faut s’attendre. Dans un mix de renouvelables, plus la part attendue de l’éolien pour « la moyenne du vent » sera importante, plus les écarts, entre ce sur quoi on contera au minimum et ce qui sera produit, seront important et alloués à la production d’hydrogène. Etant exédentaire il seront soit perdus soit récupérés pour la production hydrogène et en cela on peut considérer cette énergie électrique comme « gratuite ». En revanche avec le nucléaire cette énergie coute le même prix que celle qui est directement utilisée. Avec le… Lire plus »
Il y a vraiment des points sur lesquels je ne suis pas d’accord avec vous. D’abord, qu’est-ce que vous appelez un « surplus de production éolienne » ? Préférez-vous arrêter d’abord les centrales nucléaires, puis, uniquement si on a encore de l’électricité, produire de l’hydrogène ? Ou bien partez-vous du principe qu’on a des centrales nucléaires qui tournent toujours auquel cas l’hydrogène st bel et bien produit aussi avec du nucléaire ? Ensuite, décarboner l’industrie ne signifie pas seulement l’électrifier. L’hydrogène est justement apte à remplacer le charbon dans la sidérurgie, sans oublier l’hydrogène actuellement produit à partir de fossile… Lire plus »
Le surplus éolienne c’est ce que produiront les éoliennes alors que 100% du besoin en électricité est satisfait avec l’ensemble des dispositifs que l’on met à contribution pour la produire. Exemple : Nous avons besoin de 60 MW et l’ensemble des moyens utilisables éoliennes comprises prodiuisent 80 MW. Je connecte les méthaniseurs (qui sont des consommateurs comme les autres sur le réseau) jusqu’à une consommation de 20 MW. En d’autres termes cela correspons à augmenter la consommation grace aux électrolyseurs au lieu de baisser la production comme on le fait aujourd’hui lorsque la production est supérieure à la consommation. C’est… Lire plus »
Votre réponse me semble claire et correspond au fonctionnement que j’imagine également. Mais cela signifie bien que l’hydrogène est produit par le réseau et non uniquement par les surplus de production éoliens, puisque ces surplus dépendent eux-même du reste des moyens de production du réseau. L’hydrogène est donc produit par notre mix électrique du moment. Par ailleurs, encore une fois, et je crains que nous ne nous accordions pas sur ce point, la production d’hydrogène ne se résume pas à un « usage différé d’une électricité produite en surabondance ». Il s’agit également d’un élément qui est produit pour des… Lire plus »
Non nous ne nous comprenons pas. L’hydrogène n’est produite que par les excedents éoliens puisque s’il n’y en a pas les électrolyseurs sont arrétés. Cela revient à dire que les autres sources d’énergies sont exclusivement réservés à la production d’électricité en usage direct, auquel l’éolien ne participe qu’en complément et quand avec cet apport le besoin en usage direct est satisfait l’excedent éolien est consacré à l’électrolyse donc à la fonction de stockage. Si le besoin est entierement satisfait par les autres sources que l’éolien, celui-si est 100% consacré au stockage. S’il n’y a pas de vent et que le… Lire plus »
Bien, je ne pense pas nécessaire de poursuivre, car nous tournons en rond. Nous sommes à peu près d’accord sur la façon de faire tourner les électrolyseurs (même si je pense qu’il peut être parfois nécessaire d’en produire sans « surproduction » électrique) et je pense (je suis convaincu) que c’est une erreur de raisonnement que d’affirmer que l’hydrogène ne serait produit que par les excédents d’éolien, car comme déjà expliqué, ces excédents n’apparaissent qu’en fonction du reste du réseau qui a été dimensionné pour répondre aux besoins y compris d’électrolyse. On peut dire qu’il est produit uniquement lorsque l’éolien… Lire plus »
Les autres sources sont toutes soit à production fixe, sans surprises car soit constantes par nature comme le nucléaire, soit directement pilotables à la hauteur du besoin (comme gaz et charbon dont il faudra de toutes les façons se passer) soit le solaire qui sera toujours sans grands écards par rapport aux prévisions sur au moins une journée. Il ne reste que l’éolien pour faire le grand écart entre ce que l’on attend de lui en moyenne et ce qui se passera dans la réalité, donc je lui attribue la totalité des excedents par rapport au besoin, et plus sa… Lire plus »
Oui, restons-en là. Et je me retiens de répondre à votre introduction du paramètre « prévisions » 🙂
Bah non ! Le stockage permet de supprimer l’intermittence et de piloter les stocks . C’est ce que fait le nucléaire quand il achète son minerais. C’est ce que vous faites quand vous prévoyez de vous déplacer et que vous faites le plein de votre véhicule en fonction des kilomètres que vous envisagez de faire ? Parce que c’est le besoin qui créer la valeur. Plus on est nombreux à vouloir la même chose en même temps, et plus les choses sont chères si on ne peut pas subvenir à l’ensemble des demandes. C’est ce qu’on constate aujourd’hui en achetant… Lire plus »
Certes mais nous sommes encore loin d’avoir atteint le stade où notre eolien produit plus que nos besoins, ce qui nous vontraindrat soit à le stoker soit à le perdre…. Nous arrêterons de ancrer des éoliennes avant d’atteindre cette limite
Il suffirai d’un bon paquet d’éoliennes pour ne produire que vert quand le mistral souffle…
Les énergies renouvelables ne sont pas rentables ; si elles l’étaient, elles n’auraient plus besoin de subsides et depuis la fin du siècle dernier, on continue à les subsidier.
Fabriquer de
l’hydrogène avec des énergies renouvelables qui ont toujours besoin de subsides
ne sera donc pas rentable non plus.
Quand va-t-on
arrêter ces gaspillages d’argent public ?
Les énergies renouvelables ne sont pas rentables d’un point de vue financier, tant qu’elles ont comme concurrentes des énergies fossiles abondantes dont les externalités négatives sont prises en charge pas la collectivité. D’une part, la collectivité est en train de se rendre compte que les externalités sont dramatiques et qu’il faut cesser cette absurdité : la taxe carbone va rendre les énergies fossiles « non rentables » et d’autre part, ces énergies fossiles vont quoi qu’il arrive s’épuiser.
Un raisonnement court-termiste déconnecté de la réalité physique comme le vôtre ne permet pas d#appréhender le sujet.
L’énergie nucléaire n’est pas rentable, car elle est toujours subventionnée depuis plus de 60 ans. Savez vous que vous avez entierment payé avec vos impots plus de 30 réacteurs d’études,d’évaluation, d’essais et de productions depuis les années 50 et que maintenant vous payez aussi le dépassement de budget de l’EPR dont le tarif du MWh à 120 € a été établi sur la base d’un cout de construction de 3,5 milliards qui en a couté 19,1 à la derniere estimation de la cour des comptes et qu’il sera encore plus élevé puisque un retard et des coûts supplémentaires on été… Lire plus »
Tellement subventionnée qu’on a eu pendant des dizaines d’années l’électricité la moins chère d’Europe et si je ne m’abuse, edf n’a que rarement été déficitaire. Du coup, pas de subventions pour les enr? Car j’ai l’impression qu’on a mis des dizaines de Md d’€ pour une production ridicule. Ah oui, c’est quoi déjà la CSPE? C’est pas encore une taxe en plus pour subventionner un truc qui ne fonctionne pas la nuit ou qui fonctionne en moyenne qu’à 40% (en même pas 10% quasiment depuis 1 mois(.
Vous avez seulement gobé les bonnes paroles du lobby nucléaire. Nous n’avons jamais eu l’électricité la moins cher d’Europe, que ce soit le prix de la fourniture elle-même, le pris rendu au compteur, ou le prix TTC sur la facture, dans les trois cas nous sommes dans la moitié la plus chere de l’Europe des 27. Satistiques officielles regardez pas 9 figure 3 : https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/Rapport%20Union%20de%20l%27%C3%A9nergie%202020.pdf Quant aux trucs qui ne fonctionnent pas la nuit, ce n’est pas une surprise et comme c’est prévu des siecles à l’avance on prends les mesures qui s’imposent mais des réacteurs qui restent en carafe… Lire plus »
Plus que médiocre le rendement.
Médiocre il le serait si son rendement tournait aux alentours de 50%.
Le rendement de l’électrolyse en elle-même est généralement de l’ordre de 70%. On passe en-dessous de 50% si on veut refaire de l’électricité avec, mais il y a bien d’autres usages comme exposé rapidement dans l’article.
Avec le nucléaire on fait de l’électricité avec un rendement de seulement 9,8%
L’électricité produite par de l’hydrogène elle-même produite par de l’électrcitité d’origine éolienne ne pourra avoir qu’un meilleur rendement
Comparer le rendement d’un réacteur nucléaire avec celui de l’électrolyse est hors-sujet. Dans le premier cas, on parle de production d’électricité, dans le second on parle d’un vecteur énergétique prenant de l’électricité en entrée. Le rendement d’un moyen de production électrique est en général peu pertinent dans la comparaison avec les autres moyens de production, dans la mesure où ils sont déjà pris en compte dans les analyses de coûts. En revanche, le rendement d’un vecteur énergétique est très important car un rendement médiocre démultiplie la consommation d’électricité en amont et donc la facture pour l’utilisateur final. Par ailleurs je… Lire plus »
Il n’y a rien de Hors sujet en l’occurence, je ne compare un dispositif de production d’électricité avec un dispositif qui produit de l’hydrogène.
Je compare le rendement d’un dispositif quelconque dont on dit qu’il est médiocre à 50 % (d’autres le donnant entre 22 et 24 %) au rendement d’un autre dispositif que des milliers, voir des millions de gens, s’accordrent pour dire qu’il est excellent à 9,8 %
Comment peut-on être aussi versatile, ou décousu ?
Justement, vous comparez les rendements de deux dispositifs qui n’ont pas la même fonction dans la chaîne énergétique. C’est ça qui rend la comparaison hors-sujet. On peut faire de la production d’énergie sans stockage, mais on ne peut pas faire de stockage sans production d’énergie en amont. Utiliser directement l’énergie électrique (pertes 0%) est beaucoup plus efficace que de la stocker sous forme d’hydrogène (pertes 40-50%), utiliser cet hydrogène dans une fuel cell (pertes 40%) puis consommer l’électricité générée (pertes totales ~70%). Pour le stockage, d’autres technologies, comme les batteries, présentent de bien meilleurs rendements (pertes totales du cycle <… Lire plus »
Bon, si vous ne voulez pas comprendre c’est votre affaire !
Derniere tentative : Indépnedamment de tout systeme est-ce que 25% de rendement n’est pas acceptable si 10 % sont considéré comme acceptable ?
Repose : Cela depend de ce dont il s’agit…. alors cela démontre que le rendement en absolu n’a pas de signification.
Terminé point Barre…. je ne repondrai plus
Ben je suis d’accord, le rendement pris seul ne veut rien dire, ça dépend de ce qu’on regarde.
Quand il s’agit d’un procédé de stockage d’électricité il faut comparer avec les rendements d’autres moyens de stockage, comme les batteries ou les STEP. Comparé à ces derniers, le PTGTP présente beaucoup de pertes et a donc très peu d’intérêt.
En revanche, si on parle de production d’hydrogène pour usage industriel, il n’existe à ce jour pas d’autres solutions alternatives qui permettrait de remplacer des sources fossiles. L’utilisation d’hydrogène synthétisé par électrolyse est donc pertinente dans ce cadre
Mais je suis tout à fait d’accord sur ce plan. Je suis même très partisan de produire de l’hydrogène en réserve des excedents éoliennes pour en refaire de l’électricité. Et précisément je conteste que le supposé faible rendement de cette transformation P->g->P soit avancé comme un argument contre cette solution et c’est pour cela que je demontre que dans un réacteur nucléaire on produit de l’électricté avec un rendement bien plus faible et que tout le monde trouve cela normal et que personne n’en n’est choqué.
Le meilleur rendement est d’utiliser l’électricité éolienne elle-même plutôt que de passer par le détour de l’hydrogène. D’ailleurs l’électricité se transporte bien mieux que l’hydrogène, encore là avec moins de perte donc un meilleur rendement.
le rendement électrolyse H2 + compresseur + PAC est de l’ordre de 22% à 24% suivant la pression de stockage
D’une part, vous pouvez valoriser l’énergie dissipée lors de l’électrolyse (cela se fait déjà par un réseau de chaleur) et d’autre part l’hydrogène est loin d’être toujours utilisé par une PAC.
Donc déjà plus de deux fois meilleur que celui d’un réacteur nucléaire
Le rendement le plus médiocre de tous les dispositifs destinés à produire de l’électricité est celui d’un réacteur nucléaire et le meilleur, celui d’une éolienne. Qu’est-ce que le rendement ? Le rapport de la quantité d’énergie effective obtenue à la sortie du dispositif par rapport à l’énergie potentielle théorique fournie à l’entrée du dispositif. Celle d’une éolienne est simple a déterminer puisque le dispositif n’est constitué que d’une seul étage de transformation : énergie mécanique -> énergie électrique = 98% de rendement Pour le réacteur nucléaire il y a 3 étages dont chacun à un rendement : Le premier c’est… Lire plus »
Avant de pouvoir produire avec le nucléaire il faut d’abord rechercher le minerais, puis l’extraire , puis le transporter pour pouvoir l’enrichir . Et après l’avoir utilisé le laisser décroitre en piscine . Puis le vitrifier avant de placer les déchets dans des futs métalliques qui devront être enfouis puis surveillés pendant des milliers d’années. Donc toutes ces étapes réduisent forcément le rendement à pas grand chose, malgré tout ce qu’on essaye de nous faire croire ? Néanmoins même si l’on ajoute une étape de stockage aux Enr ,celles ci resteront d’autant plus rentables qu’elles seront capables de réduire leurs… Lire plus »