Le projet de SMR "Nuward" développé par EDF / Image : EDF
La troisième génération de petits réacteurs nucléaires n’est même pas encore opérationnelle que déjà les ingénieurs travaillent au développement de la quatrième. Deux start-up essaimées du CEA, notamment : Hexana qui croit en son unité à neutrons rapides refroidis au sodium et Stellaria qui mise sur un réacteur à sels fondus.
Le plan France 2030 appelle à la relance du nucléaire dans notre pays. Par le développement de deux types de réacteurs : les puissants réacteurs pressurisés européens, les fameux EPR, mais aussi les petits réacteurs modulaires, les désormais bien connu SMR (Small modular reactors). Pour accompagner ce plan, un appel à projets « réacteurs nucléaires innovants » doté d’un milliard d’euros. La moitié de ce budget pour le projet Nuward de SMR de troisième génération développé par EDF. Mais l’autre moitié pour une technologie de rupture.
La date de clôture approche. Elle est fixée au 28 juin 2023. Et les candidats se font connaître. Le CEA a ainsi essaimé deux premières start-up. Elles bénéficieront d’un avantage de taille : pouvoir s’appuyer sur les travaux menés jusqu’ici au CEA.
À lire aussi Comment ce mini réacteur nucléaire SMR va décarboner l’Amérique du NordLes petits réacteurs à neutrons rapides d’Hexana
Hexana, d’abord. La start-up rappelle les enjeux. « Le développement des énergies renouvelables (EnR) doit s’accélérer, mais certaines industries appelleront de telles quantités d’énergies pilotables complémentaires que seule une solution bas-carbone nucléaire pourra y répondre. » Le projet de la start-up : un SMR de quatrième génération qui s’appuie sur la technologie des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR-Na). La technologie est mature. Elle fonctionne dans d’autres pays. Et la France en a acquis l’expérience avec Phénix, Superphénix et le projet Astrid.
La promesse du projet d’Hexana est belle : produire à la fois de la chaleur et de l’électricité bas-carbone de manière très flexible et en fermant le cycle du combustible nucléaire. Parce que, rappelons-le, le gros avantage de la technologie RNR, c’est qu’elle peut utiliser de l’uranium appauvri associé à du plutonium que l’on trouve dans les combustibles usés des réacteurs à eau pressurisée qui composent le parc nucléaire français. De quoi réduire à la fois nos besoins en uranium naturel et diminuer la quantité de nos déchets nucléaires.
En pratique, la solution Hexana se présentera sous la forme de deux modules nucléaires de 400 mégawatts (MW) thermiques ou 150 MW électriques et de modules de stockage de chaleur pour permettre toutes les variations de puissance utiles au site industriel alimenté ainsi – qui en plus, s’il capte son CO2, pourra aussi produire de l’hydrogène ou du carburant de synthèse – ou à la production d’électricité sur le réseau. Un prototype doit être mis en service au début des années 2030.
La pile à sels fondus de Stellaria
Stellaria, de son côté, a choisi la voie de la technologie à sels fondus (RSF). Comprenez qu’elle compte sur un combustible liquide pour fournir, elle aussi, de l’électricité bas-carbone et de la chaleur à de grands sites industriels. Les atouts de cette technologie sont nombreux. D’abord, parce qu’elle peut se satisfaire de différents types de combustibles.
Elle pourra, par exemple, utiliser du thorium à la place de l’uranium. Il est trois à quatre fois plus abondant dans les sols. Et il peut être rendu fissile par un combustible usé. Autre avantage : les combustibles sont renouvelés à 90 % dans le réacteur. Les déchets, quant à eux, sont en partie « traités » au cœur du RSF. Il produit ainsi moins de déchets nucléaires que les réacteurs actuels.
À lire aussi Ce micro réacteur nucléaire pourrait chauffer et éclairer nos immeublesEn pratique, Stellaria prévoit un module de seulement 4 mètres cube. Une sorte de « pile régénératrice de combustible liquide » intégrant un réacteur d’une puissance thermique de 250 MW et d’une puissance électrique de 100 MW. Une pile « plug and play » d’une autonomie de 5 ans. Et dont la densité est annoncée comme des dizaines de millions de fois supérieure à celle d’une classique pile lithium-ion. Avec l’avantage de pouvoir assurer, en moins de 10 secondes, la production d’une électricité « de pointe ».
Un atout supplémentaire pour suivre les évolutions rapides des charges industrielles ou compenser l’intermittence des EnR. Mais la technologie n’est pas encore tout à fait au point. Et pour un prototype, il faudra probablement attendre là, le milieu des années 2030.
Commentaires
Allez voir du côté de l'histoire pour le choix du type de réacteur actuel... Nous sommes avec un réacteur militaire prévu pour produire du plutonium qui a été bricolé pour faire de l'électricité. Les militaires ont dit à Kennedy c'est pareil...
Allez donc voir ce qui était prévu pour le civil ! Thorium sels fondus fluorés à neutrons rapides, sécurité essentiellement passive, refroidissement par air, fonctionnement à pression ambiante... Un réacteur civil doit pouvoir fonctionner dans tous les pays sans avoir besoin d'une infrastructure... Les concepteurs des années 50/60 étaient lucides.
Le démonstrateur a fonctionné 4 ans sans aucun incident.
La première start up... Utilise du sodium liquide. Regarder l'incendie au sodium du super phénix japonnais et vous comprendrez l'arrêt du notre sine die.
Le sodium brûle à l'air et explosé a l'eau, vous trouverez des ingénieurs qui vont vous dire que c'est impossible tout est prévu... Mettre du sodium dans un réacteur pour le faire exploser, ce sera pire que Fukushima.
La seconde réinvente la roue, il suffit de voir ce qui a été fait à Aok Ridge dans les années 60. Les chinois ont depuis plusieurs années accès à ces archives et ont développé un démonstrateur puis un réacteur qui tourne depuis une bonne année.
Les décideurs sont comme Kennedy des ignares, le savent mais continuent par faiblesse corporative. L'ancien, le chef était un dieu, on ne remet rien en cause.
Maintenant, lorsque votre média parle de nucléaire, on ne voit plus de différence de ton avec les propagandistes de la SFEN, c’est à croire que cette dernière vous tient la plume. Vous allez jusqu’à mettre en balance les impacts des différentes énergies afin d’édulcorer et de banaliser le risque de ce nouveau nucléaire, dont ces SMR auxquels vous prédisez un avenir radieux.
Ces réacteurs de quatrième génération sont jusqu’alors en échec, abandonnés en raison d’incidents à répétitions et de dangers inacceptables. Mais pour vous, ces échecs seront source de réussites, on ne sait par quel raccourci de la pensée, et le désastre industriel de super-phénix, phénix et Astrid vous ne l’évoquez même pas, de même que les risques catastrophiques de ces techniques. Vous reconnaissez juste que le réacteur au thorium n’est pas abouti alors que les impasses technologiques sont multiples et sans réponse actuellement. Dans notre monde instable, conflictuel, de tels SMR constitueront des cibles permanentes, le sodium liquide s’enflamme à l’air libre, explose au contact de l’eau. Le mox doit être entreposé 50 ans en piscine de refroidissement, avec des manipulations bien plus compliquées en raison de radiations plus impactantes. La France bénéficie d’un potentiel exceptionnel en énergies renouvelables, mais vous lui préférez maintenant le nucléaire.
Votre discours est devenu le même que celui servi par Jancovici et ces médias de propagande nucléophile qui par un lavage de cerveau répété ont réussi à faire remonter le futur du nucléaire au-delà du 50 % du mix énergétique ; dans ce cas, on se demande pourquoi avoir aussi des ENR puisque le nucléaire peut tout couvrir et sans risque selon votre présentation. La conséquence en est l’inutilité des ENR, et votre média contribue maintenant à leur enterrement.
Moi super phénix j'en ai de mémoire un véritable bombe a retardement, au info on parlait d'incendie, de risque important, et du coup. Enfin les infos sont souvent trompeuse mais cela commence à remonter a plus de 30 ans donc les ingénieurs de l'époque au mieux ils doivent être en retraite....
Il y a des vérités, mais aussi des mensonges dans vos propos.
Super-Phénix n'est pas un désastre industriel, mais un gâchis par la décision des politiques. Car Super-Phénix commençait à tourner comme une horloge au moment où on l'a arrêté. Quand à Phénix, l'ancêtre de Super-Phenix, il a justement été remis en marche suite à l'arrêt de Super-phénix, donc pour ce qui est du désastre...vous repasserez. Quand à Astrid, il n'a même pas vu le jour, donc parler d'un désastre industriel concernant un projet qui est resté à l'état de plan dans les cartons...c'est un peu fort de café. Et si vous voulez comparer Astrid (qui n'a pas vu le jour) à Super-Phénix et à Phénix, prenez le temps d'étudier les plans de ces réacteurs et vous comprendrez qu'il y a eu des évolutions considérables concernant la sécurité, justement suite au retour d'expérience de Super-Phénix (sécurité passive en cas de défaillance totale du refroidissement, échangeurs à azote au lieu de l'eau afin d'éviter un contact sodium-eau).
Quant aux réacteurs à Thorium, un réacteur expérimental a tourné aux USA dans les années 60 pendant plusieurs mois sans incidents majeurs, ce qui était paradoxalement inattendu de la part des concepteurs, compte-tenu du fait qu'il s'agissait justement d'une expérimentation. Mais au final il a été supplanté par le PWR pour des raisons politiques et on lui a coupé les budgets , donc l'expérimentation s'est arrêtée à ce stade.
Pour le MOX , vous avez raison sur la longue durée de "refroidissement" du combustible. Mais une bonne partie de la période de "refroidissement" se déroule à La Hague, et pas forcément dans les piscines attenantes aux réacteurs. Chaque activité industrielle humaine ayant ses inconvénients, on peut effectivement parler de ce problème de "refroidissement". Et si on parlait aussi des affaissements miniers dans les régions charbonnières ? N'est-ce pas aussi un dégât considérable à l'environnement ?
Pouvez-vous m'indiquer quel est le potentiel ENr que vous qualifiez d'exceptionnel dans notre pays, situé à environ latitude 45°N ? Vous voulez peut-être parler de l'acceptabilité des éoliennes dans nos beaux paysages de France ?
Oui, les ENr on un avenir intéressant y compris dans notre pays, et je le dis pour les pratiquer moi-même à mon échelle individuelle, à ma grande satisfaction. Mais pour approvisionner massivement en énergie les fonderies et la métallurgie, les chaines de Peugeot-Citroën, Renault, Airbus, les céramistes (verreries, tuiles, briques,...), les chimistes, le futur parc de voitures électriques (belle arnaque...) et nombre d'ETI....j'ai comme un gros doute, surtout en période hivernale. On y verra plus clair dans 40 ans (je ne serai plus de ce monde, hélas). Dans l'immédiat je m'accrocherais plutôt au bon vieux dicton "1 tiens ! vaut mieux que, 2 tu l'auras !".
@Gazogène : vous illustrez sans doute malgré vous les propos de @jean-marie. Aucun pays n'a jamais maîtrisé la surgénération et tous les états qui finançaient ce type de recherches ou pré industrialisation les ont arrêtées pour les mêmes raisons, fondées sur la constation de l'absence de besoin et de la non maîtrise de la technologie, entre autres. Pour info, personne n'envisage d'ailleurs sa maîtrise industrielle à court ou moyen terme (mêmes les russes avec leurs B600 800 ou 1200, qui ne fonctionnent pas en surgénération). Quant au projet Astrid, le politique a effectivement décidé d'y mettre devant le recommencement des mêmes délires : chiffrages fantaisistes, absence de débouchés industriels à moyen terme, etc.
Au fait, si vous mettez en application votre dicton, vous devez donc logiquement devenir pro ENR non ? ("une éolienne dont on maîtrise l'entiéreté du cycle de vie et le coût complet vaut mieux qu'un EPR qu'on n'arrive pas à finir", non ? )
PS2 : sans préjuger de votre âge, je pense qu'au train où vont les choses, vous verrez de vos propres yeux l'abandon du développement de nouveaux réacteurs en France, ou dit autrement, l'alignement de notre pays sur le mouvement général. Tenez bon jusqu'environ 2035, je pense.
Les Russes communiquent peu sur leurs projets de surgénérateurs et quand on connaît leur tendance pathologique à mentir...prudence. De 2 choses l'une, soit on fonctionne avec un modérateur (eau, graphite,...) pour ralentir les neutrons rapides en neutrons thermiques. Soit on ne ralentit pas les neutrons (d'où l'intérêt du sodium) auquel cas on reste avec des neutrons rapides et on passe en mode surgénérateur. Mais le "bic-et-boc" que vous annoncez de la part des Russes...prudence , prudence. Astrid avait au moins le mérite de se limiter à 600 MW et non pas espérer 1200MW comme Superphénix, donc une approche beaucoup plus raisonnable.
En tout cas, je ne suis pas anti-ENr, car je crois en la liberté et en la mise en concurrence des différentes technologies. Ecologique, oui ; Ecologiste ou pastèque (vert dehors et rouge dedans) NON. Quand une éolienne est demantelée en laissant ses fondations dans la terre (500 à 1000t quand même) c'est tout sauf écologique, car on ne peut plus mettre une nouvelle éolienne au même endroit. Ceci est un véritable scandale sur lequel les pastèques font preuve d'un silence assourdissant.
L'EPR s'avère être une stupidité héritée...des Allemands. Le design contient beaucoup de sources Siemens , aligné sur des normes de sécurités allemandes mises en place par un contrôleur "anti-nucléaire" du nucléaire allemand qui avait juré d'obtenir la perte de l'industrie nucléaire en exigeant une usine à gaz dont il savait à dessein qu'elle ferait exploser les coûts et tuerait les constructeurs. Il a tenu parole et réussi dans son objectif. Cela s'appelle "confier à un renard la surveillance du poulailler". Si on s'était contenté de simplement poursuivre l'amélioration des réacteurs PWR existants, on n'en serait pas là. Maintenant qu'il est là, il faut aller au bout, et juger de ce qu'il aura dans le ventre. Il tourne en Chine et en Finlande , il finira par tourner en France. Mais quand nos dirigeants politiques ne savent pas aligner une dérivée ou un primitive, difficile d'obtenir de sages décisions de leur part.
Votre propos diffuse une image magnifiée et trompeuse de la réalité nucléaire. Superphénix n’a jamais correctement fonctionné, ce ne furent qu’incidents sur incidents conduisant à sa fermeture et cette dernière fut une sage décision politique au regard du risque majeur qu’il représentait ; des réacteurs aussi dangereux posent un problème politique que l’on ne peut évaluer en se cantonnant à la seule quantité d’énergie produite et à une circularité limitée du combustible, le mox restant un déchet ultime.
Superphénix n’aura fonctionné que l’équivalent de 8 mois couplé au réseau sur les 5 années de son exploitation pour un coût final de près de 12 milliards d’euros, et un démantèlement toujours en cours pour des milliards d’euros. L’utilisation du sodium qui s’enflamme à l’air et explose au contact de l’eau est une folie surtout lorsque 5000 tonnes sont accumulées dans des circuits de refroidissement avec des fuites inévitables, des fissurations et des craquelures liées aux réactions sous sodium, sous tension, sous flux neutronique …..Sans parler du mox dont la généralisation va provoquer une multiplication des besoins en piscines de refroidissement déjà saturées et dont personne ne veut. Les frais ont été stoppés à temps pour Astrid, après 800 millions d’euros engloutis et un coût projeté de l’ordre de 10 milliards avec la certitude de graves déboires. Un réacteur expérimental au thorium de 7 MW a fonctionné dans les années 60 mais le changement d’échelle butte sur des impasses techniques non résolues.
Comme tous les propagandistes vous déniez les dangers au point d’en devenir caricatural, et votre comparaison avec les affaissements miniers relève de la plaisanterie. Ces SMR de 4° génération sont présentés comme une nouvelle frontière énergétique devant sauver notre industrie lourde, mais la multiplication de tels réacteurs nous rend extrêmement vulnérables face à toute menace terroriste ou troubles sociétal ou catastrophe naturelle, etc … toujours imprévisibles. Nos générations futures vont devoir gérer ces montagnes de toxiques et d’infrastructures irradiées et nous ne serons plus là pour répondre de notre irresponsabilité.
J'avoue avoir pour le moment un petit doute sur le succès durable des SMR. La raison n'est pas technologique, mais humaine. Pour piloter un réacteur, il faut des ingénieurs atomistes (plusieurs pour se relayer au cours d'une même journée et au cours des congés). Avec les SMR, on multiplie les réacteurs (quoiqu'on pourrait parfaitement les regrouper par grappe de 4 sous un même dôme, donc avec une seule salle de pilotage), donc il faudrait multiplier les ingénieurs atomistes. C'est un gros défi en matière de formation. Mais comme je ne suis pas dogmatique, je laisse la porte ouverte pour que mon doute actuel puisse se confirmer ou s'infirmer dans l'avenir. Pour le moment, je pense qu'il vaudrait mieux avoir de gros réacteurs dans lesquels de "gros clients énergivores" pourraient prendre des parts et conserver le statut d'opérateur technique à EDF. Mais pourquoi pas des SMR pour alimenter La Réunion, les 3 Guyanes au départ de la Guyane Française, Mayotte , Martinique & Guadeloupe en les reliant par un câble électrique sous-marin.
Superphénix a très bien fonctionné (pour un prototype industriel) au cours des 12 mois ayant précédé la décision politique de son arrêt. Il a été arrêté techniquement car il fallait changer une membrane, petite opération qui ne prenait que quelques heures ou peu de jours. C'était une opération bénigne. Ce fut le prétexte politique qu'attendaient les Verts (membre du gouvernement Jospin) pour obtenir son arrêt définitif, car il était impensable politiquement d'arrêter le réacteur lorsqu'il était en train de fonctionner des de produire des kwh. La décision fut purement politique et purement dogmatique. Avec ses nombreux arrêts pour incidents/accidents, Superphenix a parfaitement joué son rôle de prototype, c'est à dire être confronté à de multiples problèmes pour y apporter des solutions. Et ses 12 derniers mois de bon fonctionnement ont prouvé qu'on approchait du but recherché. Mais quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage.
Pour les piscines du Mox, et bien on en construira de nouvelles. "Dont personne ne veut"...plutôt "dont vous ne voulez pas". De toute façons, à partir du moment où on a du Mox sur les bras (qu'on soit pro ou anti-nucléaire) il faut les construire ces piscines.
Super phénix a bien fonctionné mais le danger inavouable c'est l'utilisation du Sodium.
La France était à l'époque premier producteur mondial.
Les feux de sodium sont un problème majeur.
Le super phénix japonnais à subit ce feu.
Oui , l'incendie japonais a fait partie des difficiles apprentissages de cette technologie. La première idée qui me vient à l'esprit face à ce risque est de confiner les matériels , y compris réacteur, dans une atmosphère sans oxygène : azote. Pas d'oxygène = pas d'incendie. D'ailleurs, dans le projet ASTRID, c'est l'azote qui était pressenti pour échangeur secondaire (sodium)/tertiaire(turbine électrique). Une idée pourrait être un sur-confinement azote autour du réacteur, lui-même dans le cadre du dôme de confinement.
J'ignore si l'incendie japonais s'est produit pendant une phase de production ou pendant une phase d'arrêt. La présence d'azote près du réacteur nécessiterait des combinaisons aéroventilées pour les opérateur humains près du réacteur. Gênant pour les gestes, mais rien d'insurmontable.
On stocke l'uranium et ses copains sous un forme fluorée. Carole fluor réagit peu. D'où l'idée des anciens d'utiliser les sels fluorés fondus dans un réacteur à neutrons rapides. C'était à Aok Ridge USA. L'objectif des anciens étaient de consommer les déchets de la filière de production du plutonium. L'uranium ne sert qu'à la production de plutonium.
La simplicité à conduit le développement avec une sécurité passive... J'espère que les chinois vont vite sortir une série de réacteurs sur ce modèle qui peut utiliser le Thorium. Il y a des développements dans le désert de Gobi. L'intérêt est aussi que le refroidissement est assuré par l'air.
Il faut faire au plus simple et non augmenter la complexité... Un confinement à l'azote, voyez le délire.
Article qui a l'odeur des bons PowerPoint avec du bleu et du vert et qui arrive à vous faire passer une usine pétrochimique vieille de 50 ans pour un parc d'attraction bio.
Les ENR sont dispo mais on va chercher mieux plus loin et pendant ce temps là on carbure au pétrole!
C'est vrai, c'est génial les ENRs...
déja 150 milliards de subventions pompées pour produire péniblement 10% de l'électricité en France sans la garantie qu'elle soit disponible quand on en besoin.
Et qui ne permet pas de sortir des énergies fossiles puisqu'il faudra toujours des turbines à gaz pour gérer l'intermittence.
Pour le même prix, les chinois fabriqueraient en 5 ou 6 ans une trentaine D'EPRs qui produiraient plus de 90% de l'électricité dont a besoin avec la garantie qu'elle soit disponible quand on a besoin.
Et pour ceux qui disent que le nucléaire ça marche pas, ça fait déjà plus de 40 ans que les centrales nucléaires produisent entre 70 et 75% de l'électricité en France.
Bref, on reparle des éoliennes quand elle feront le 1/4 de ça....
Pour le moment, c'est un beau gaspillage de fric.
En fait ça va vous n'avez pas de carrie la prochaine fois on vous ferra un détartrage. Ne mangez pas trop de sucre et de viande, consommer des légumes bio, pas de tabac et d'alcool, cela permet d'avoir plus d'humour et de compassion pour un avenir meilleur . Voilà rapporte la babale à ton maître.
Ho le gros débile, n'a rien trouvé à d'autre à répondre....
Loooool
Allez, je m'y colle, à vous répondre, alors (et je vais tenter de le faire sans insulte)...
"déjà 150 milliards de subventions aux Enr" : Auriez vous une source pour ce chiffre que vous avancez ? Le seul chiffre approchant (121 Milliards) est issu du Blog Le Monde de M. Huet (qui n'est vraiment pas un soutien aux Enr), et c'est une projection du coût des contrats d'achat d'Enr (y compris de biogaz), programmées dans la PPE, et courant jusqu'en 2044 (donc pas "déjà"...). Ces projections ont été faites en considérant que le prix de gros de l'électricité resterait autours de 45-50€/MWh. Les tarifs étant fixés pour 20 ans, on voit que ce chiffre concerne également des installations qui ne sont pas encore construites.
Cette projection se révèle par ailleurs fausse sur plusieurs points :
Aujourd'hui les nouveaux contrats d'achat d'électricité Enr sont à des tarifs beaucoup plus bas que ceux pratiqués il y a 10 ans. On est autours de 65€/MWh pour le solaire et l'éolien, soit bien en dessous du prix de marché actuel, et à peine plus cher que le coût du nucléaire historique, dont on voit bien avec les découvertes de problèmes qui se suivent, qu'il n'est pas non plus la solution miracle.
La grande majorité du coût du soutient aux Enr est lié au lancement de ces filières, que la France accompagné mollement. Les efforts des années 2000, portés par quelques pays européens, ont permis à ces énergies décarbonées d'être aujourd'hui moins chères que le gaz ou le charbon presque partout dans le monde. Elles représentent aujourd'hui la principale source de réduction des émissions de CO2 à l'échelle mondiale, comme le montre bien la synthèse du GIEC publiée hier, lundi 20/03/2023.
C8 ou cnews afin de definir votre age de troll?
Arrêter de creuser, vous êtes déja au fond !!!
Laisse tomber Samy, les critiques sur les personnes, ils ne font que ça. En même temps, difficile de faire un argumentaire de leur côté. A part "bouh, le nucléaire c'est pour les ieuv, c'est depassé, c'est dangereux, bouh, pas bien !"
Bernard, reviens, tu nous manques !
Ils en sont à faire l'article pour de chimériques SMR à neutrons rapides sur le site que tu as créé...
Sinon, sur le fond, comme souvent, un prototype pour dans 7 ans, qui prendra du retard et donc aucune solution commerciale avant 2050, où on doit déjà être à la neutralité carbone... Donc juste un truc qui nous distrait et nous fait perdre du temps.
"Ces technologies de réacteurs nucléaires vont bouleverser l’industrie lourde. La troisième génération de petits réacteurs nucléaires n’est même pas encore opérationnelle que déjà les ingénieurs travaillent au développement de la quatrième. "
C’est au moins un article fait pour faire rêver, et pour faire croire aux personnes pas au courant que les surgénérateurs c’est l’avenir.
Depuis la réalisation en 1946 du premier réacteur nucléaire, c’était déjà un surgénérateur, répondant au doux nom de « Clémentine », force est de constater que 76 ans après, dans le monde, 8 surgénérateurs sont à l’arrêt définitif, seuls 3 sont en fonctionnement, dont 2 russes de 560/820MWe ne fonctionnent pas en surgénération, il reste le chinois de 20MWe...
Nous français, serions capables de rivaliser avec américains, russes et chinois?
Que d'argent à dilapider pour satisfaire des lobbies...
Que devient Bernard Deboyser, dont j’appréciais bien les articles ?
Oui, que s'est-il passé pour que RE perde ainsi en qualité en quelques mois ? Ses lecteurs sont suffisamment bien informés pour ne pas gober un publireportage aussi mauvais. Tout le monde sait que la filière thorium n'est pas du tout d'actualité, tout de même. Quant aux SMR... lol, comme on dit.
Nous ne faisons jamais de publireportage sur RE. Merci pour les compliments.
Il faut bien comprendre que notre president nous a dit, je suis en économie de guerre.
Et la doctrine atomique était en sourdine, aujourd'hui le français moyen commence à avoir peur, la guerre, le potentiel manque d'énergie, et la on vous propose le bouclier atomique qui est là depuis 50 ans, il n'y a pas beaucoup de politique qui sont contre, donc il faut bétonner pour les 50 prochaines.
Il faut construire des centrales et en renover, faire un porte avion et des sous marin.
Il y a un boulot de dingue.
Une fois tout bien ficelée on laissera la presse les militants et les ecolo se reveiller trop tard.
L'espoir pour nous l'accident fatal d'un reacteur ici ou ailleur, et vue la situation l'attente va etre de courte durée.
Pour l instant , c est rosatom le russe qui domine le marche, avec une technologie simple , efficace et beaucoup moins cher