Ils en avaient formulé la demande il y a quelques mois. Le Burkina Faso et le Mali ont été entendus. Ils viennent de signer chacun un accord avec la société russe Rosatom pour développer leurs infrastructures nucléaires civiles. Et pourquoi pas, installer la première centrale nucléaire en Afrique de l’Ouest.
Le Burkina Faso et le Mali ont ceci de commun qu’ils peinent à offrir à leurs populations un accès à l’électricité digne de ce nom. Le Burkina Faso est même l’un des pays les moins électrifiés au monde. À peine plus de 20 % de sa population est connectée au réseau et tout juste 5 % en zone rurale. Ainsi, l’accord signé récemment avec la société d’État russe Rosatom pourrait-il avoir de multiples bénéfices pour la junte au pouvoir. Se rapprocher de la Russie après s’être brouillé avec la plupart de ses partenaires occidentaux tout en améliorant la situation énergétique du pays.
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L’accord de coopération porte en effet sur plusieurs points. La sensibilisation des populations aux technologies nucléaires civiles, la formation du personnel, la mise en place d’installations de recherche et d’applications non énergétiques du nucléaire dans l’industrie ou l’agriculture, par exemple. Mais surtout, peut-être, le développement des infrastructures nucléaires du Burkina Faso. Comprenez, la construction « si possible » d’une centrale nucléaire dans le pays. Ou plus exactement, semble-t-il, d’un petit réacteur nucléaire, l’un de ces fameux SMR. Mais cela resterait une grande première pour l’Afrique de l’Ouest. Aucun calendrier n’a toutefois été proposé pour l’heure.
Rappelons que le continent africain ne compte jusqu’ici qu’une seule centrale nucléaire, en Afrique du Sud. Mais un certain nombre de projets ont vu le jour depuis quelques années. En Égypte — un projet de centrale de 4 800 MW —, au Nigeria, au Kenya et au Rwanda. Souvent en lien avec la Russie. Toutefois, aucun n’a encore abouti, à l’exception du projet égyptien actuellement en chantier.
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L’accord signé entre Rosatom et le Mali ne mentionne quant à lui pas réellement de plans concernant la construction d’une centrale nucléaire dans le pays. Simplement une coopération autour du développement du nucléaire civil. Pourtant, au Mali, la majeure partie de l’électricité est issue du thermique, de ressources fossiles et coûteuses pour le pays. Mais comme c’est aussi le cas du Burkina Faso, le pays semble mettre pour l’instant l’accent sur le développement des énergies renouvelables. Sur l’énergie solaire photovoltaïque, surtout, mais aussi sur l’éolien et l’hydroélectrique. Ces points figureraient d’ailleurs dans ce qui ressemble plus à une série d’accords signés avec Rosatom.
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Quand on pense que ces pays possèdent un ensoleillement à faire pâlir tous les pays du nord et qu’on peut faire des stocks avec des batteries, de l’h2,de l’air comprimé ,de l’eau, de la chaleur, on comprend qu’ils sont particulièrement mal conseillés ? Mais c’est leur choix ! S’ils préfèrent les chinois, les turques ou les russes c’est aussi la raison pour laquelle ils auront toujours du mal à se sortir de la merde dans laquelle ils se complaisent !