Un hectare de sylviculture produit-il beaucoup plus d’énergie (bois de chauffe) qu’un hectare de solaire photovoltaïque ? Ou est-ce exactement l’inverse ?
Portée par les groupes Neoen et Engie, la centrale photovoltaïque de la plateforme énergétique bas carbone HORIZEO à Saucats en Gironde aura une puissance de 1 GW (1000 MW). Cela sera la plus puissante d’Europe. Elle occupera une surface de 10 km2 (1000 hectares), soit l’équivalent de 0,1% de la surface de la Corse et de 6% de celle de l’île d’Oléron. Ou encore des ⅔ du 12ème arrondissement de Paris. Et elle délivrera environ 1200 GWh d’énergie électrique par an.
Selon Le Figaro, la parcelle est actuellement exploitée pour la vente de bois de chauffe. Il s’agit de sylviculture intensive. L’accès est actuellement fermé au public compte-tenu de la pratique de la chasse et du tir à longue distance.
Environ la moitié de la production de bois française sert à alimenter la filière bois-énergie. D’autres essences forestières que le pin sont préférables pour cet usage. Une pinède de 10 km2 correspond à quelle quantité d’énergie thermique ? Le calcul est simple, et il est intéressant en soi, même si tout le bois de cette parcelle là précisément n’était pas destiné au bois de chauffe.
- 1 km2 permet de produire 1200 m3 de bois de pin maritime par an avec les génotypes les plus performants (1 m3 = 1 stère)
- Chaque m3 de bois de pin a un contenu énergétique moyen de 1,4 MWh. La fourchette est de 1,2 à 1,7 MWh avec 25% d’humidité. 1,7 MWh dans le cas du charme, 1,6 pour le chêne, 1,5 pour le hêtre, 1,4 pour le mélèze et 1,2 pour le sapin.
10 km2 de pins correspondent donc à une énergie thermique de 16,8 GWh par an. Si les 1200 GWh d’électricité produits annuellement par HORIZEO étaient convertis par effet Joule en énergie thermique (avec un rendement de 100%), la centrale photovoltaïque serait 70 fois plus performante que la pinède de surface équivalente.
Mais il existe un meilleur usage de cette électricité : alimenter les pompes à chaleur. Si leur coefficient de performance (COP) est de 3, dont le rendement est de 300%, le facteur passe alors de 70 à 210 fois.
Même l’hydrogène solaire est beaucoup plus performant
Supposons à présent que 100% de l’énergie électro-photovoltaïque d’HORIZEO soit convertie sous forme d’hydrogène avec des électrolyseurs. Cet hydrogène stockable permettrait de produire de l’électricité au moment opportun pour alimenter les pompes à chaleur. Supposons encore que le rendement de la chaîne hydrogène soit d’environ 33%, ce qui correspond à une perte des ⅔ de l’énergie produite par les panneaux. La solution photovoltaïque resterait 70 fois plus efficace que la production de bois de chauffe. En d’autres termes, le photovoltaïque permet de chauffer 70 fois plus de ménages par unité de surface.
En conclusion, les monocultures destinées au bois de chauffe constituent un gaspillage colossal des surfaces utilisées. Certes les soirées au coin du feu peuvent être romantiques. Mais sur une planète qui compte 8 milliards d’êtres humains, est-ce soutenable ?
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Dans une publication scientifique le chercheur Eric Williams avait déjà montré en 2015 l’énorme supériorité, en bilan sun-to-wheel (du soleil à la roue), des voitures électro-photovoltaïques comparativement aux voitures thermiques utilisant des agrocarburants (éthanol de maïs). Le scientifique Roland Geyer était arrivé en 2014 aux mêmes conclusions.
Les solutions reposant sur la photosynthèse sont fatalement plombées par la très faible efficience de cette façon naturelle de collecter l’énergie solaire. « Nous faisons fausse route avec les agrocarburants » résume Roland Geyer. Quant à Krassen Dimitrov de l’Université du Queensland en Australie, il souligne que « la photosynthèse a des limitations fondamentales ».
Même si cela peut sembler à première vue paradoxal, les plantes, y compris les arbres, sont très peu efficaces pour mettre le « soleil en conserve » ; en d’autres termes, pour stocker l’énergie solaire. La finalité existentielle d’une pâquerette n’est pas d’emmagasiner de l’énergie pour les êtres humains ou pour les vaches.
Les monocultures de pin ont en outre une valeur relativement faible sur le plan de la biodiversité. Une plantation de pin est typiquement rasée tous les 28 ans puis replantée. Et le pin maritime acidifie les sols. Par ailleurs, ce résineux, tout comme le maïs, pompe massivement l’eau douce des sols. Or les zones humides sont d’un intérêt écologique de premier plan pour les oiseaux, les batraciens, les insectes et la flore. Enfin, si elle ne se fait pas dans un appareil de qualité et récent, la combustion du bois peut émettre des produits polluants.
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La filière bois-énergie, qui n’est qu’une variante de la filière des agrocarburants, est très inefficiente. La beauté des arbres ne doit pas faire oublier cette réalité. « En métropole, la forêt couvre actuellement 16,9 millions d’hectares soit 31 % du territoire. C’est l’occupation du sol la plus importante après l’agriculture qui couvre plus de la moitié de la France métropolitaine » souligne l’IGN. Si 10% de ces 169 000 km2 étaient convertis en centrales photovoltaïques, la production serait d’environ 2000 TWh électriques, soit 4 fois la demande électrique française totale actuelle. Le calcul est bien entendu purement théorique.
En France 131 TWh thermiques et 2,5 TWh électriques ont été obtenus en 2017 à partir du bois-énergie. « Le bois-énergie représente toujours aujourd’hui à l’échelle de la planète 9 % de la consommation mondiale d’énergie primaire (45 % en Afrique et 20 % en Inde) » affirmait le bureau d’études Solagro en janvier de cette année.
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« C’est sous Napoléon III, au XIXe siècle, que la décision fut prise de boiser massivement le massif landais afin d’assainir les terres en les asséchant » rappelle le site Reporterre. Et d’ajouter : « un pin pompe en moyenne des centaines de litres d’eau par jour pour grandir et vivre ». Certes la destruction des zones humides en Aquitaine a permis d’éradiquer le paludisme. Mais pour la biodiversité, ce fut délétère.
Le pin maritime couvre 8180 km2 de la région Nouvelle-Aquitaine. La centrale photovoltaïque HORIZEO de 10 km2 correspond ainsi a 0,12% de la pinède. Si l’on souhaitait produire avec du solaire 50% de l’électricité consommée aujourd’hui en France, il suffirait donc de transformer environ le quart de cette pinède en centrales photovoltaïques. Un calcul bien entendu purement théorique.
Napoléon III a détruit les zones humides d’Aquitaine au XIXème siècle en y plantant une forêt artificielle de pins. Paradoxalement le photovoltaïque, s’il était développé à très grande échelle dans le secteur, pourrait contribuer à un retour partiel de l’écosystème d’origine. Remplacer 70 km2 de sylviculture énergétique intensive par 1 km2 de solaire permettrait le retour a l’état véritablement naturel de 69 km2 de pinède, ce qui est loin d’être négligeable. Le photovoltaïque, c’est donc un outil-clé pour préserver la biodiversité.
On pourrait aussi penser au solaire flottant ! L’impact de l’ombrage des panneaux solaires est comparable à celui généré par les pins. Et la lumière diffuse est présente partout, même sous les panneaux. A midi il ne fait pas nuit sous ceux-ci. Enerplan, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire a publié le 23 mars 2021 une étude sur le thème « photovoltaïque et biodiversité ». « Ce travail infirme l’idée reçue selon laquelle les centrales solaires seraient systématiquement néfastes pour leur environnement. En effet, l’étude met en avant un nombre important de tendances neutres après la construction des centrales, voire positives en ce qui concerne la flore », peut-on y lire.
Pour Daniel Bour, président d’Enerplan, « aux côtés des Régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, nous avons pris l’initiative de faire un état des lieux scientifique inédit de l’impact du développement photovoltaïque sur la biodiversité. Ces premiers résultats sont encourageants pour permettre aux développeurs de maximiser les effets bénéfiques sur la biodiversité de leurs parcs (…). Le solaire au sol et la préservation de la biodiversité sont deux objectifs alliés du climat ». Pour Jean-Louis Bal, président du Syndicat des Énergies Renouvelables, « la filière solaire au sol est amenée à se développer substantiellement pour atteindre les objectifs de la PPE. La profession est convaincue que ce développement ne pourra se réaliser au détriment des usages et de la préservation de la biodiversité ».
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Le projet HORIZEO repose sur un parc photovoltaïque de 1000 MW auquel s’ajoutent quatre « briques technologiques » connectées entre elles : un centre de données, des batteries de stockage d’électricité, un électrolyseur permettant de produire de l’hydrogène, une surface dédiée à l’agrivoltaïsme avec des cultures maraîchères sous les panneaux photovoltaïques.
Le coût de production du kilowattheure sera ici bien plus faible qu’avec les projets d’ombrières photovoltaïque sur des parkings. Et l’argument du coût est loin d’être neutre dans le débat énergétique. Le projet rapportera en outre beaucoup d’argent aux collectivités locales concernées.
Le site retenu présente un grand intérêt compte tenu de sa proximité immédiate avec un très gros poste RTE : un transformateur d’une capacité totale de raccordement de près de 1,5 GW. Il permettra un raccordement aisé et à faible impact de la plateforme énergétique bas carbone au réseau.
Une batterie de stockage de 40 MW assistera le parc. En outre un électrolyseur de 10 MW permettra de produire de l’hydrogène vert. Une belle symbiose entre briques technologiques d’avenir.
Une surface d’environ 20 hectares sera consacrée à une production agricole sous les panneaux. Elle alimentera en fruits et légumes locaux les restaurants scolaires de la commune de Saucats et des municipalités avoisinantes .
La France n’est-elle pas le terreau de nombreuses entreprises talentueuses pour mener la transition énergétique ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? n’hésitez pas à nous communiquer votre opinion dans les commentaires ci-dessous ou dans nos forums.
[1] Précisons que cet avis n’est pas partagé par l’ensemble de notre équipe de rédaction
Étrange façon de voir la forêt, réduite ici à la simple fonction de production de bois de chauffage : c’est oublier que la forêt, même altérée parce que réduite à la monoculture, est un refuge de vie animale, de biodiversité, et surtout que sa fonction de photosynthèse, qui produit de l’oxygène et stocke le co2, est unique et irremplaçable !
Cet article est orienté techno-push mais ne reflète pas tous les enjeux, notamment en termes de captation/émission du C02 par analyse comparée entre les forêts et les PV, biodiversité par création de zones aquifères sous les forêts,…risques d’inondation, îlots de chaleur créés par les champs de PV…Du lobbying industriel en somme
L’article retient une hypothèse de rendement de 100% très favorable à la filière bois-énergie.
En effet le « le rendement des installations permettant d’exploiter du bois énergie à des fins de chauffage est très variable : 10% dans le cas d’une cheminée classique à foyer ouvert, 50% dans le cas d’un poêle à bûches, et jusqu’à plus de 90% dans le cas d’une chaudière à granulés. »
(Source: Connaissance des Energies)
On peut sans doute multiplier par deux le facteur de 70 mentionné dans l’article.
Une batterie de 40MW soit 3minutes de stockage…
Le vrai but de la batterie n’est pas de stocker l’électricité mais seulement d’assurer la synchronisation de phase avec le réseau.
Une batterie de 40MW soit 3minutes de stockage… ????
Cela ne veut rien dire.
1)Tant que je n’utilise pas l’énergie stockée dans cette batterie elle y restera indéfiniment, aux pertes de charges près, et pas trois minutes.
2) La puissance (40 MW) c’est la mesure de la puissance d’entrée/sortie de la batterie, et pas la quantité d’électricité qu’elle est capable d’emmagasiner durant trois minutes de production de ce qui l’alimente, ce qui se quantifierait en Wh, et en l’occurrence en MWh.
L’erreur est dans l’article. il s’agit bien d’une capacité de 40MWh. Le but de ces batteries n’est jamais de stocker la production du parc mais de faire tampon entre le parc et le réseau.
Oui je comprends bien, mais c’est bien vous qui avez écrit 40MW soit 3 minutes de stockage au lieu de 40MWh soit 3 minutes de stockage 🤔😉😊😀😂
Oui c’en est un d’autant plus que notre électricité est déjà sans carbone.
Sur 1000 hectares qu’occupera la centrale, seulement 20 ha seront utilisés pour des cultures maraîchères. Et le reste ? Laissé à la nature ? Les prairies absorbent le CO2.Et si cela permet d’en faire une zone de chasse interdite, c’est peut-être mieux pour les animaux que les pins avec les fusils
D’accord le PV est plus efficace que la photosynthèse, sinon c’est quoi le bilan carbone du plantage des arbres? Par rapport au PV. Il faut combien de béton, d’acier, d’aluminium pour planter les arbres, combien de silicium fondu dans des fours à arcs au charbon chinois? Même si cette culture intensive n’est pas très propice à la biodiversité c’est bien mieux que cette horreur qui sert à rien. Et la batterie de 40 MW est loin d’être suffisante pour gérer l’intermittence, on notera sur ce genre d’article, on a jamais la capacité mais seulement la puissance. Mieux vaut éviter de… Lire plus »
« c’est quoi le bilan carbone du plantage des arbres? »
Bilan nul dans le cas d’une sylviculture énergétique.
« Il faut combien de béton, d’acier, d’aluminium pour planter les arbres, combien de silicium fondu dans des fours à arcs au charbon chinois? »
EROEI (Energy Returned On Energy Invested) du PV est excellent.
« D’accord le PV est plus efficace que la photosynthèse »
Et ce n’est pas un détail, cela a de lourdes conséquences sur les surfaces consommées, et donc sur la biodiversité.
Ce qui est tout aussi médiocre c’est la capacité de stockage nécessaire ! La chose la plus souvent oubliée c’est que l’on ne stocke que ce que l’on a en trop et non ce dont on a besoin quand les variables ne produisent pas assez. Dans ce cas on n’a pas besoin de stock mais d’une production de renouvelable pilotable et ces ressources sont multiples avec en premier le foisonnement, plus la bioénergie suivie de l’hydraulique et des autres renouvelables permanents en devenir et plus ou moins mature à l’heure présente. Comme la géothermie mais surtout les énergies marines, marées,… Lire plus »
En voilà une bonne idee.. pour quelqu’un qui débarque en France en 1970. On doit trouver des solutions a nos ambitions peut importe le coût financier humain et environnemental. Le but produire a bas coup de l’énergie le tout au profit de grand groupe nationaux. Efficacité garantie et désastre également. Nous avons la chance d’avoir un patrimoine immobilier très conséquent puisque nous savons que consommer l’énergie au plus près du lieux de production évite les pertes et allégé le réseau. Commençons par installer les panneaux sur nos maison et bâtiment, nous n’aurons besoin de rien d’autre. Évidemment se ne sera… Lire plus »
Dans les landes des Gascogne, ces pollutions de panneaux pv fleurissent comme des furoncles sur un joli visage, n’y a t’il pas assez de zones commerciales et de parking pour développer le PV sur des toits déjà plats, des ombrières ? Des parcs PV, j’en installe et je peux vous garantir que ça paraît écolo vu d’un bureau en ville mais sur place c’est toute une infrastructure routière combinée à du matériel a durée de vie relativement restreinte (cheap a l’extrême, les structures rouillent sitôt posées). Que dire du côté social, 95% de la masse salariale œuvrant sur ces parcs… Lire plus »
« n’y a t’il pas assez de zones commerciales et de parking pour développer le PV sur des toits déjà plats, des ombrières ? » Cacher ces zones commerciales hideuses (mais qui ne déplaisent pas au plus grand nombre inculte) seraient effectivement souhaitable. Sans compter que l’on retrouve une voiture brûlante en été après avoir fait ses courses. « une infrastructure routière combinée à du matériel a durée de vie relativement restreinte (cheap a l’extrême, les structures rouillent sitôt posées). » C’est un problème en effet. Des normes de qualité devraient s’appliquer. « il faut donc éradiquer la végétation qui reprend ses droits sitôt le… Lire plus »
Pour revenir sur Saucats, prévoir entre 12000 et 18000 semi remorques dont bien 2000 a 3000 rien que pour le granulat des pistes.
Bon bref a choisir solaire ou nucléaire, bah le solaire je préfère 😁
Et sur la durée de disponibilité de la ressource. Entre le nucléaire et le solaire, il n’y a pas photo 😊
On se demande comment on peut trouver des gens pour se battre comme des chiens pour prolonger de quelques dizaines d’années au mieux une méthode de production condamnée par sa finitude et dont un certain nombre d’entre eux, parmi les plus jeunes, verront cette fin brutale précédée d’une courte période produisant à des prix disqualifiant.
Et occuper des surfaces gigantesques pour produire du bois-énergie (sylviculture énergétique), filière très inefficiente qui conduit à la destruction des écosystèmes forestiers naturels, vous trouvez que c’est une bonne idée ?
Encore ? C’est une salle habitude.
Ce n’est pas ce que Juju a exprimé. Il n’a pas parlé de faire pousser des pins, en effet ce sol pourrait alors servir à une exploitation ou encore mieux: à rien.
Laisser faire la nature (et virer les chasseurs au passage) serait sans aucun doute bénéfique.
La seule chose a dire on peut toujours faire le pire. Mauvaise condition de travail, utiliser du mauvais matos nettoyer à l’essence, pour faire du salé boulot on trouve toujours quelqu’un. Maintenant pour moi faire de l’énergie verte au détriment de la forêt même de mauvaise qualité et un non sens. Surtout que nous avons des surfaces de toiture en France gigantesque. Donc travaillons bien respectons les travailleurs et le reste. On parle que d’argent là même pas de technique, alors on va faire comme pour le nucléaire on est pas a quelques centaines de milliards. Si les installations sont… Lire plus »
👍🏻
Si la surface du bâtie français, seulement orienté Sud, était couvert de ppv on produirait entre une fois et demi et deux fois ce que produit l’ensemble du parc nucléaire! Et la moitié des surfaces appartiennent au milieu agricole.
Occuper des terres arables pour mettre du pv c’est un imbécilité sans non et devrait être intetdit. Partout il y a des km2 de toiture commerciale et industrielle qui se pretent parfaitement à cela
Et occuper des surfaces gigantesques pour produire du bois-énergie (sylviculture énergétique), filière très inefficiente qui conduit à la destruction des écosystèmes forestiers naturels, vous trouvez cela intelligent ?
Ce n’est pas la portée de sa réponse mais je pense qu’il sera d’accord avec vous aussi.
Son message était qu’il faudrait considérer les surface de toiture pour poser du PV plutôt que d’utiliser un sol pouvant être propice à l’agriculture.
10000m² de toiture ça se trouve sans problème, pas sur un même site mais c’est aussi l’intérêt, en éparpillant la grille de transformation on diminue les risques d’interruption.
Le solaire PV en toiture n’a pas du tout le même coût que le grand solaire PV au sol.
Pour réussir la transition énergétique ne faut-il pas miser surtout sur les EnRs bon marché ?
Il faut certaiment les deux. Le toit de la maison produit économiquement sans pertes de transport. Tandis que le parc de grande surface produit économique ment par économie d’échelle et assure le secours des sites de production individuels et lointains, localement en souproduction pour cause météorologique locale. En journée c’est complémentaire et limité le besoin de stockage
C’est moins économique que les grandes surface mais en revanche ça rapproche la production de la consommation et c’est un avantage non négligeable. En fait, seul le secours a une souproduction locale devrait venir de loin en bénéficiant du foisonnement
Il y a des surfaces gigantesques qui ne peuvent servir à rien d’autres, où il est interdit de construire ou de cultiver Vous n’avez pas idées du nombre d’anciennes décharges, de sites miniers, de reliefs irréguliers et isolés…. Auxquels les PPV redonnent une valeur marchande mais surtout une utilité. Maintenant, sur le plan technique, plus la surface est grande, moins le coût du KWh produit est élevé en raison des économies d’echelle. Par exemple, un onduler 10 fois plus puissant ne coûte que 4 ou 5 fois plus cher seulement et cela restera vrai tant qu’on ne les aura pas… Lire plus »
Calculs orientés ! Prenez en compte les émissions de GES pour produire et amener les panneaux et ceux, au bout de 15 à 20 ans, de leur démantèlement et recyclage (ou pas !). N’oubliez pas le rôle de captation de CO2 des arbres sur plusieurs décennies. Et là, l’atout du photovoltaïque tombe.
L’enzyme RUBISCO permet en effet de fixer le CO2 (c’est une carboxylase) pour réaliser la photosynthèse, mais la combustion du bois génère du CO2 (entre autres). Bilan nul.
Aujourd’hui nous savons que les PPV peuvent durer 30 ans de plus le recyclage des ppv n’est absolument pas un problème…. Du sable à 95% sous deux formes, du verre et du silicium. Le reste de l’aluminium et du cuivre, suffisamment chers pour justifier leur recyclage vendu moins cher en concurrence des mêmes en direct de la mine.
Je suis fervent défenseur du PV, mais malheureusement votre explication est biaisée : vous omettez la saisonnalité. Le cop des nombreuses pompes a chaleur air/air est bien plus faible en période de froid intense, les quelques semaines où justement du bois énergie trouve tout son sens dans une maison bien isolée, en période de fait peu ensoleillée.
Je trouve donc ces deux sources d’énergies plutôt complémentaires qu’opposables.
(Au passage une stère ce n’est pas un M3 mais des bûches d’un mètre remplissant un cube d’un mètre de côté. Donc il y a pas mal d’air)
Ne pas négliger la pollution aux particules du bois brûlé, même dans des poêles à bois modernes. Et il n’y a pas que des PAC air-air.
Il suffit d’allumer les convecteurs électriques les jours ou les pompes a chaleur ne fonctionnent pas.
Electricité obtenue par électrolyse (stockage hydrogène).
Bizarre comme réflexion : si les convecteurs électriques peuvent fonctionner, les pompes à chaleur peuvent fonctionner aussi. Elles n’ont besoin que d’électricité pour fonctionner. Quand il fait froid leur rendement (COP) est moins bon, mais il sera toujours meilleur qu’un convecteur électrique. Ces convecteurs sont amenés à disparaître et à ne plus exister que dans les musées, comme les carrosses et les floppy disks
Hypothèse 100% Hydrogène solaire:
Bubu nous disait « Le cop des nombreuses pompes a chaleur air/air est bien plus faible en période de froid intense, les quelques semaines où justement du bois énergie trouve tout son sens dans une maison bien isolée, en période de fait peu ensoleillée. »
Comment faire ?
(1) Surdimensionner les PACS
(2) Appoint combustion de bois-énergie
(3) Appoint convecteur électrique
La solution 3 est optimale au niveau du coût d’investissement et au niveau du bilan écologique (réduction massive des surfaces consommées ainsi que des ressources matérielles consommées).
Moteurs à combustion et poêles termineront au Musée.
https://www.ttnews.com/articles/eu-plans-phaseout-combustion-engine-era
Hypothèse 100% Hydrogène solaire:
Bubu nous disait « Le cop des nombreuses pompes a chaleur air/air est bien plus faible en période de froid intense, les quelques semaines où justement du bois énergie trouve tout son sens dans une maison bien isolée, en période de fait peu ensoleillée. »
Comment faire ?
(1) Surdimensionner les PACS
(2) Appoint combustion de bois-énergie
(3) Appoint convecteur électrique
La solution 3 est optimale au niveau du coût d’investissement et au niveau du bilan écologique (réduction massive des surfaces consommées ainsi que des ressources matérielles consommées).
Moteurs à combustion et poêles termineront au Musée.
A mon sens la réponse serait plutôt : utiliser le bois en construction pour stocker du CO2 durablement, utiliser le bois en fibre pour isoler et limiter les besoins, et enfin utiliser les sous produits de cette industrie du bois en bio-energie. Pour justement cette capacité de stockage qui manque quand même au solaire, surtout entre saisond. Là dessus je rajouterai que dans l’idéal une monoculture n’est jamais souhaitable, et que la sylviculture devrait tendre vers la futaie mixte irrégulière. Et les panneaux solaires je les verrais plutôt sur des toitures industrielles ou commerciales..
Et les voitures thermiques Bernard 😉
Allez vous faire voir avec vos technoprojets débiles. Le photovoltaïque à outrance ne saurait se concevoir que sur des sites déjà imperméabiliser ou des friches industrielles. Vos calculs débiles dénotent seulement une pression lobbyistique naissante sur ce créneau et tous ceux qui prônent ces arguments stupides sont suspects. Pas touche à la forêt, pas touche aux surface agricoles. Allez faire vos saletés ailleurs. Pourquoi pas dans le sahara ? Même pas vous arriveriez à priver ce qui reste de la forêt amazonien du précieux potassium qui la fait survivre !
Pas très convaincantes, vos éructations. Avez-vous seulement lu l’article en entier? Pas certain, vu votre commentaire. Les monocultures de pinèdes sont un frein à la biodiversité. Ils acidifient le sol et assèchent les sols, tellement ils boivent d’eau. Je le vois dans mon jardin: en été, le coté où mes voisins ont planté des sapinoïdes (pourtant interdits dans les prescriptions urbanistiques du lotissement) en nombre, tout meurt chez moi.
Moi, si vous militez pour faire évoluer la forêt landaise vers une entité plus propice à la biodiversité et au développement durable, j’éructe plus, j’congratule, j’félicite, j’décore façon légion d’honneur !
La nature n’a que faire de calculs de rendement. La photosynthèse fonctionne assez « mal » mais suffsamment bien pour permettre à la vie d’éclore et évoluer presque partout. Et surtout la nature a du temps, elle. Elle a mis des centaines de millions d’années pour produire et stocker très lentement le charbon, le gaz et le pétrole que nous extrayons et gaspillons en un instant (200 ans n’est rien à l’échelle géologique). Le bois énergie semble inefficace face au solaire combiné au stockage batterie/hydrogène. Le bois a quand-même une grande vertu. Il est low-tech, utilisable partout avec presque rien comme support… Lire plus »
Remplacer 70 km2 de sylvicuture énergétique intensive par 1 km2 de solaire PV permet le retour a l’état véritablement naturel de 69 km2, ce qui est loin d’être négligeable. C’est donc un outil-clé pour préserver la biodiversité.
Les dites « low-techs » peuvent ainsi avoir un impact environnemental très lourd.
Arrêtez ce discours écocide ! Commencez par faire décroître votre propre consommation. Devenez autonome énergétiquement !
Bien sûr la nature a pu fleurir de façon paradisiaque ….. jusqu’à ce que l’idée de créer l’homme lui soit venue. Maintenant nous sommes là, et l’idéal que vous voyez de la période d’avant n’a plus cours, il ne marche plus, nous en avons la preuve à chaque seconde. Soit on supprime l’homme, soit on modifie le paradigme d’avant l’homme….. choisissez !
Pourquoi choisir ?
La Nature est bien partie pour ne pas nous laisser le choix. Ce paradigme précédent se reproduira pour peu que le nombre d’Humain diminue.
Rappelez moi la moyenne de planète Terre par Humain ?
Vous avez pourtant choisi en supprimant (partiellement l’homme), mais l ne suffirait pas de diminuer le nombre d’humain car le responsable de ce déséquilibre n’est pas que le nombre, mais aussi la gourmandise de chaque individu.
La consommation d’énergie par l’homme des caverne et par l’homme du XXIe siècle est sans commune mesure.
Ah je ne choisi pas, je n’ai pas la prétention de dicter mes choix à la nature.
En effet, notre mode de vie n’aide pas. Nous avons de l’énergie à foison et comme toute espèce lorsque nos besoin en énergie sont comblé alors nous nous reproduisons sans contrôle.
Même notre rythme de travail va trop loin, on est très loin des chasseurs-cueilleurs.
Pour ça, je veux bien vous croire…. on a le reflexe humain d’en vouloir toujours plus, et j’en suis à un point que je ne saurais plus rien faire sans mon ordinateur…il faut dire que j’en utilise depuis…. 1959 (Ibm-650 et Bull Gamma-ET) un tel passif ne se balaie pas d’un revers de main.
« Une batterie de stockage de 40 MW assistera le parc » 40 MW pendant combien d’heures ?? Article intéressant qui montre bien la grande supériorité du photovoltaïque sur le bois-énergie sur le critère des surfaces utilisées. La batterie semble très faible par rapport à la puissance du parc. Dommage, car les grandes installations comme celle-là devraient fournir une solution électrique de meilleure qualité, c’est-à-dire produire au moins de 6h à 22h de mars à septembre. On compte toujours sur le pompage-turbinage pour assurer les pointes du matin et du soir, mais si le photovoltaïque se développe fortement (ce qui est très… Lire plus »
L’Allemagne à une potentialité de pompage-turbinage quasi nulle, c’est une des raison qui impliquait que le suivi de charge ne pouvait être fait que par les centrales thermiques a charbon et gaz en raison du manque de souplesse du nucléaire.
L’Allemagne a 6,3 GW de pompage-turbinage, et plusieurs projets n’ont pas pu voir le jour pour cause de contestation locale, car ils nécessitaient le creusement d’un réservoir amont. De toutes manières, maintenant, il y a les batteries au lithium, qui remplissent le même rôle… L’Allemagne a tout un espace disponible pour cela dans le grand désert créé par l’exploitation des mines de lignite ! Un système avec 50% de nucléaire et 50% du reste aurait eu la flexibilité nécessaire. Mais, peu importe. L’Allemagne est sortie prématurément du nucléaire, malgré la faiblesse, et la mauvaise distribution de son gisement en ENR… Lire plus »
Avec toute son armada d’éolien et de solaire, l’Allemagne était, en 2019 à 24% d’éolien et 9% de solaire, et en 2021: 23% d’éolien et 11% de solaire… du mix électrique. (Je passe sur 2020 qui est une année particulière, avec une demande faible).
En considération un facteur 3 pour l’électrification de l’ensemble du secteur énergétique et les pertes liées au stockage, l’Allemagne serait à 8% d’éolien et 4% de solaire… à des années-lumières d’une transition écologique réussie.
Le stockage n’est qu’un luxe exploité par le nucléaire.
l’électrification du secteur énergétique est une affaire de la phase diurne du cycle journalier, et le solaire seul peut le résoudre dans n’importe quel pays où vivent les hommes (qui sont d’autant moins nombreux que les latitudes sont élevées).
Les influenceurs des décideurs s’en sont rendu compte, et l’avenir a très court terme du renouvelable se fera dans le solaire, oubliant presque le vent…. au moins pour ceux qui n’ont pas un retard à y rattraper.
Vous faites là l’hypothèse qu’ils sont à bout de ressources comme s’ils avaient annoncé : Ca y est la transition est finie !
L’Espagne et le Royaume-Uni sont des modèles bien plus intéressants que l’Allemagne, au niveau de la réduction des GES.
Sortir au plus tôt du charbon, ensuite, éventuellement du nucléaire. Utiliser le gaz fossile comme énergie de transition.
L’Espagne possède d’excellentes conditions pour le déploiement des ENR. Je ne serais pas étonné, que grâce à une meilleure répartition temporelle et spatiale des ENR, le coût d’un système complet ENR soit la moitié de celui de l’Allemagne.
Je suis bien d’accord avec le fait que l’Allemagne est loi d’être la mieux placée pour atteindre le 100% renouvelable en raison de ses faiblesses presque partout là où les autres sont mieux lotis mais d’une part je pense qu’ils y arriveront quand même car les courbes d’évolution des divers paramètres convergent bien vers la bonne cible, même si l’on peut voir des ralentissements dans certaines d’entre elle, à chaque fois elle repartent après un temps de « réflexions et décision conséquente » (?) à moins que ce ne soit du au hasard mais j’en doute. Et je vois dans cette tentative,… Lire plus »
Le prochain gouvernement allemand aura l’opportunité de prendre un virage historique: remplacer les mines et centrales au lignite (qui sont bien pires que le nucléaire) par des usines et des centrales PV.
Le PV seul n’est suffisant que de 10h à 18h de mars à septembre (on en a déjà parlé). Pour le reste, il faut d’autres moyens (notamment de l’éolien, des batteries et du biogaz).
L’Allemagne doit ramener à un niveau raisonnable les émissions de GES, dans un délai raisonnable.
Sauf que pour le reste (19h-9h) on n’a pratiquement besoin du 1/4 de ce dont on a besoin de 10 à 18. La conversion à l’électricité du résidentiel, de l’industrie, et du transport est une affaire de phase diurne du cycle quotidien. J’ai essayé à toutes les périodes de l’année en coupant le chauffage ballon d’eau sanitaire et sans charger ma voiture ce que je consommais dans la phase nocturne du cycle quotidien. En été c’est 20% de ce que je consomme en phase diurne et en hiver c’est 1/3, mais avec un chauffage solaire à rétention et une meilleur… Lire plus »
Entre 18h et 10h du jour suivant, il y a les trains qui circulent le matin et le soir, la cuisine du soir + ordinateurs domestiques, télé, et une partie de l’industrie qui fonctionne. Cette période représente peut-être 25% de l’énergie domestique (si l’on recharge le cumulus et la batterie de voiture durant la journée), mais probablement beaucoup plus au niveau de l’énergie globale (domestique + transports + industrie + agriculture + services). De toutes manières, le stockage journalier est aujourd’hui abordable avec les batteries au lithium, et la complémentarité entre solaire et éolien réduit ce besoin. C’est le stockage… Lire plus »
Il y a toujours eu des trains de nuit. Mais il faudra effectivement revenir à l’heure solaire pour être bien callé sur la dominante solaire, mais les tgv roulent de jour pas la nuit. De plus vous ne mettez que 8 heures d’ensoleillement par jour, à croire que l’on a un hiver de 12 mois. Nous avons au moment ou j’écris ces lignes 18h40 cela fait déjà 10 heures que nous avons du Soleil, et bien sur si vous vous basez sur les quelques M2 de PPV installés cela n’aurait pas été suffisant, mais avant de dire que notre transition… Lire plus »
En juin/juillet: 8h de PV à plein régime + 4h à mi-régime en France En décembre/janvier, vous pouvez diviser ces chiffres par 2 (4h « à plein régime de la saison » + 2h à mi-régime), avec une production quotidienne divisée par 4 ou 5. 8h de production significative de PV par jour, c’est une moyenne. Les TGV ne roulent pas qu’entre 10h et 18h, mais autant entre 6h et 10h et entre 18h et 22h. De toutes manières, au-delà de tous ces débats « techniques », on est d’accord qu’il faut beaucoup plus de PV, d’éolien (surtout en Bretagne et Méditerranée), de batteries,… Lire plus »
Si vous imaginez 10 fois la capacité installée actuelle votre demi régime produit plus que le nécessaire actuel.
De plus c’est entre 8h et 15h (solaire) que nous consommons le plus même en hiver une multiplication par 10 des puissances installées sont suffisants pour le besoin actuel. Mais en hiver l’apport eolien sera fondamental.
SR: « Je suis bien d’accord avec le fait que l’Allemagne est loin d’être la mieux placée pour atteindre le 100% renouvelable en raison de ses faiblesses presque partout là où les autres sont mieux lotis mais d’une part je pense qu’ils y arriveront quand même ». L’Allemagne produit 24% de son électricité avec 60GW d’éolien, soit 8% de ces besoins énergétiques dans le cadre d’un passage au tout électrique. Si le solaire devait représenter 60% du mix final, l’éolien 35% et l’hydraulique et la biomasse 5%, ça voudrait dire 263 GW d’éolien (ce qui a précisément été modélisé pour 2050). Et… Lire plus »
Le passage au tout électrique est surtout un passage de ce qui consomme dans la phase diurne du cycle quotidien, c’est donc le solaire qui se développera…… ce qu’il produisent déjà 4 fois plus que nous malgré leur latitude défavorable, et c’est pour des raisons comme celle là que je pense qu’ils y arriveront, vous les sousestimez.
Un système avec 50% de nucléaire ça devient quoi dans 50 ans ?
https://comitemeac.com/dossiers-2/dossiers/capsules-energetiques-introduction/quelles-sont-les-reserves-de-combustibles-fossiles-sur-la-planete/
Selon un document de l’AIE publié en 2014, il resterait donc en 2021: 51 ans de production de pétrole au rythme actuel, 50 pour le gaz naturel, 41 pour l’uranium (dans le type de mines actuelles), 138 pour cette horreur qu’est le charbon. Un des problèmes des énergies renouvelables est le « bouclage énergétique » en hiver, lorsqu’il n’y a pas de vent, pas de soleil, et que la demande est maximale… Il y a bien sûr les interconnexions, l’hydraulique de barrage, la biomasse/le biogaz, les batteries pour « gagner une journée ». En France, on peut imaginer que cela permette de compenser les… Lire plus »
Rien qu’au niveau de l’offshore les jours sans vent nulle part ce n’est que 3 ou 4 par an selon l’étude du foisonnement d’Engie Green basé sur l’analyse de 20 ans d’enregistrement statistique de météo France, de plus, c’est en été.
Résumé de l’étude :
https://participons.debatpublic.fr/uploads/decidim/attachment/file/438/Contribution_8-EngieGreen.pdf
Foisonnement sur les façades maritimes françaises de novembre à mars. 67% du temps, la puissance serait donc supérieure à 50% de la puissance nominale. La France a donc de la chance, contrairement à l’Allemagne ou même le Royaume-Uni. Pour l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne, le foisonnement est directement lisible sur les courbes de production. Il est logiquement très bon en Espagne (qui n’a que quelques mauvaises journées), moyen au Royaume-Uni, et faible en Allemagne (avec de nombreuses périodes de 7 jours très peu ventées). En France, ça veut dire quand même qu’il faudrait au moins 100GW d’éolien (voire 200 pour… Lire plus »
Nous sommes certainement les mieux lotis d’Europe pour bénéficier du foisonnement offshore. Mais le 100% électrique ne peut pas reposer uniquement sur l’offshore, ni même que sur l’éolien. C’est déjà intéressant si l’offshore de par sa régularité comparée à l’éolien terrestre peut assurer au moins 50% du socle minimum dont on à toujours besoin à 80% du temps. J’aimerai bien trouver une étude similaire à celle d’ENGIE Green pour les vents d’intérieur, mais je n’ai pas trouvé. Depuis le début de l’année j’enregistre quotidiennement la carte des vents à 14 heure, c’est partiel et approximatif au pas de 24 heures,… Lire plus »
« le « bouclage énergétique » en hiver, lorsqu’il n’y a pas de vent, pas de soleil, et que la demande est maximale… » Sauf que ce cas de figure est si improbable qu’il ne se produit jamais : 1) C’est en hiver que le vent est maximal : https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-etat-des-lieux-sur-le-developpement-des-principales-filieres-renouvelables-180919?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=newsletter/le-fil-info-energies-19-sept-2018 2) Bien qu’en hiver le positionnement astronomique de l’hémisphère Nord soit moins bien orienté vers le Soleil qu’en été, l’atmosphère plus sec, est plus souvent clair et avec moins de nuages qu’en été dons la chaleur est plus propice à l’évaporation créant les nuages. Nous aurons d’ailleurs plutôt intérêt à orienter les PPV fixes… Lire plus »