Les scientifiques ukrainiens ont constaté une hausse de la radioactivité sous le réacteur n°4 de Tchernobyl, celui qui a explosé le 26 avril 1986. L’augmentation du nombre de neutrons détectés par les instruments de mesure révèle une accélération des réactions de fission sous les décombres de la centrale. Désormais les experts n’excluent pas la possibilité d’un nouvel accident.
« C’est comme les braises d’un barbecue » explique Neil Hyatt, un spécialiste des matériaux nucléaires à l’université de Sheffield. Interrogé par la revue Science avec d’autres scientifiques, il alerte sur une radioactivité anormale dans les débris de la centrale de Tchernobyl.
S’ils restent prudents dans leurs propos, ils ont toutefois déclaré qu’une nouvelle explosion était possible. « Nous ne pouvons pas exclure un accident », a notamment confié Maxim Savelier, chercheur à l’Institut ukrainien pour les problèmes de sûreté des réacteurs nucléaires.
« Aujourd’hui, les experts s’efforcent de déterminer si les réactions s’arrêteront d’elles-mêmes ou si des interventions extraordinaires seront nécessaires pour éviter un autre accident », précise la revue scientifique.
La crainte est qu’un tel événement ne détériore encore davantage le sarcophage, fissuré et instable, qui a été construit après la catastrophe pour contenir la radioactivité émanant de la centrale. Comme il n’est pas étanche, les fortes pluies font parfois grimper en flèche l’émission de neutrons, augmentant ainsi la probabilité qu’ils frappent des noyaux d’uranium et amorcent une réaction en chaîne.
À lire aussi Le ciel s’assombrit au-dessus de l’avenir atomique d’EDF À lire aussi Pourquoi de la neige « nucléaire » est-elle tombée en Moselle ?
Je ne comprends pas ce qui est dit à propos du vieux sarcophage non étanche qui laisse entrer la pluie. Depuis 2017 il est recouvert par un nouveau sarcophage, dont on peut supposer qu’il est étanche, lui!
Une nouvelle « arche » recouvre en effet le vieux sarcophage depuis 2017. Mais d’après les documents que j’ai consultés elle n’est pas étanche elle non plus.
Ca ne peut pas arriver …..puisqu’on vous le dit ! !
Combien de catastrophes avant qu’on arrête cette folie qui couvre à peine 3% de nos besoins en énergie… ?
Il faudrait que ça pete et raye le milieu de l’Europe pour qu’on comprenne.
Le Japon a eu de la chance, si l’eau de mer ne s’était pas engoufrée alors ils auraient servi d’exemple avec une moitié de pays irradié.
L’énergie nucléaire du soleil permet aux éoliennes de tourner et aux PPV de fournir de l’électricité. Et pour Tchernobyl, rassurez-vous, les Ruskofs ont démantelé leurs poubelles nucléaires RBMK. La prochaine catastrophe à venir, c’est le réchauffement climatique à cause des GES anthropiques (ouragans, sécheresses, inondations, pertes de territoires, famines…). Et contre les GES, le nucléaire civil est imbattable. À vous de choisir.