Des chercheurs suisses l’ont montré il y a trois ans déjà : la production d’électricité solaire photovoltaïque gagne en efficacité lorsqu’elle se fait en altitude. Des projets ont vu le jour. Et aujourd’hui, celui de construire une centrale solaire à quelque 2 800 mètres d’altitude en Suisse.
La Grande Dixence, ça vous parle ? C’est le nom d’une installation hydroélectrique située dans le canton du Valais, en Suisse. Quelque 2 000 mégawatts (MW) de puissance. Soit, peu ou prou, l’équivalent de deux réacteurs nucléaires de palier CPY. Et un peu plus qu’un réacteur pressurisé européen, le fameux EPR (1 650 MW). Une capacité de production renouvelable importante donc. Mais pas tout à fait suffisante.
Car déjà, chaque année, en hiver, la Suisse est obligée d’importer de l’électricité. Et la situation risque de se compliquer avec l’interdiction inscrite dans la loi de construire de nouveaux réacteurs nucléaires.
La stratégie énergétique du pays à l’horizon 2050, elle, demande à ce que la part des énergies renouvelables dites nouvelles — pour désigner le solaire et l’éolien, par exemple — aille en augmentant. Nouvelles, car en Suisse, plus de 60 % de l’électricité est déjà produite à partir d’une source renouvelable, essentiellement des centrales hydrauliques. De quoi offrir au pays un mix électrique assez largement décarboné.
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Et comme c’est principalement en hiver que l’électricité manque à nos voisins, l’idée a germé, du côté d’Alpiq, l’énergéticien suisse, de travailler à un projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque en pleine montagne. À quelque 2 800 mètres d’altitude. Dans la vallée de Prafleuri, sur une ancienne carrière utilisée, justement, lors de la construction du barrage de la Grande Dixence. L’objectif, c’est que l’installation solaire soit opérationnelle fin 2025. Pour l’heure, le projet n’en est encore qu’à ses tout débuts, au stade des premières mesures, avant même la demande de permis de construire.
Ces mesures ont été lancées sur une zone plate d’environ 350 000 mètres carrés. Pour préciser le potentiel photovoltaïque estimé sur le papier à 40 à 50 gigawattheures (GWh) d’électricité produite par an. En été, grâce à des températures qui ne nuisent pas au rendement des panneaux solaires. Celui-ci est en effet impacté à partir de 25 °C environ. Mais à en croire Alpiq, c’est encore plus en hiver qu’une centrale solaire d’altitude peut faire la différence.
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Une promesse confirmée par une étude publiée par des chercheurs de l’École polytechnique de fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse) en 2019. Ces travaux nous apprennent d’abord que la puissance solaire moyenne reçue par mètre carré de surface est plus importante en altitude — à plus de 2 000 mètres — que dans les régions urbaines — à moins de 500 mètres. Ils montrent aussi qu’en inclinant plus les panneaux solaires photovoltaïques installés en altitude, ils captent mieux le rayonnement, évitent d’être recouverts de neige et en prime, récupèrent jusqu’à 15 % d’énergie solaire supplémentaire par réflexion sur le manteau neigeux.
Certains, en Suisse, craignent tout de même la fausse bonne idée. Ils s’inquiètent de voir de plus en plus de nouveaux espaces naturels envahis par des panneaux solaires photovoltaïques. Les chercheurs répondent qu’en effet, le mieux reste de développer le solaire de montagne sur des structures artificielles déjà existantes. C’est le cas du parc solaire flottant installé sur un lac de barrage, à 1 800 mètres d’altitude, dans la commune de Bourg-Saint-Pierre, toujours dans le canton du Valais
À lire aussi Pourquoi la Suisse va recouvrir un barrage alpin de panneaux solaires ?Sur plus de 2 000 m2 de panneaux solaires au départ, pour moins de 2 % de la surface du lac couverte. La structure n’impacte ni la faune ni la flore. Car le lac se vide par évaporation chaque année, ne laissant pas la possibilité à un écosystème de s’y développer. La production d’électricité est, quant à elle, jusqu’à 50 % supplémentaire à celle d’une installation semblable en plaine.
Source étude :
The bright side of PV production in snow-covered mountains
Pourquoi cette manie de toujours faire allusion a l’interdiction de construire du nucleaire comme si les pays qui refusent la proliferation atomique etaient inconscient, un peu comme si ceux qui refusent le charbon ou le fioul ne comprennaient rien à l’energie… Chaque pays fait des choix strategique pour son peuple, certain vont miser sur 100% renouvelable avec des contraintes de prix et de consommation minoré. Bien malin celui qui pourra interpreter la betise des suisses ou leur prevoyance, a preuve du contraire les suisses ont le coffre fort du monde et le niveau financier intellectuel medical democratique etc, bien plus… Lire plus »
Bravo les suisses, ils font preuve d’inventivité dans leur petit pays .
Faisons pareil au lieu de se moquer gentilllement . Ils optimisent depuis toujours leurs surfaces exploitables dans le respect de la nature .
Ce qui n’est pas le cas chez nous, puisqu’en ce moment, les pouvoirs publics laissent des multinationales raser des forêts pour y implanter des usines photovoltaïques.
Plus d’infos : Amilure.org
Une fois recouvert de neige, ces panneaux seront super utiles….
Le fait d’être incliné changera pas grand chose….
Le pare-brise de ma voiture l’est aussi, et le givre et la neige tiennent très bien dessus !!
le rendement est de 25% a 50% superieur selon l ecole polytechnique. C est le resultat final (enerie produite) qui compte. Pas l opinion d une personne prenant l exemple de sa voiture
Même avec une hausse de 50%, ça reste minable, le rendement de base d’un panneau tourne autour 15% max en moyenne.
Et ça c’est quand il y a pas de neige dessus.
car recouvert de neige, c’est zéro.
Et je n’énonce pas une opinion mais un fait !!!!
Pour la raison annoncée d’avoir besoin d’électricité surtout l’hiver, le solaire n’est pas la solution. Avec 16heures par jour, où le soleil est sous l’horizon, production zéro. 3 à 4 mois ou la neige est présente en montagne à 2800 m d’altitude production zéro
Mais le mersieur a une grande expertisse, 1 avec son parebrise et sa caille le matin pour degivrer. 2 l’année dernière il a fait un sejour au ski avec ses gosses et madame, et bien a + de 2500 mètres la neige et dure et il vaut mieux boire un coup et manger une glace. On vous le dit le gars est un expert. Alors que les c** de suisses ils se font chier a mettre des panneaux a 2800 mètres, tu coupes du bois un bon feu de cheminé et basta. Notre commandant en chef subvensionne les poêles a… Lire plus »
Tu devrais prendre tes médicaments 💊
Et je m’en tape des poêle à bois, je me chauffe au gaz.
Je m ‘apprêtais à dire la même chose, c’est l’expérience de mes panneaux solaires et je suis à 870m d’altitude
Regarde la prod france de solaire a 12h tous les joirs en hivers environ 3 Gwatt et en été a 12h records de 15 Gwatt, donc oui il y a de la perte mais reparti sur la france il n’y a pas 0, le but du solaire est de decaler et stocker, pour ceux qui imagine encore produire sous la neige la pluie et la nuit cela n’ont rien compris au solaire donc pas la peine de le dire. Le solaire permet de concentrer sa consommation pendant la periode de pic, machine a laver chauffage eau chaude recharge VE.
Quand on répond à quelqu’un, les réponses apparaissent décalées certaines fois. Ma réponse c’est pour Juju qui dit : Regarde la prod France de solaire à 12h tous les jours en hiver. Réponse tu ne vas pas comparer la production de la France entière qui est en moyenne à moins de 500m d’altitude avec quasiment pas de neige sur ses panneaux, avec l’hiver en montagne à 2800 m d’altitude, ou la neige recouvre tout pendant 3 ou 4 mois, avec une production de zéro à ce moment là. Mes panneaux sont installés à 870 m d’altitude, et j’ai en moyenne… Lire plus »