Au large de Saint-Nazaire, des dizaines de cylindres émergent de la surface. Il s’agit des fondations du premier parc éolien offshore de France, dont les travaux avancent à grands pas. Elles n’attendent plus que les turbines avant sa mise en service, prévue pour la fin 2022.
Depuis l’embouchure de la Loire, il est désormais possible d’observer les premières fondations du futur parc éolien offshore de Saint-Nazaire. Ces silos d’acier peints en jaune dépassent de 25 m la surface de l’eau. 29 pieux ont déjà été installés depuis le début de l’opération en mai 2021, sur les 80 prévus. Semblables à des clous géants, ils sont enfoncés dans le plancher marin par un navire équipé d’un marteau hydraulique. Dès le printemps 2022, chacun accueillera une éolienne GE Haliade 150 de 6 MW pour 183 m de haut.
Les travaux de câblage se poursuivent en parallèle. Il faut en effet relier chaque plot à la sous-station électrique, placée durant l’été sur le périmètre du parc. Ce local aux apparences de petite plate-forme pétrolière portera le courant à 225 000 V avant de l’exporter sur le continent. Pour cela, RTE doit placer un câble long de 33 km pour sa partie sous-marine et 37 km pour sa section souterraine.
Alimenter 385 000 foyers en électricité verte
Le parc éolien offshore de Saint-Nazaire disposera d’une puissance nominale de 480 MW. Situé sur un banc rocheux immergé à 12 km des côtes, il s’étendra sur 78 km², soit quasiment une turbine par kilomètre carré. Sa production annuelle est estimée à 1 735 GWh, correspondant à la consommation d’environ 385 000 ménages français. Une énergie renouvelable et décarbonée (11 g CO2/kWh) assurée pendant 25 ans, avant le démantèlement et le recyclage des éoliennes.
Débuté en 2008, le projet a nécessité un investissement de 2 milliards d’euros. Il est financé par ses propriétaires EDF Renouvelables et EIH (une filiale du groupe pétrolier canadien Enbridge) et sera soutenu par un tarif d’achat subventionné. Sa mise en service est prévue pour la fin 2022.
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6 MW pour une eolienne de generation 2012. Aujourd hui on a deja des eoliennes de 15 MW produites en France…. La France reste un des pays les plus bureaucratique du monde
Peu importe, ce qui compte c’est que le parc voie le jour. s’il fallait passer de 80 fois 6MW à 30 fois 15MW, il faudrait refaire les études et rebelote, de nouveau 3 ou 4 ans de perdus.
oui, les Belges, Hollandais, danois, allemands et britanniques calculent bien plus vite. En 2 ans, ils construisent des parcs de 2 GW (2 centrales nukes )!!!! la, c est une demi centrale nuke
C’est maintenant la filière du biogaz qui doit s’installer en France, pour pallier en partie aux fluctuations de l’énergie éolienne. Il y a un tas d’espace à prendre sur les énormes excès de surfaces consacrées à l’élevage bovin et ovin. Il va donc falloir de nouvelles centrales à gaz pour passer les périodes anticycloniques hivernales.
mais encore ?…..commentaire sans arguments,sans apports