L’Union européenne (UE) peine à cesser l’importation du gaz naturel liquéfié russe. Elle verse encore 2 milliards d’euros par mois à Moscou pour sa consommation intérieure. Le volume importé depuis la Russie dépasse même celui en provenance des Etats-Unis.
L’UE peine à réduire sa dépendance au gaz russe, malgré les engagements pris après l’invasion de l’Ukraine en 2022. Un récent document de la Commission européenne, obtenu par le journal Contexte, révèle que l’Union européenne (UE) verse encore 2 milliards d’euros par mois à Moscou pour l’énergie, et que les importations de gaz russe pourraient même augmenter en 2024.
Cette situation montre la complexité de sortir de cette dépendance énergétique, alors que, malgré les sanctions et les efforts pour diversifier les sources, l’UE a importé en 2023 pas moins de 43 milliards de mètres cubes de gaz russe. Les deux milliards d’euros versés mensuellement à Moscou restent bien inférieurs aux 5 à 8 milliards d’euros mensuels versés avant la guerre, mais il reste significatif. Pendant la crise énergétique de 2022, les montants avaient même atteint plus de 10 milliards d’euros par mois. La Commission européenne, consciente de ces enjeux, prépare un plan d’action pour le premier semestre 2025 visant à sortir des énergies russes, y compris la chaîne d’approvisionnement du nucléaire dont l’industrie européenne est partiellement dépendante, dans le cadre de la stratégie menée par le futur commissaire à l’Énergie, Dan Jørgensen.
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Certains États membres, comme l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie, se trouvent particulièrement exposés, en raison de contrats à long terme signés avec les fournisseurs russes. Ces contrats contraignants rendent difficile une rupture rapide, contrairement aux contrats pour le gaz naturel liquéfié (GNL) provenant des États-Unis, qui dépendent davantage des fluctuations du marché. Résultat, même si la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz liquéfié de l’UE, avec 23,9 milliards de mètres cubes livrés au deuxième trimestre 2024, la Russie continue de jouer un rôle prépondérant.
Pour la première fois en près de deux ans, les importations européennes de gaz russe ont même surpassé celles en provenance des États-Unis, atteignant 12,8 milliards de mètres cubes contre 12,2 milliards de mètres cubes pour le gaz américain au cours de la même période. Un constat révélateur des difficultés de l’UE à totalement tourner la page du gaz russe, notamment en raison des infrastructures et des contrats existants.
Ces illustrations générées par l’IA, on en parle ou pas ?
Immonde et putaclic. J’ai raté plusieurs publis révolution énergétique parce que j’ai pas voulu cliquer sur ça…
Si vous le souhaitez 🙂
« Certains États membres, comme l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie, se trouvent particulièrement exposés, en raison de contrats à long terme signés avec les fournisseurs russes. » C’est surtout que ces pays n’ont pas d’accès à la mer donc ils ne peuvent pas se faire livrer du GNL par bateau même si il le voulaient. Presque tous les pays d’Europe ont ou avaient des contrats de long termes avec les russes. La commission d’Oursoula peut bien aller aussi loin qu’elle veut dans son délire anti-russe, au bout d’un moment , on percute le mur du réél. Sinon, pas mal votre illustration… Lire plus »