Pour assouvir son grand appétit en bois, la tranche biomasse de la centrale électrique de Provence à Meyreuil (Bouches-du-Rhône) vient de lancer ses premiers convois ferroviaires. Ils permettent d’éviter la circulation de nombreux camions.
Un généreux et très critiqué engagement financier de l’État avait permis de la relancer, après dix-huit mois d’arrêt. La centrale de Provence, dont la tranche biomasse est la plus puissante de France (150 MW), peut consommer jusqu’à 450 000 tonnes de bois chaque année. Une ressource en provenance d’une grande variété de sites, majoritairement français, mais aussi étrangers. Les grumes sont d’abord acheminées par bateau jusqu’au port de Fos-sur-Mer, puis transportées à la centrale distante de 70 km, jusqu’ici par la route.
GazelEnergie, l’opérateur de la centrale, a annoncé le 22 avril relancer les convois ferroviaires entre ces deux endroits. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, il indique qu’un seul train permet d’éviter la circulation d’environ 25 camions. Il ne précise toutefois pas le volume total de bois qui utilisera le rail plutôt que la route sur une année d’exploitation. Cette filiale du géant tchèque de l’énergie EPH explique par ailleurs que la ressource visible dans sa vidéo « provient d’un reliquat de bois brûlé de l’incendie de La Teste-de-Buch (Bassin d’Arcachon, Gironde) et de bois scolyté (parasite présent dans les forêts du nord est de la France) issu du Jura ».
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