Yann-Arthus Bertrand et Nicolas Hulot en désaccord sur notre avenir énergétique
Cinq pays européens, dont l’Espagne, s’opposent avec virulence auprès de la Commission européenne à ce que le nucléaire soit considéré comme “vert”. C’est dans ce contexte tendu que le photographe Yann-Arthus Bertrand est apparu à la télévision, affirmant que le nucléaire est lent à développer mais cependant incontournable. De son côté l‘écologiste Nicolas Hulot, sur la base de la littérature scientifique, a rappelé que l’atome ne sera pas indispensable à terme. Une solution pourrait consister à importer de l’hydrogène éolien et solaire.
Yann-arthus Bertrand a déclaré ce 4 juillet sur la LCP (la chaîne de télévision de l’Assemblée nationale française) qu’« en tant qu’écologiste convaincu, j’ai été antinucléaire très longtemps, mais je le suis un peu moins maintenant (…) Il ne pourra malheureusement pas y avoir de transition énergétique durable sans le nucléaire (…) le problème c’est que c’est très très long le nucléaire a faire et à organiser ».
De son côté, Nicolas Hulot était pro-nucléaire dans le passé, mais s’y oppose à présent. La veille de la déclaration de Yann-Arthus Bertrand, le 3 juillet, sur BFM TV, l’écologiste et ancien ministre de la Transition écologique explique : « Les énergies renouvelables sont les seules énergies qui soient solidaires, et accessibles à tous (…) À terme, on doit sortir du nucléaire ».
Yann-Arthus Bertrand semble avoir été impressionné par le mouvement des pêcheurs hostiles à l’éolien offshore en baie de Saint-Brieuc. Mais le photographe oublie qu’il existe une troisième voie face à la lenteur de construction des réacteurs de 3e génération comme celui de Flamanville et face au mouvement anti-éolien et même anti-photovoltaïque en France. Lesquels risquent en effet de ralentir la transition énergétique dans l’Hexagone.
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Il s’agirait d’importer de l’hydrogène solaire et éolien (ou son cousin l’ammoniac, NH3) en provenance de zones peu peuplées de la planète. Le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Énergies Alternatives) travaille sur ce thème avec le Chili. Et l’entreprise allemande Svevind a signé avec le Kazakhstan un accord pour importer de l’hydrogène produit par le soleil et le vent, destiné au marché local et à l’export. L’accord porte sur une puissance solaire et éolienne de 45 GW. Un projet de même ampleur gigantesque est en cours en Australie. Le Maroc envisage de faire de même en collaboration avec l’IRENA.
Bien entendu cela rendrait la France dépendante d’approvisionnements extérieurs mais l’uranium n’est-il pas intégralement importé de l’étranger ?
C’était face à la crainte d’une montée du syndrome NIMBY (« Not In My BackYard », « pas dans mon arrière-cour ») en Allemagne que le projet DESERTEC avait émergé. Il s’agissait d’importer en Europe de l’électricité solaire ou éolienne saharienne par câbles HVDC (Courant continu à très haute tension). Mais les progrès considérables de la filière hydrogène permettraient aujourd’hui d’envisager un changement du vecteur de transport.
L’ingénieur Jean-Marc Jancovici du bureau d’étude Carbone 4, pourtant fervent défenseur du nucléaire, admet sur son site que l’importation d’électricité par câbles HVDC, est « l’une des manières les plus intelligentes » de concevoir notre avenir énergétique en partenariat avec les pays d’Afrique du nord.
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ci-dessous ou dans notre forum.
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Commentaires
Mr Danielo pose la question :" Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ci-dessous ou dans notre forum."
Je'avais déjà donné ma modeste réponse tout à l'heure en commentant l'article sur la centrale à charbon de La Cordenais. Évidemment la "transition" doit être la plus rapide possible .Ce terme est d'ailleurs généralement compris comme un phénomène lent ... Il faudrait plutôt parler de Révolution, ce qui suppose l'information, la discussion, et la prise de responsabilité, ce qui est manifestement illusoire avec la Démocratie représentative ( Mais il y a la Démocratie directe possible, avec l'article 11 de la Constitution : voir le site sepra81, en particulier le communiqué de presse après la démission de Nicolas Hulot).
Ma "modeste réponse" d'il y a qq jours n'apparaissant pas, j'en ai écrit une nouvelle, il y a qq minutes, à laquelle on peut se reporter.Dans la"modeste réponse" , j'indiquais que j'ai lu que la Chine, s'est engagée sur la filière nucléaire, au thorium, qui ne présente pas les inconvénients de celle de l'uranium, débouchant sur des centrales en production dans quelques années seulement.Sans doute ce magazine traitera bientôt de la question, en détails ( Mr Rochain donne qq points).
Mes excuses pour l'oublie du lien
J'étais comme Nicolas Hulot pro-nucléaire dans le passé, Tout le monde peut se tromper.
Heureusement il n'y a rien à redire concernant la voiture et les camions. L'Europe est sur la bonne voie.
Concernant la rénovation du bâtiment en Ile-de-France, il en est tout autrement.
Notre gouvernement qui envisage d'affecter plus de 600 millions d'€ pour les bâtiment "public" en laissant de coté
le privatif: à savoir notre maison où notre appartement personnel a une vision rétrécie des choses.
Le Lutin thermique que je suis estime que
les élus se doivent d'être au service du citoyen. Cela signifiant que le bâtiment c'est aussi l'endroit où nous dormons
On peut heureusement se dire que cela serait un moindre mal si le réseau de chauffage des bâtiments "publics" était un réseau largement dimensionné du type SWE. Voiir lien
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/2consommation.pdf
en effet, un réseau hydraulique tel qu'il est décrit dans ce document, en assurant la rénovation des bâtiments publics, serait en effet capable, s'il était largement dimensionné, d'alimenter la partie privative que constitue les immeubles d'habitation dans les villes, là où la majorité d'entre nous a choisi de vivre. Ceci en évitant le gâchis actuel. voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/Sources%20potentielles.htm
j'étais comme Nicolas Hulot pro-nucléaire dans le passé, Tout le monde peut se tromper.
Heureusement il n'y a rien à redire concernant la voiture et les camions. L'Europe est sur la bonne voie.
Concernant la rénovation du bâtiment en Ile-de-France, il en est tout autrement.
Notre gouvernement qui envisage d'affecter plus de 600 millions d'€ pour les bâtiment "public" en laissant de coté
le privatif: à savoir notre maison où notre appartement personnel a une vision rétrécie des choses.
Le Lutin thermique que je suis estime que
les élus se doivent d'être au service du citoyen. Cela signifiant que le bâtiment c'est aussi l'endroit où nous dormons
On peut heureusement se dire que cela serait un moindre mal si le réseau de chauffage des bâtiments "publics" était un réseau largement dimensionné du type SWE,
(voir lien
en effet, un réseau hydraulique tel qu'il est décrit dans ce document, en assurant la rénovation des bâtiments publics, serait en effet capable, s'il était largement dimensionné, d'alimenter la partie privative que constitue les immeubles d'habitation dans les villes, là où la majorité d'entre nous a choisi de vivre. Ceci en évitant le gâchis actuel. voir
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/Sources%20potentielles.htm
Peu importe que l'on soit pour où contre le nucléaire (mais, parle-t-on de fission ou de fusion ?) ou n'importe quel autre technologie, ce qui compte c'est ce qu'il y à au-delà de l'horizon (conceptuel, idéologique...). Donc, quels projets de civilisation (à moyen et long termes) portent ces personnes qui déclament haut et fort leurs opinons.
Il n'y a que les idiots qui ne change jamais d'avis. Maintenant il faut savoir pourquoi on change d'avis.
Le nucleaire est il moins polluant qu'avant, moins dangereux, avons nous trouvé des solutions pour les dechets le nucleaire est'il encore moins cher que prévu, l'uranium est'il en surabondance. A toutes les questions non non et encore non. La seule chose sur le nucleaire en france 75% de l'energie est nucleaire les centrales sont en cours de renovation pour les faire duree entre 15 et 20 ans de plus. Donc la question n'est pas de savoir si on est pour ou contre le nucleaire puisque l'on va l'utiliser pendant encore 20 ans a haute dose. La question est de surtout pas investir de l'argent dans une technologie chere et dépassé technologiquement.
Aujourd'hui nous avons la possibilité de changer de cap, en investissant massivement sur la production d'energie verte surtout solaire avec l'adaptation necessaire du reseau.
Electricite locale et verte sera la solution pour le futur, l'argent tournera en circuit court avec des artisants des techniciens pour l'entretient, le tout sans passer par de gros industriel et des recourt aux pays hors europe. La continuité du service continuera a etre assurer par enedis avec un prix de l'electricite majorée dans les periodes difficiles.
Bonjour.
Une petite remarque
Le nucléaire représente 75 % de l électricité , mais 20% de l énergie en France .
La majorité de l énergie en France vient du pétrole et du gaz.
Bonne journee
Vous vous trompez en répétant toujours la même chose c'est inéluctable car les choses évoluent d'années en années : En 2020 le nucléaire n'a été que de 68,1% de la production d'électricité. Le nucléaire a produit 335,57 TWh sur les 500,1 TWh produit toutes sources confondue...... 75% n'est qu'un vieux souvenir, et ça va continuer à baisser.
Pour le reste on le sait très bien, mais dans les 15 ans à venir les 3/4 de ces énergies tirées di fossile vont se convertir à l'électricité, et voilà pourquoi l'origine de l'électricité est SI IMPORTANT
SR: "dans les 15 ans à venir les 3/4 de ces énergies tirées di fossile vont se convertir à l’électricité"
Je n'y crois pas du tout. Les objectifs annoncés par les gouvernements n'ont plus rien à voir avec les réalités possibles. C'est juste du marketing politique.
Après 20 ans de développement forcené du solaire et de l'éolien en Allemagne, ceux-ci ne représentent respectivement que 8% et 4% de la consommation d'énergie dans un tout électrique. (+3% pour la biomasse).
Si l'Allemagne a mis 20 ans pour convertir 15% de son énergie aux ENR. Cela fait 0,75% de taux de conversion par an. Pour convertir, en 15 ans, 75% des énergies fossiles (et nucléaire), il faudrait un taux de conversion de 5% par an, soit 7 fois le taux actuel.
Impensable.
Il faut, en plus, faire des sacrifices pour sauvegarder la planète, au niveau de tout ce que l'on consomme, par exemple au niveau du transport aérien ou de la viande rouge. Pour cela, il faudrait de véritables écolos, avec les pleins pouvoirs.
Il y a un biais de raisonnements bien connu : On décide de quelque chose destiné à devenir un résultat, et ensuite on mène une recherche à l’envers pour remonter aux conditions initiales qu’il aurait fallu avoir pour que le résultat soit celui que l’on a décidé. Il suffit d’attirer l’attention de celui que l’on veut convaincre sur la série des calculs de sorte qu’il se focalise sur les calculs et ne soit pas incité à vérifier si les supposées conditions d’origine sont vraies ou fausses. Ainsi vous étalez sur 20 ans ce qui n’en n’a en vérité que 10 de façon à ce que la projection de la courbe que vous souhaitez mettre en évidence soit beaucoup plus plate qu’elle n’est en réalité. Je vous suggère de jeter un peu plus qu’un simple coup d’œil sur la figure 3 de ce document :
https://allemagne-energies.com/2021/01/08/allemagne-lessentiel-des-resultats-energetiques-2020-sous-linfluence-de-la-crise-sanitaire/
L’Allemagne avait décidé bien avant Fukushima d’abandonner le nucléaire, puis s’était ravisé en se disant qu’il n’y avait pas le feu en prolongeant la durée de vie de ses centrales, mais le 11 mars 2011, elle s’est trouvée bousculée dans son indécision par l’accident japonais. Et ce n’est qu’à ce moment-là, il n’y a donc que 10 ans et non 20 qu’elle a mis en œuvre son plan de sortie rapide du nucléaire (ET DU CHARBON) qui impliquait bien d’autres choses car on ne peut pas faire chuter en un an son nucléaire de 141 TWh à 108 pour cause de Fukushima sans compenser … dans un premier temps par le charbon comme on peut le voir avec sa courbe qui remonte pendant deux ans consécutifs accompagnant la croissance des ENR, avant de retomber durablement et surtout ce que l’on peut voir c’est qu’en 10 ans le recours au charbon a été divisé par deux, comme le nucléaire, et les renouvelable multipliés par 2,5, pendant que le Gaz retrouvait sensiblement en 2020 son niveau de 2010.
C’est donc bien en 10 ans que l’Allemagne a multiplié par 2,5 sa production d’électricité ENR et vous ne croyez pas qu’ils seront capables de la multiplier par trois dans les 15 ans qui viennent ? Pourtant la pente sera moins raide ?????
Mais sans doute n’avez-vous pas confiance dans les plans allemands et dans l’institut Fraunhofer qui de 100 GW installés en 2020 disent qu’ils seront à 350 GW en 2035, puisque ces annonces ne font pas votre affaire ? :
https://energy-charts.info/charts/remod_installed_power/chart.htm?l=fr&c=DE
Ils ont pourtant bien fait ce qu’ils avaient dit qu’ils feraient jusqu’ici…. Des convictions plus fortes que les faits ?
Cordialement, et sans calcul, juste de l’observation.
En effet, le rythme de conversion de la décennie 2010-2020 a été plus important que celui de la décennie 2000-2010.
Ce n'est donc pas 0,75% mais 1% de taux de conversion par an.
Encore que... depuis 2 ans, et pendant encore 2 ans, ça patine au niveau des installations éoliennes (en fait, le capital éolien stagne) et c'est pas énorme au niveau du PV...
(Il faut compter également une dépréciation du parc éolien et PV de 3% par an si l'on considère une durée d'exploitation de 35 ans: ça fait actuellement 1,8 GW d'éolien et de PV)
Et je n'ai même pas compté ce que représenteront dans cette transition les batteries, électrolyseurs et piles à combustibles, adaptations du réseau, qui ne seront pas "gratuits"...
Les projections de l'institut de ceci ou de cela, c'est juste un scénario: un dessin sur une feuille de papier, rien de plus. Personne ne sait ce qu'il en sera.
Mais le taux de conversion en France ou ailleurs, n'est pas suffisant non plus, loin de là.
Tant que la lutte contre le réchauffement climatique ne sera pas réellement une priorité dans l'opinion publique, le rythme en restera là.
Des dessins sur un papier ? Certes, mais croyez vous que cela s'apparente à une vue d'artiste qui veut seulement faire une belle courbe ?
1) Chez Fraunhofer, ce ne sont pas des artistes mais des scientifiques dont l'outil est la modélisation. On fait l'artiste en traçant la courbe des résultats à obtenir et on en déduit les moyens à mettre en place pour l'atteindre, et dans un domaine qui a été le mien durant près de 50 ans, je faisais cela tous les jours, je sais de quoi je parle. Et aujourd'hui encore je le fais encore dans un tout autre domaine devenu aussi le mien il y a 25 ans, mais c'est avec les mêmes méthodes, elles sont universelles, ce qui change ses sont les données de la base du domaine et les vecteurs d'influence de ces données.
2) Quand on arrive à plus que doubler en 10 ans, rien ne permet de douter que l'on ne sache pas tripler en 15 ans.
Il s'agit pas de la capacité de scientifiques à faire de la modélisation, mais d'éventualités politiques.
"2) Quand on arrive à plus que doubler en 10 ans, rien ne permet de douter que l’on ne sache pas tripler en 15 ans."
Pour moi, oui ! Acceptabilité de l'éolien terrestre, pression des industriels qui veulent maintenir un coût de l'énergie pas trop élevé, pression des secteurs à fortes émissions de GES: transport aérien, élevage bovin etc. Possible, voire probable inflation du coût des matériaux, acceptabilité de la population d'une flexibilité dans l'usage de l'énergie, acceptabilité d'un certain changement de mode de vie, risque que l'extrême droite (qui se fiche du réchauffement climatique) arrive au pouvoir suite à un choc économique, et sans doute bien d'autres paramètres socio-économiques.
On s'est habitué à toutes les constructions humaines depuis toujours et même de ce qu'il y a de pire avec un pylône de 90 m de haut tous les 350 m sur 105 000 Km linéaires en France, et en Allemagne je ne sais combien mais les contraintes sont les mêmes. Alors pour les QUELQUES MILLIERS d'éoliennes et parcs PPV faces à 300 000 de ces pylônes il en sera de même une fois le soufflé orchestré par le lobby eolien dégonflé. Et par ailleurs toutes les pressions dont vous parlez ne pèseront pas grand chose devant le besoin de ce triplement de l'énergie électrique.
Ceci dit, vous ne faites que confirmer le biais de raisonnement dont je parlais dans un de mes derniers messages. Lorsque l'on a décidé d'un résultat il faut impérativement imaginer et concrétiser mentalement les conditions qui y conduisent. N'y aurait-il qu'une chance sur un million pour que cette impossibilité de multiplier par trois la production électrique en 15 ans soit possible.... ce serait forcément la BONNE, contre vents et marrées !
Si c'était si simple d'un point de vue politique et économique, pourquoi croyez-vous que l'Allemagne va faire au moins 4 ans de "sur-place" dans l'éolien: les nouvelles installations (2GW) étant compensées par le vieillissement du parc (perte de la valeur nette du parc de de 2GW par an, dans l'hypothèse d'un parc de 60GW exploité pendant 35 ans), et une croissance très modérée (par rapport aux objectifs) dans le solaire, compte tenu du fait qu'il y a également une perte de 2GW par an de la valeur nette du parc ?
Pourquoi vous inquiétez vous à ce point pour eux.... Vous croyez qu'ils ne savent pas tout cela, et avant même que vous y ayez pensé ?
Ce qu'ils ont déjà fait n'a pas été sans mal, et ils ont tenus leurs objectifs et souvent même en avance sur ceux qu'ils s'étaient fixés. Mais il y a 10 ans ou 5 ans en arrière vous m'auriez tenu le même discours ..... ils n'y arriveront pas parce que ceci, parce que cela .....
Bien sûr qu'ils connaissent par exemple le risque d'acceptation de l'éolien terrestre. Ça ne veut pas dire qu'ils le maîtrisent. Personne ne le maîtrise.
Sur le site "energy-chart", il est d'ailleurs mention de plusieurs scenarii, dont un scenario intitulé "inacceptation [de l'éolien terrestre]".
Quant aux risques économiques (sur le secteur des ENR et sur le pays en général), ils ne sont pas mentionnés car trop difficilement quantifiables. Mais ils sont néanmoins réels et importants.
Ils savent aussi que l'argument relatif au niveau d'acceptation n'est qu'un argument de circonstance... Qui disparaitra avec le temps car ils savent que l'on a accepté pire, et même bien pire dans le passé et que plus personne ne prête attention à ce bien pire, aujourd'hui fondu dans la banalité des paysages qui ne fait que magnifier ceux qui en sont dépourvu que personne ne remarquera it sans ce contraste.
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Clairement moins de bois pas de gaz pas de pétrole pas de nucléaire. 100"% electrique. Le réseau est un des meilleurs au monde. Technologie française emploie français qui dit mieux, solaire hydraulique éolien, on investit on créer des emplois on pollue moins. Stockage hydraulique step et hydrogène plus batterie. Plan isolation des logements transformation industrielle. On économise en faisant moins de guerre pour le contrôle des mines d'uranium et des puits de pétrole. Avant commentaire le lithium est en abondance dans le sous sol français. Après 45 le pays était en ruine l'indépendance énergétique et les grands travaux ont permis au pays d'être un leader. Il faut reprendre les formules qui marchent, l'énergie et les communications seront la clef. Le pétrole ceux qui en ont savent déjà qu'ils vont s'écrouler. Nous n'avons pas et on a 15 ans pour ne plus en avoir besoin.
Je suis tout à fait d'accord, nous n'avons plus de choix. Nous ne pourrons pas passer au 100% ENR d'un coup de baguette magique d'ici la semaine prochaine. Il va nous falloir au mieux 10 ans faute de s'y être pris il y a 10 ans, et cela dans le meilleur des cas et en plus en forçant le trait.... Peut être même 15 ans, voir plus. Alors l'ennemi à combattre ce n'est pas nos REP actuels qu'il faut choyer pour les faire durer aussi longtemps que nécessaire et tout en brûlant des cierges pour qu'ils tiennent le coup (autant se mettre dieu dans la poche s'il y peut quelque chose, ça ne grevera pas trop le budget).
L' ennemi à combattre c'est L'EPR qui ne dois pas succéder à la génération précédente car on a de meilleurs remplaçants aujourd'hui.