Enfin ! La France vient d’ériger sa première éolienne en mer « posée ». La turbine GE Haliade 150 d’une puissance de 6 MW fait partie du futur parc éolien offshore de Saint-Nazaire, qui en comptera 80 exemplaires. Sa mise en service est prévue d’ici la fin 2022.
C’est une étape hautement symbolique qui vient d’être franchie : la première éolienne offshore « posée » de France a été installée au large du Croisic (Loire-Atlantique) le 13 avril dernier. Cette turbine marque l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire nationale de l’énergie. La France doit en effet se doter d’une dizaine de parcs éoliens en mer durant cette décennie, pour une puissance installée d’environ 10 GW.
Qu’est-ce qu’une éolienne offshore « posée » ? Il existe deux types d’éoliennes en mer : elles peuvent être « posées » ou « flottantes ». Les éoliennes posées sont fixées au plancher marin via une fondation, qui peut être de type « monopieu », « jacket » ou « gravitaire ». Cette technique est la moins chère et la plus aboutie mais est limitée par la profondeur du plancher marin qui est de maximum 50 m. Les éoliennes flottantes sont installées sur une bouée géante qui est ancrée au fond de la mer. Toujours en cours de développement, cette technique permet de déployer des éoliennes jusqu’à des profondeurs de 200 m. La toute première éolienne marine de France est d’ailleurs flottante, il s’agit du prototype Floatgen. |
80 turbines
Le premier à entrer en service sera celui de Saint-Nazaire, dont fait parti l’éolienne nouvellement installée. Il comptera 80 turbines GE Haliade 150 de 6 MW, pour une puissance cumulée de 480 MW. Démarrés en 2019, les travaux entrent dans leur phase finale, qui consiste à installer progressivement chaque éolienne sur sa fondation. Un navire spécialisé, le « Vole au vent », transporte les turbines par lot de 4 depuis le port de Montoir-de-Bretagne jusqu’au périmètre du parc, situé entre 12 et 20 km du littoral.
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Sur place, le navire est stabilisé grâce à ses 4 grands pieds rétractables posés sur le plancher marin. Les grues peuvent ainsi fixer le mât de l’éolienne sur sa fondation, qui est de type « monopieu » sur ce parc. La nacelle, qui contient le rotor et le générateur, est ensuite hissée puis garnie de ses 3 pales. L’ensemble de l’opération nécessite 24 heures par éolienne, si les conditions météo sont favorables.
L’installation des 80 turbines du parc éolien offshore de Saint-Nazaire devrait être achevée d’ici la fin de l’été. Une phase d’essais suivra, avant la mise en service prévue pour les derniers mois de 2022. Le parc doit produire 1 735 GWh d’électricité bas carbone chaque année, soit l’équivalent de 20 % de la consommation annuelle de la Loire-Atlantique.
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Commentaires
Pourquoi ous n'indiquez nulle part que l'exploitant est EDF. Ça vous gêne ??
Oui enfin c'est équivalent si l'on fait abstraction de la variabilité de la production des éoliennes.
Il a un problème le messieurs avec la variabilité, car il existe des médicaments pour soigner les troubles.
Dans un monde où tout doit être adaptable et flexible seul l'énergie devrait être fixe .....en production et en prix....pas dans notre monde.
Êtes-vous assez flexible pour n'avoir du courant que lorsque la météo est favorable?