Voici la première centrale solaire flottante sur lac de barrage en France


Voici la première centrale solaire flottante sur lac de barrage en France

La centrale solaire flottante de Lazer (Hautes-Alpes) / Image : EDF Renouvelables.

Ce n’est pas la première centrale solaire flottante de France, mais la seule à être installée sur un lac de barrage. À Lazer (Hautes-Alpes), EDF Renouvelables a branché une ferme photovoltaïque sur flotteurs censée fonctionner en symbiose avec la production hydroélectrique locale.

Pour sa première centrale flottante sur un lac de barrage hydroélectrique, EDF Renouvelables a choisi le site de Lazer, une petite centrale construite en 1992 d’une puissance de 16,5 MW. Débuté en 2017, ce projet a été lauréat de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Avant le début des travaux, en 2021, une campagne de financement participatif a permis à la population locale d’investir dans cette installation à hauteur de 179 000 €.

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Grâce à ses 50 000 panneaux photovoltaïques, la centrale dispose d’une puissance de 20 MWc et pourrait ainsi produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 12 500 personnes. Pour réaliser cette infrastructure, EDF Renouvelables a pu compter sur son expérience acquise sur quatre précédents projets aux États-Unis ainsi qu’en Israël. Le système d’ancrage et de flotteurs mis en place permet aux panneaux de suivre les variations de niveau du réservoir sans aucun impact sur le fonctionnement de la centrale hydroélectrique. Selon EDF, la centrale a été conçue pour une durée d’exploitation de 30 ans.

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Soutenir la production de la centrale hydroélectrique

En été, l’eau du réservoir de Lazer est principalement utilisée pour l’irrigation des cultures locales, entraînant ainsi une baisse de la production électrique. La centrale photovoltaïque pallierait cette variation, et garantirait une production électrique plus régulière, selon l’énergéticien national. En prime, la présence de ces panneaux flottants limiterait jusqu’à 50 % l’évaporation de l’eau du réservoir. Cela permettrait également de prévenir la baisse du taux d’oxygène, néfaste à la faune sous-marine, ou encore de réduire la prolifération des algues.

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