Wirwignes est une commune rurale de 750 habitants située sur la façade maritime du Pas de Calais. La chaudière fioul qui alimentait les 3 classes de l’école et la mairie commençait à vieillir. Par ailleurs, le chauffage électrique par aérotherme de la bibliothèque et de la salle des fêtes ne donnait pas entièrement satisfaction quand il faisait très froid. Il était temps de passer à une énergie renouvelable.
Sous l’impulsion du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, les élus ont alors décidé de faire évoluer leurs systèmes de chauffage, de s’inscrire dans la transition énergétique et d’utiliser une énergie renouvelable locale : le bois. Objectif : exploiter les linéaires de haies qui composent le paysage du bocage boulonnais. « Sur certaines exploitations agricoles, il peut y avoir une dizaine de kilomètres de haies. », explique Paul Blarel, animateur au Parc, chargé du développement de la filière bois énergie locale. « L’idée était d’utiliser le produit de leur taille pour alimenter le réseau de chaleur et de préserver ainsi ce maillage bocager ».
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La chaufferie est composée de 2 parties : d’un côté la chaudière bois, pilotée à distance ; de l’autre, le silo de plaquettes.
De cette chaufferie part un réseau de chaleur qui alimente la mairie, l’école, la bibliothèque, la salle des fêtes et deux logements.
« Nous avons accompagné un groupe d’agriculteurs depuis deux ans », précise Paul Blarel, « pour les aider à se structurer sous forme associative. Ils produisent et mutualisent leur vente de plaquettes ». « De ce fait, nous traitons avec cette association qui s’appelle Boulogne haies durables », précise André Goudalle, le maire de Wirwignes. « Nous avons bénéficié d’un accompagnement financier, au total plus de 70%, dont une bonne partie provient de la région Hauts de France, mais aussi d’une aide de l’Etat de 19 % via la dotation de solidarité à l’innovation locale et de fonds européens à hauteur de 14% », ajoute-t-il.
« Passer à une énergie renouvelable, je pense qu’il n’y a plus de débat aujourd’hui » nous confie encore André Goudalle. « Nous élus, nous ne sommes pas des techniciens, il est donc absolument indispensable qu’on se fasse accompagner dans ce genre de projet, c’est le conseil que je donnerais ».
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Le principe pour mettre la neutralité du bois était une convention à la c.. à savoir : un arbre brûlé un arbre planté. Que nenni, tu crames un arbre en quelques minutes et il met 30 ans à pousser…En sup on ne replante quasiment que de minables résineux qui n’ont que peut de valeur écolo en captation de carbone, qui acidifient les sols mais qui crament relativement bien (résine). Bref encore une absurdité et une cata en devenir au pays du nucléaire alors que le méthane non utilisé en cogénération part inutilement dans l’atmosphère. Je n’ose même pas parler de… Lire plus »
C’est un peu aller vite que d’écrire que le chauffage au bois est écologique.Climat : le chauffage au bois est-il écologique ? – L’Express (lexpress.fr)
De plus, s’il doit être accompagne de tant de subventions (70 %) !
Le système financé est financé a 103% ?! 😉
C’est possible ?
Non, vous avez mal lu. L’article explique que l’aide totale est d’un peu plus de 70%. Il ne faut donc pas ajouter ces 70% aux 14% de l’Europe et aux 19% de l’Etat.
Oui, c’est le rendement sur PCI des chaudières gaz à condensation! 🙂
la combustion du bois est en fait ultra polluante et toxique. Encore une catastrophe engendrée par des subventions distribuées sans discernement.
Par définition il me semblait que la combustion du bois était neutre… !
En effet, elle est neutre en CO2. Il ne faut pas écouter les fadaises de ce Karim.
Monsieur Karim, il faut vraiment arrêter de raconter des fake news sur ce site. Vous êtes pire que Trump. La combustion du bois dans des chaudières modernes, équipées de filtres à particules comme celle qui est installée dans cette chaufferie n’est pas du tout polluante. En ce qui concerne le CO2, l’article explique bien que le combustible provient de la taille des haies locales. Ce sont donc en quelque sorte des déchets de bois. S’ils n’étaient pas brûlés, ils se décomposeraient par l’effet des bactéries et des champignons et finalement le carbone qu’ils contiennent finirait par rejoindre l’atmosphère. Je vous… Lire plus »
S’il y a un filtre à particules c’est bien. A condition qu’il soit entretenu régulièrement. Le risque étant qu’au bout de quelques années de remplacement du filtre (ou de nettoyage précipité car en retard, après un arrêt d’urgence chaudière) on en vienne à « défapper » pour être tranquille. Ceci dit, toutes les cheminées des particuliers, même avec insert, de même que les poêles à granulés, tout cela brûle du bois sans filtre, et ça fume. C’est sans doute ce à quoi faisait référence Karim. On parle bien de la pollution locale (particules si pas de filtre, mais aussi CO, NOx SOx…)… Lire plus »
Il est vrai que les anciens poêles à bois émettent des particules fines. Mais ce n’est plus le cas des appareils récents, notamment ceux qui arborent le label Flamme verte, comme nous l’expliquons dans notre dossier « Le chauffage au bois : économique et écologique« . Quant à l’entretien régulier des chaudières par un professionnel agréé, et la mesure annuelle du rendement (qui diminue si la combustion n’est pas complète et qu’il y a donc émission de particules), c’est une obligation légale. Du moins en Belgique et je suppose que c’est le cas en France.