La France a érigé sa toute première éolienne offshore commerciale le 14 avril 2022. Une étape symbolique, qui préfigure le lancement de 17 parcs éoliens marins à l’horizon 2030. Pas moins de 700 turbines garniront les côtes françaises d’ici une dizaine d’années. Mais où seront-elles situées ?
En mer, une éolienne produit bien plus d’électricité que sur terre. Le facteur de charge d’une turbine offshore est d’environ 40 %, quand elle se situe autour de 25 % sur une version terrestre. Voilà pourquoi de nombreux pays intensifient les projets de parcs éoliens marins. La France s’y est également mise, avec un peu de retard sur ses voisins européens. Au large de Saint-Nazaire, son premier parc entrera en service avant la fin de l’année 2022.
À lire aussi Voici la première éolienne offshore posée de FranceDeux technologies
À l’horizon 2030, le littoral français comptera 17 parcs éoliens en mer pour une puissance installée d’environ 10 GW. La façade atlantique accueillera 13 parcs, les 4 autres se situeront en Méditerranée. Deux technologies seront utilisées : l’éolien « posé », qui consiste à fixer les turbines au plancher marin et l’éolien « flottant », où les machines sont installées sur de volumineux flotteurs reliés aux fonds par des ancres, pieux ou corps morts. L’éolien posé est adapté à des profondeurs n’excédant pas 50 m, quand l’éolien flottant peut s’envisager là où les fonds atteignent 200 m.
Au total, l’éolien marin et terrestre français affichera une puissance nominale supérieure à 30 GW d’ici une dizaine d’années. La filière représentera la deuxième source d’électricité en France, derrière le nucléaire.
Pour en savoir plus sur le développement de l’éolien en mer en France, n’hésitez pas à consulter notre dossier complet.
À lire aussi Éolien en mer : la carte des parcs et projets en France
Quel enthousiasme aveugle ! Peut-être faudrait-il se poser les bonnes questions : pourquoi y a t’il opposition des riverains à ces projets ? Pourquoi ne parle t’on jamais de sobriété énergétique ? Bien sûr il faut continuer à enrichir toutes les entreprises de l’énergie ! Tout cela avec un lobbying de plus en plus appuyé. Écœurant.