Une éolienne de 240 mètres installée dans une forêt en Allemagne s’est effondrée la semaine dernière. L’événement n’a fait aucune victime. Les experts tentent d’en déterminer les causes mais ils n’ont pas encore livré les résultats de leur enquête. Selon les statistiques tenues depuis 2005 par l’Association allemande de l’énergie éolienne, ce genre d’incident est extrêmement rare.
Il y a quelques jours, une éolienne Nordex N-149, installée dans une forêt à Haltern am See, en Rhénanie du Nord-Westphalie, s’est effondrée. Elle était dotée d’un mât en béton armé, de forme octogonale et d’une hauteur de 164 mètres. En bout de pale, la turbine culminait à 240 mètres. Il s’agissait d’un modèle récent dont la puissance nominale est de 4,5 MW.
Les pompiers sont intervenus rapidement et ont ratissé la zone avec un hélicoptère mais aucune victime n’est à déplorer. Le propriétaire et l’exploitant de la machine est une société immobilière : RAG Montan Immobilien.
L’enquête est en cours
Des experts ont été désignés et tentent, avec la collaboration des services communaux, de déterminer la cause de l’accident. Mais à ce jour ils n’ont encore communiqué aucun résultat de l’enquête en cours. Selon les pompiers, l’éolienne était en service et elle injectait de l’électricité sur le réseau, mais le vent ne soufflait pas particulièrement fort.
L’éolienne a été construite à proximité d’une ancienne mine de charbon désaffectée. Certains avancent que la présence possible de galeries dans le sous-sol pourrait être à l’origine de l’accident. Il se pourrait aussi que des vibrations aient provoqué l’entrée en résonnance du mât. Mais à ce stade il ne s’agit encore que d’hypothèses non vérifiées.
Le mât en béton, de forme octogonale s’est brisé à une hauteur de 25 mètres. C’est un mode de construction peu fréquent, car la plupart des éoliennes récentes sont dotées de mâts en acier de forme cylindrique ou conique.
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Selon les statistiques tenues depuis 2005 par l’Association allemande de l’énergie éoliennes (BWE) seuls 6 effondrements d’éoliennes avaient été rapportés jusqu’ici dans le pays, pour un total de 29.715 turbines installées. Wolfram Axthelm, le directeur général de BWE relève donc que ce genre d’accident est extrêmement rare. « Les éoliennes sont régulièrement entretenues par des entreprises spécialisées et selon un programme établi par le fabricant », précise-t-il. « Elles sont également vérifiées et contrôlées périodiquement par des experts indépendants ou des organismes agréés », ajoute-t-il.
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Encore un article qui ne répond pas à la question posee dans son titre…
Au final qu’en retirer ?
Cette génératrice ne met pas le feu à la foret en cas de destruction. Peut on en dire autrement des autres générateurs d’électricité si un tel incident se produisait ?
La récupération des débris ne demandent pas non plus des précautions importantes.
La population environnante n’est pas priée de fuir la zone.
« C’est un mode de construction peu fréquent »
Non c’est assez courant sur les tours de plus de 100m.
La dernière sections reste tout de même en acier pour garder de la flexibilité.
Un affaissement minier pourrait effectivement entraîner ce pépin. Un mât en acier aurait plié, celui-ci en béton casse. Mieux ou moins bien? le résultat est le même! Pourrait-on affirmer qu’il n’existe encore pas assez d’expérience en construction de mâts d’éoliennes en béton (ou en bois!)? Puisque la plupart sont en acier monotube.
Et si c’était un avertissement (sans trop de frais) contre la course au gigantisme de ces machines?