Tesla Cybertruck solaire : honnêtement, à quoi ça sert ?


Tesla Cybertruck solaire : honnêtement, à quoi ça sert ?

Le Tesla Cybertruck solarisé / Capture vidéo YouTube.

Elon Musk l’avait promis, une entreprise californienne l’a fait. Sunflare Solar a recouvert un Tesla Cybertruck de panneaux photovoltaïques, étendant l’autonomie de… 25 km par jour dans des conditions optimales. Le tout pour la modique somme de 10 000 dollars. Oui, nous sommes d’accord : c’est parfaitement impossible à rentabiliser.

Un véhicule électrique qui se recharge tout seul sous le soleil, ça ressemble à un de ces rêves futuristes qu’Elon Musk adore lancer sur X. Sauf qu’une fois la hype du concept retombée, il faut faire face à la réalité. Et la réalité, c’est que même un Tesla Cybertruck, avec ses allures de tank en acier brossé, n’a pas assez de surface pour produire des quantités intéressantes d’électricité solaire. Résultat : Sunflare Solar, la start-up californienne qui a dévoilé le premier Cybertruck solarisé, annonce une production entre 6 et 9 kWh par jour, soit environ 25 km d’autonomie. De quoi tenir une journée… si vous comptez juste aller chercher du pain. Le film solaire qui recouvre le véhicule atteindrait une puissance située entre 1 000 et 1 5000 Wc.

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L’installation coûte 10 000 dollars (9 600 euros au taux actuel) et comprend un onduleur de 5 kW pour des raisons qui nous échappent, les panneaux solaires produisant du courant continu parfaitement compatible avec la batterie, elle aussi en DC. À ce prix-là, on pourrait s’attendre à révolutionner l’autonomie des véhicules électriques. Mais en réalité, ces 25 km dépendent de la météo et de l’orientation du Cybertruck. Autant dire que si vous habitez à Londres ou à Strasbourg, l’investissement a autant de sens qu’acheter une Tesla Roadster pour faire des tours de périph’.

Un concept plus crédible sur des véhicules légers

Mettre des panneaux solaires sur un pick-up de plus de trois tonnes, c’est un peu comme mettre des ailes sur un bulldozer : techniquement faisable, mais parfaitement inutile. Le solaire embarqué, s’il peut avoir du sens, est plus adapté aux véhicules légers, comme les citadines électriques de Lightyear ou Sono Motors, qui ont été conçues pour ça.

Malgré tout, ce genre d’initiative a le mérite d’exister. Avec des cellules photovoltaïques plus performantes et des coûts en baisse, le solaire embarqué pourrait devenir un complément intéressant. Mais aujourd’hui, mettre 10 000 dollars dans cette installation, c’est un peu comme croire qu’Elon Musk finira par livrer un Cybertruck au moins aussi polyvalent qu’un C15 4×4. Techniquement possible, mais franchement peu probable.

Source : Automobile Propre

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