La start-up israélienne HomeBiogas commercialise un digesteur de petite taille capable de convertir des déchets ménagers en gaz renouvelable et adapté aux besoins des familles. Depuis sa création, l’entreprise soutenue notamment par Engie New Ventures, a connu une croissance rapide et constante. En l’espace de quelques années elle a vendu plus de 10 000 de ses systèmes dans une centaine de pays. Elle vient de réaliser son entrée à la bourse de Tel-Aviv où elle est valorisée à 79 millions d’euros.
Par an, un européen produit en moyenne plus de 150 kg de déchets organiques : restes de nourriture, épluchures, légumes ou fruits avariés, graisse et déchets de viande, huile de friture, produits laitiers … Tous ces détritus de même que les excréments d’animaux peuvent être versés par une sorte d’entonnoir dans le digesteur HomeBiogas où ils sont transformés en gaz par des bactéries anaérobies. Ce gaz s’accumule dans la partie supérieure du digesteur. Après être passé par un filtre, il peut alimenter, par un flexible, une gazinière spécialement adaptée et fournie par la société.
« Deux kilos de déchets permettent de fournir assez de gaz pour cuisiner pendant deux heures » explique Oshik Efrati, l’un des trois co-fondateurs de la start-up. « Le système produit également un engrais liquide et bio que vous pourrez utiliser pour nourrir vos plantes et vos cultures ».
Précisons qu’une température moyenne d’environ 20°C est nécessaire pour faire fonctionner le digesteur, ce qui, en Europe, restreint malheureusement l’utilisation du HomeBiogas aux régions bénéficiant d’un climat méditerranéen.
Entrée en bourse
Depuis sa création, HomeBiogas a connu une croissance rapide et constante. Soutenue notamment par le fonds d’investissement Engie New Ventures, la start-up a vendu en l’espace de quelques années plus de 10 000 de ses sdigesteurdans une centaine de pays. Dans les pays en développement, plus de 3 milliards de personnes utilisent aujourd’hui encore du bois et du charbon pour la préparation des repas. Les solutions conçues par HomeBiogas peuvent changer leur vie et conduire à la mise en place d’une économie circulaire et locale qui génèrera une valeur ajoutée pendant de nombreuses années.
L’entreprise vient de réaliser son entrée à la bourse de Tel-Aviv où elle est valorisée à 79 millions d’euros. Les fonds levés vont l’aider à accélérer son expansion sur de nouveaux marchés, dont ceux d’Amérique du Nord. Ils lui permettront aussi de déployer sa solution à plus grande échelle dans les restaurants, les hôtels, les universités, les hôpitaux et d’autres établissements. Ceux-ci pourront réduire sensiblement leurs coûts d’élimination des déchets organiques et leur consommation d’énergie, mais aussi leur empreinte carbone.
HomeBiogas projette maintenant d’accroître ses ventes dans les pays ciblés via des partenariats avec des distributeurs locaux.
Ce système existe au Vietnam dans les campagnes depuis un certain temps, en format familial. Les litières animales participent également à la production de CO2 et CH4. Le réservoir et en forme de boule. Un circuit avec détendeur alimente les feux. Le méthane produit est ainsi valorisé.
Les résidus de ces bio-digesteurs ne sont pas si « bio ».
En effet les agro-biologistes veillent à la décomposition aérobie des fumiers. Or dans ces cuves la décomposition est anaérobie, c’est à dire qu’il y a production de substances nuisibles. Cela s’apparente je pense à de la pourriture. Par ailleurs les amendements liquides ne sont pas le top non plus.
Votre affirmation ne repose sur rien. Il vaudrait mieux éviter d’imiter Trump. La digestion anaérobie ne produit pas de substances « nuisibles ». D’ailleurs « nuisible » ne veut rien dire : nuisible pour quoi ou pour qui ? Elles ne sont en fait nuisibles que pour l’industrie du gaz et des engrais chimiques … Quant à la pouriture elle n’a rien de nuisible, au contraire : c’est le mécanisme inventé par la nature pour recycler ses déchets (bois et plantes mortes) et elle permet de nourrir de très nombreux être vivants …
Monsieur Deboyser, très bien répondu. Lorsque l’on fait de la choucroute, la transformation du choux se fait en anaérobie. Pourtant, qui dira que la choucroute est de la pourriture. Si la pourriture existe, c’est pour que les gens très instruits ne tombent pas malades. Le concepteur de cette manière d’épuration a prévu de microbiennes bactéries, très utiles de surcroît, afin que notre belle planète terre ne ressemble pas à une poubelle à ciel ouvert, comme savent si bien le faire les humains. Non, les bactéries, dites mauvaises par certains qui n’ont pas analysé le vivant sous toutes ses formes, sont… Lire plus »
bravo tres bonne idee