Inutile d’écarquiller les yeux, cette façade de parking est entièrement composée de modules photovoltaïques. Les panneaux solaires ne sont plus nécessairement ternes et opaques. Depuis quelques années, il est possible d’habiller les bâtiments avec des modèles colorés et semi-transparents.
Ce parking situé à Göteborg en Suède prouve que l’on peut concilier photovoltaïque et esthétique. Sa façade bariolée est constituée de 1096 panneaux solaires développant une puissance cumulée de 54 kWc. Ces modules aux allures de vitrages tout à fait classiques ne sont pas composés de silicium, mais de tellurure de cadmium. Un semi-conducteur peu coûteux qui offre de bons rendements et permet de fabriquer des cellules à couches minces.
Le modèle ici installé revendique une transparence de 40 %. Chaque rectangle pèse 11,8 kg et s’étend sur 120 cm pour 60 cm de large et 6,8 cm d’épaisseur. Il est fabriqué par l’industriel chinois Advanced Solar Power.
L’ensemble est fixé à une structure métallique conçue pour assurer simultanément le refroidissement des modules et la ventilation du parking. L’installation est réalisée par le fournisseur suédois Soltech, qui a déjà signé une réalisation similaire sur un parking de Lindköping. Si le résultat est plutôt esthétique, aucune information concernant le rendement ni la production estimée de ces panneaux n’a été communiquée.
Il faut savoir que les cellules colorées sont généralement 20 à 30 % moins puissantes que les modèles classiques. Leur positionnement vertical, les éventuels ombrages générés par les obstacles à proximité ainsi que leur orientation pas systématiquement plein sud affecte également leur productivité.
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cela me parait joli, mais la production doit être bien faible comparée à la surface. Et à quel coût ?
On aurait aimé connaitre la production et le prix.
Pas vilain! Mais euh, il y aurait comme un problème. Telles qu’ils sont placés, presque tous les panneaux sont partiellement ombragés par d’autres panneaux situés à côté ou au-dessus. Or, dans un panneau (toutes les cellules en série), il suffit qu’une seule cellule soit ombragée pour que tout le panneau tombe à zéro. Comment ont-ils évité cela? Par une structure plutôt parallélisée au sein même de chaque panneau? Ce qui impliquerait des micro-onduleurs à très basse tension d’entrée.
avec des diodes bypass ??
http://sigma-tec.fr/textes/texte_panneau.html