Il va falloir s’y habituer, l’éolien français vient de battre son précédent record de puissance instantanée établi le 10 mars 2023. Avec l’important développement de l’éolien en mer, les records de puissance devraient s’enchaîner dans les années à venir.
Où étiez-vous, samedi 9 décembre, en fin d’après-midi ? Chez Révolution Énergétique, nous avions les yeux rivés sur le site Éco2mix de RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, pour constater la forme olympique de l’éolien français, bien aidé par des conditions météorologiques avantageuses. Presque l’ensemble du territoire était, en effet, balayé par un coup de vent bref, mais soutenu, poussant Météo France à classer 80 départements en vigilance jaune.
Résultat : les quelque 8 000 éoliennes installées dans l’hexagone ont atteint leur pic de puissance à 17h45 avec 17 215 MW de puissance instantanée, soit un facteur de charge instantané de 74,7 %. Il a été atteint en grande partie grâce au parc terrestre qui a totalisé 16 953 MW. Du côté de l’éolien offshore, on ne comptabilisait que 261 MW provenant exclusivement des premières éoliennes à injecter du courant depuis le parc éolien en mer de Saint Brieuc. Le parc de Saint-Nazaire, lui, est actuellement à l’arrêt pour cause d’anomalies identifiées au niveau de sa sous-station.
Au total, l’éolien a compté pour 24 % du mix électrique français. Le gaz, le fioul et le charbon combinés ne représentant ainsi que 2 116 MW de puissance instantanée. Une production abondante qui a permis de vendre massivement du courant à nos voisins européens, à un tarif très intéressant puisqu’il se négociait, lors du pic, entre 76 et 121 € le mégawattheure (MWh) sur le marché spot. Par ailleurs, une petite partie de la production a pu être stockée à travers les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), qui consommaient 1,4 GW samedi 8 décembre à 17h45.
À lire aussi Éolien en mer : la carte des parcs et projets en FranceUn record déjà sur la sellette ?
Si le précédent record avait tenu 7 mois, il se pourrait bien que l’espérance de vie de ce nouveau record soit beaucoup plus faible. D’ici quelques semaines, voire quelques mois, Les parcs offshore de Saint-Brieuc et de Fécamp, d’une puissance respective de 496 MW et 500 MW, devraient, en effet, entièrement entrer en service. Si la météo est favorable, ils pourraient donc permettre de pulvériser ce nouveau record. L’ajout de ces deux parcs devrait porter la puissance totale des parcs éoliens en service à 23 GW.
Il n’aura pas tenu longtemps ce record… J’espère que Révolution-Energétique était attentif derrière ces indicateurs à 12h30 ce Jeudi 21 décembre ;-). Et hop un nouvel article facile à publier!
Excellente nouvelle ! Dire qu’on achète de l’uranium pour produire de l’électricité alors même qu’on voit bien qu’en stockant l’électricité éolienne – même en l’absence de suffisamment d’outils de production- on pourrait réduire le nombre de centrales nucléaires en France. Réduire notre soif d’uranium c’est faire une économie d’environ 3 milliards par an !! Et ça c’est sans compter les déchets ! Avec ces 3 milliards on pourrait multiplier les stocks pour pouvoir se passer totalement d’uranium. Le facteur de charge de l’éolien pourrait alors être supérieur au nucléaire. De plus avec des stocks on acquiers une indépendance qui réduit… Lire plus »
Quand on y connaît rien, tout semble facile.
Les français ne sont pas pour le nuke et contre l’éolien.
Ils sont pour l’électricité pas chère disponible quand ils en ont besoin.
Et sauf à être d’une mauvaise foi totale ou à avoir le QI d’une huitre.
Ça marche beaucoup mieux avec le nuke qui a produit pendant 40 ans plus de 70% de l’électricité française.
Électricité qui encore aujourd’hui est la moins chère d’Europe.
La question n’est pas de savoir ce que le nuk a produit depuis 40 ans, mais de dire qu’avec le stockage des Enr(i) on peut piloter la demande , réduire les coûts de production et les pollutions qui accompagnent la production nucléaire , tout en s’émancipant de l’atome et des fossiles.
Pour ceux qui pensent avoir un QI supérieur à celui d’une huitre, voilà ce que dit JM Levy- Leblond .à propos de la vérité .
» On ne pense plus la Vérité comme une constante indépassable, mais comme une construction et un mouvement, voire comme une multiplicité »
Oui, avec le stockage des ENRi on pourrait aussi ressusciter les morts. La réalité est que vous n’y connaissez rien et que vous n’avez même pas les notions de base en physique. Autrement, vous vous rendriez compte vous même que vous racontez n’importe quoi. Il faudrait 20 millions de batteries de Renault Zoé pour stocker 12 heures de consommation electrique en France. Cela coûterait entré 100 et 150 milliards à renouveler tout les dix ans. A comparer au 3 milliards d’importation d’uranium dont on ne sait même pas d’où ils sortent. Et ne parlez pas des solutions de stockage gravitaire… Lire plus »
Bonjour Samy Batino, je vous prie d’adopter un ton plus cordial dans vos échanges. Je vous ai déjà averti à plusieurs reprises.
C’est quand même drôle l’assurance avec laquelle vous prétendez tout savoir sans rien connaitre de la solution que je propose ?
Cette prétention d’être seul à détenir la vérité vraie, de faire d’hypothétiques estimations sensées prouver ce que vous ne savez pas, que ça en devient consternant de bêtise !
Compte tenu des coûts de raccordement, je ne saurais pas dire si l’éolien en mer est plus rentable que l’éolien sur terre. Le facteur de charge est meilleur, c’est clair. Mais RTE a annoncé un plan d’investissements supérieur à 33 milliards pour « le seul raccordement des 18 GW d’éolien en mer, prévus dans le cadre de la SFEC à l’horizon 2035 ». C’est 5 fois le montant qui avait été annoncé dans le précédent plan d’investissements, publié en 2019. Cela n’empêche pas que les difficultés s’amoncèlent sur l’éolien maritime, nombre d’acteurs jetant l’éponge (en France ou au RU). voir aussi Beeker… Lire plus »
Ce record sera nécessairement battu rebattu et rerebattu car chaque année on ajoute 1,5 GWc d’eolien terrestre sans compter l’offshore Selon Eco2mix, la production était bien de 17215 MW le 9 décembre à 17h45 … mais le 01 Octobre à 13h elle était de ZERO MW… Ce qui compte c’est le facteur de charge annuel et en 2022 selon Electricity Map, l’éolien a fourni sur l’année 7,75% de l’électricité Française avec 22 GWc installé, le nucléaire 57,72% avec 61 GWc installé … Donc avec une puissance installée égale à celle du nucléaire, l’éolien aurait dû fournir 21,5% de l’électricité Française… Lire plus »
Le parc de Guérande est à l’arrêt peut-être jusqu’à fin Décembre. Production : 0
Et lors de grand froid, la demande est importante et l’éolien (on et off shore) ne produit presque plus : Production per unit – Europe electricity – Dashboards – Energygraph.info
En effet, le oarc de guerande est à l’arrêt depuis début décembre. Mais en fait c’est à partir du 9 novembre que la situation s’est dégradée… Le parc de Guerande1 culminant à 120 MW versus 240 pour Guerande2. Est ce pour remédier à cela que cet arrêt à été décidé ? Source : Energygraph.info
Les deux parcs éoliens de Guérande/Saint Nazaire peuvent fournie jusqu’à 480 MW. Cela s’est déjà produit au mois d’Octobre. Depuis, le facteur de charge s’est dégradé. Les raisons de sa mise à l’arrêt : Le parc éolien offshore de Saint-Nazaire déjà à l’arrêt ! | Choisir.com
Le parc éolien de Guérande/Saint Nazaire est d’une puissance crête de 480 MW Raison de sa mise à l’arrêt : Le parc éolien offshore de Saint-Nazaire déjà à l’arrêt ! | Choisir.com
Je bat, tu bats, il bat.
Sans accent circonflexe !
(un bât est un harnachement pour ânes)
Certes. Mais avec un « s » toutefois à « je bats ». Bien essayé!
C’était dimanche soir. La consommation n’était que 57 000 MW. Les exports étaient de 13 000 MW. En situation anticyclonique, l’éolien est souvent au plus bas. Donc, pas avantage en matière de sécurité d’approvisionnement lors de pic important de consommation. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=0111111111111111111111111111111110000000&week=49
Le facteur de charge maximum atteint 74,7 %, correspond à peu près à la disponibilité du parc nucléaire francais entre 2015 et 2019 ( 73%)…
74.4 % sur quelques heures.
Rien à voir avec le facteur de charge du nucléaire qui lui est le même mais sur des années d’affilées !!!!
oui, voir plus de 80% pour le parc nucléaire quand les maintenances sont faites dans les règles et dans les temps.
18GW étant environ la puissance instantanée crête du parc éolien français, c’est positif de pouvoir utiliser « 74,7 % » de cette puissance même si la pilotabilité des parcs éoliens n’attendra pas celle des énergies fiables.
La diffusion d’une peur énergétique par les médias depuis paris l’an passé est dommageable à tout niveau.
Chiffres intéressants cependant.