Une étude de Greenpeace sur les coûts des trois principaux moyens de production d’électricité bas carbone, le nucléaire, le solaire et l’éolien, révèle que l’électricité produite par les centrales photovoltaïques au sol et l’éolien onshore est moins chère à produire que le nucléaire existant. Quant à l’EPR[1] (la nouvelle génération de réacteurs français) c’est la filière énergétique la plus coûteuse.
Eclairer toute décision publique, et offrir une vision la plus nette possible des coûts actuels, c’est ce qu’a voulu faire Greenpeace en publiant ce mercredi 24 novembre un rapport réalisé conjointement avec l’Institut Rousseau sur les coûts courants économiques (CCE) de ces trois sources d’énergies.
L’objectif est de nourrir le débat « à l’heure où la France doit faire des choix cruciaux concernant son avenir énergétique pour atteindre la neutralité carbone avant 2050 », selon les mots de Greenpeace.
Pour réaliser son étude, Greenpeace et l’Institut Rousseau ont choisi de se focaliser sur sept technologies existantes de production d’électricité qui émettent peu de gaz à effet de serre au long de leur cycle de vie : le nucléaire existant et le nouveau nucléaire représenté par l’EPR de Flamanville (bien qu’il ne soit pas encore opérationnel et que des doutes subsistent sur sa véritable date de mise en service, prévue en 2023), le photovoltaïque au sol, sur grandes toitures et ombrières, et le solaire résidentiel, ainsi que l’éolien terrestre et l’éolien offshore posé.
Les centrales hydroélectriques n’ont pas été prises en considération vu leur trop faible potentiel de développement.
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Dans son tableau comparatif des CCE, Greenpeace fait apparaître que deux sources d’énergie ont un coût de production inférieur à 60 €/MWh : le photovoltaïque au sol et l’éolien terrestre, avec un coût respectivement de 51 € et 58 €/MWh.
La bonne performance du photovoltaïque est directement liée à la taille des installations : plus la puissance de l’installation est élevée, plus les différents postes de coûts rapportés au kWc diminuent et donc plus le CCE est bas.
Il est logique, dès lors, qu’entre le photovoltaïque résidentiel, dont la puissance installée moyenne se situe entre 3 et 9 kWc, et les centrales solaires au sol, dont la puissance varie entre 2,5 et 10 MWc, le CCE baisse de 68%, passant de 161 €/MWh à 51 €/MWh.
Par ailleurs, les coûts de production du photovoltaïque ne sont pas prêts de s’arrêter de baisser : en 2015 déjà, le Fraunhoffer Institute annonçait un coût de production du MWh de 41 € à l’horizon 2025. L’IRENA[2], de son côté, prévoit qu’il baissera de 59% d’ici 2025, pour descendre à 24 €.
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Qu’elles soient renouvelables ou non, deux technologies se révèlent particulièrement coûteuses : l’EPR de Flamanville (164 €/MWh), construit par EDF et le photovoltaïque résidentiel (161 €/MWh).
L’explication du coût élevé de l’EPR de Flamanville est multifactorielle, et réside principalement dans le dépassement important du montant de l’investissement initial, les dérapages du chantier, mais également dans le fait que Flamanville constitue une tête de série, et fait dès lors l’objet de normes de sûreté et de sécurité plus strictes.
Alors que son coût initial était estimé à 3,3 milliards d’euros en 2007 et qu’il devait entrer en service en 2012, le coût final estimé du chantier, qui accumule plus de 10 ans de retard, avoisine aujourd’hui les 20 milliards.
Il n’est pas étonnant dans ce contexte que le CCE de l’EPR de Flamanville soit deux fois plus élevé que celui du parc nucléaire existant.
Avec 72 € le MWh produit, le coût courant économique du « vieux » nucléaire se trouve à un niveau comparable à celui du photovoltaïque sur grandes toitures ou ombrières, qui s’élève à 68 €/MWh.
Mais alors que le coût de production du photovoltaïque est appelé à baisser, celui du nucléaire existant est voué à augmenter : les frais d’approvisionnement en combustible, estimés à 11 €/MWh, pourraient bien évoluer à la hausse, et les frais de maintenance, estimés à 15% du CCE selon l’étude, risquent également d’augmenter avec le temps.
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[1] L’EPR est la nouvelle version des réacteurs nucléaires à eau pressurisée français. En France, le premier réacteur de ce type, celui des Flamanville, est en construction depuis 2007. Sa mise en service était prévue pour 2012, mais le chantier a pris plus de 10 ans de retard. L’entrée en production du réacteur est actuellement espérée pour 2023.
[2] IRENA : Agence Internationale des Energies Renouvelables
l’EPR c’est pousser une mauvaise filière nucléaire au bout : de la bêtise. Il ne faut pas oublier qu’à l’origine cette filière est faite pour produire du plutonium. Celle qui était faite pour la production d’électricité était à base de sel fluorés fondu avec du Thorium. La conception était a sécurité essentiellement passive. Pour ce qui est de la disponibilité du Thorium, EDF à l’équivalent en stock de 190 ans de production électrique. Il faut arrêter ces EPR, et basculer sur de petits réacteurs ‘jetables’ que l’on produit en série comme un A380. Le refroidissement par air permet de se… Lire plus »
Bonjour, Juste pour dire que la pression foncière en France rend irréalisable tout idée d’envergure en matière d’éolien, et probablement de photovoltaïque. La puissance dégagée aujourd’hui est d’environ 2,5 W/m² avec l’éolien (au mieux 5,5 kWh/m² compte-tenu du facteur de charge), dû essentiellement aux problèmes d’écoulement dynamique de la masse d’air dans un champ éolien, qui oblige à des distances inter-éoliennes particulièrement importantes (en moyenne et à la louche 5 fois le diamètre du rotor). Il est donc urgent d’établir la limite à l’éolien et au PV en matière d’emprise foncière potentielle, avant d’écrire des états de production irréalisables, quel… Lire plus »
(au mieux 5,5 kWh/m²/an…..)
Deux petites choses: pour le nucléaire, on ne prend pas en compte au moins deux éléments. D’une part le coût des déchets nucléaires de leur gardiennage (sécurité et sûreté : comment se prémunir pour des siècles et des siècles contre des fadas qui auraient des intensions mortifères, comment garantir la pérennité des contenants pour qu’il n’y ait pas déversement dans l’environnement ?), d’autre part le coût de la « déconstruction » de centrale pour laquelle on n’a aucune expérience. Enfin, la déperdition filaire c’est dire la perte de puissance le long des fils, 1/3 reconnu par EDF le long des milliers de… Lire plus »
Des déchets enfouis à 400m sous terre ne provoquent pas de déversement dans l’environnement. Si on est embêté dans « des siècles et des siècles », c’est que l’humanité aura résisté au changement climatique, trouvé un équilibre pour ses ressources, et probablement d’autres formes d’approvisionnement en énergie (on peut l’espérer, ne serait-ce que pour la survie). On aura donc gagné par rapport à la fin de ce siècle qui ne l’est pas pour l’instant, et certainement pas avec trois éoliennes et quatre panneaux.
Ce qui serait interessant c’est d’inclure le prix des technologies de production et celles des differents moyens de stockage et de faire la somme des deux, ensuite d’inclure les differentes technologies solaires. Par exemple le solaire a concentration CSP + stockage sel fondu 24/24 (10 fois moins cher que du stockage batterie (140 euros/MWh) avec une durée de vie de plus de 30 ans aurait été un bonne analyse des couts avec stockage. Le solaire residentiel avec quelle technologie ? PV ? HCPV ? HYBRIDE (electrique/thermique) ? Quand je lis ces comparatifs technologiques et de couts je suis toujours deçu… Lire plus »
il y a aussi le stockage qui existe deja pour le nucléaire qui peut servir aux ENR …ce que l’on fait avec les ENR pour se sortir aussi du fossile / charbon / pétrole .. servira aussi de stockage ..et ne pas oublier que si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que le nucléaire ..etc etc
La signature l’article (Greenpeace) laisse entendre dés le début les conclusions, de part le manque d’objectivité vis-à-vis du nucléaire. Dire que cet article a été rédigé par souci de clarté et afin d’objectiver le débat relève carrément de la mauvaise foi. Je ne suis ni pro-nucléaire, ni anti quoi que ce soit, mais je m’oppose à ce type de manipulation. Je recherche des données objectives et comme le grand public, je veux comprendre les tenants et les aboutissants, Malheureusement cet article ne m’aide pas.
Non, vous n’avez pas très bien compris, il ne s’agit pas d’un article écrit par Greenpeace ni même un copier collé d’un de leurs articles. Il s’agit d’un article écrit par un journaliste indépendant qui montre un tableau établi par Greenpeace et qui le dit sans chercher à le cacher. Vous pouvez trouver le même genre d’information sur des sites officiels étatiques, d’organismes statistiques, de syndicats professionnels et ensuite faire votre propre tableau comparatif…..il faut simplement mouiller un peu la chemise.
Vous jouez sur les mots. Bruno Claessens, objectif? Laissez-moi rire. Vos différents commentaires de « donneur de leçons qui a toujours raison » ne me donne pas envie d’aller plus loin dans la discussion avec vous. Vous vous permettez de dire « Non, vous n’avez pas très bien compris…. » « …. il faut simplement mouiller la chemise ». Ce n’est pas avec ces méthodes que vous réussirez à faire passer vos arguments.
Vous êtes tellement aveuglé par vos certitudes manuD que vous en êtes à me confondre avec Bruno Claessens. Quant à mouiller sa chemise, cela veut simplement dire que la vérité ne se dévoile pas en prêtant l’oreille à toutes les fake news qui trainent sur internet et qu’il faut payer de sa personne dans la recherche de l’information fiable.
Une lecture plus attentive de ma réponse vous aurait évité cette grossière erreur. Je ne vous confond pas avec Claessens Cher Monsieur. Merci pour la leçon sur les fake-news (une de plus….). Continuez d’asséner vos pseudos vérités sur les forums, quant à moi, j’ai assez perdu de temps dans cette discussion stérile.
les faits réels / retours de terrain du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier ça vous dérange ?
https://www.youtube.com/watch?v=j4fl74YmLPY
les vieux canulars périmés pour gogos on les connait déjà et ils sont récurrents ..sortez vous des vielles théories foireuses de comptoir et parlez nous de la réalité du terrain : vous pouvez expliquer aux lecteurs pourquoi c’est la France qui vient de nouveau de se faire condamner pour son inaction contre la pollution ? pourquoi c’est EDF / orano qui est de plus en plus souvent condamner par les tribunaux car c’est bien de notre santé qu’il s’agit et si rien n’est parfait c’est bien toutes les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole… et… Lire plus »
Va te défouler ailleurs mec, t’as pas compris qu’on pensait la même chose?? Tu parles de théories de comptoir? Excuses moi je savais pas que j’avais affaire à quelqu’un de plus sérieux que Jancovici, Ader et autres pointures du climat… Par ailleurs j’ai autre chose à faire que de te servir de punching ball, alors à bientôt….
🤣🤣 🤣 😂 JMJ est juste un pro de la communication sponsorisé par EDF / orano et il n’y a plus que les gogos qui gobent tous ses vieux canulars périmés sur les ENR sans rien vérifier du terrain à lire si vous voulez en savoir plus : https://reporterre.net/Jean-Marc-Jancovici-Je-ne-suis-pas-un-scientifique
Si l’on entend par « photovoltaïque résidentiel » les capteurs sur le toit, la valeur élevée de 161 €/MWh peut s’expliquer aussi par le fait que tous les toits ne présentent pas l’exposition Sud ( d’où l’intérêt des toitures à 4 pans) et que l’installation sur un toit existant est très coûteuse ( d’où l’intérêt d’indiquer dans la Réglementation l’obligation des capteurs pour les constructions neuves, sinon une subvention pour l’installation de ceux-ci).En outre les capteurs sur les toits ne prennent pas de place au sol pour des usages importants, notamment agricoles.
la aussi le cout a très fortement baisser depuis que l’on oblige plus d’intégrer les modules PV dans les toitures ce qui était uen aberration Franco / Française et pour les particuliers il est plus économique de faire de petites installations pour consommer sa production que de la vendre ou alors vendre le surplus …
Lorsqu’on regarde le tableau des coûts, on se rend tout de suite compte qu’on pourrait rajouter du stockage à l’éolien sans que ça ne plombe son coût comparé au nucléaire .
De plus le nucléaire n’est pas plus constant si on regarde comment et avec quoi on peut obtenir cette constance ? En approvisionnements minerais ou en eau.
Bonjour, avez vous aussi une publicité anti éolienne au milieu de l’article ?
Je n’ai vue aucune publicité dans l’article qu’elle soit pour ou contre les éoliennes…. sans doute qu’un petite désinformation supplémentaire était elle nécessaire pour souligner votre opposition ?
Merci pour cet article, qui démontre une fois de plus l’inutilité et la coupable partialité de ce média…
Les articles écrits par les partisans du nucléaire, comme le Floch Prigent par exemple, sont évidemment plus objectif je suppose ?
Ces coûts, c’est avec ou sans subventions?
…
C’est sans subventions…. vous voulez le détail ? C’est là : Les données du problème : Nucléaire : Cout EPR : 19,1 G€ https://actu.fr/normandie/flamanville_50184/nucleaire-le-cout-de-l-epr-de-flamanville-reevalue-a-19-milliards-par-la-cour-des-comptes_34854444.html Délai de réalisation 2007 à 2022 : 15 ans Puissance de production théorique 1,65 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2020 que de 60,7%) Puissance réelle : 1,23 GW Production annuelle : 10,8 TWh Parc éolien : Coût d’une éolienne de 2 MW : 2,6 M€ (https://www.pole-medee.com/2014/08/combien-coute-une-eolienne/) On… Lire plus »
Article qui n’a quasiment aucun intérêt technique et qui relève du lobbying pro éolien ou solaire.
Comparer une énergie pilotable comme le nucléaire à des energies non pilotables comme l’éolien ou le solaire n’a aucun sens techniquement. C’est aussi pertinent que de comparer des choux et des carottes !
Rajoutez le coût du stockage de l’électricité au solaire et à l’éolien autre que l’hydroélectricité, qui comment vous le faisiez justement remarquer n’a plus de potentiel, et le nucléaire sera de loin la source d’énergie la moins cher!
Ce genre d’article décrédibilise totalement le sérieux de votre média dommage 🙁
En effet un nucléaire pilotable qui n’est pas capable de fournir plus de la moitié du besoin situé en journée à 80GW avec aujourd’hui 16 réacteur en sommeil car dans un état NON PILOTABLE Vous comprenez ce que ça veut dire ça : Puissance disponible0 MW Description Le fonctionnement de cette unité est déjà limité par son stock de carburant : une baisse trop fréquente de la production nécessiterait le report de cet arrêt. Cette contrainte est prise en compte dans la programmation de l’unité. —————- Le fonctionnement de cette tranche est dès à présent contraint par son stock de… Lire plus »
Bonjour,
la comparaison des différentes énergies devrait se faire sur la base du coût complet, qui reflète le mieux le service final rendu au consommateur. L’étude réalisée récemment par RTE permet elle de se faire une idée plus sérieuse de ce sujet traité très légèrement dans cet article, qui plus est en citant uniquement le travail de Greenpeace, bien connu pour son impartialité et son expertise dans ce domaine (rires de la salle).
Vous avez raison, la SFEN est sans doute plus objective.
Pourriez-vous maintenant indiquer le coût du PV la nuit et de l’éolien quand il n’y a pas de vent ?
Dans le même registre pouvez vous indiquer le cout du nucléaire des 17 réacteurs arrêtés en moyenne depuis près d’un an ?
Pas de vent ça n’existe que 4 jours par an, alors commençons par mettre des éoliennes partout et l’affaire se présentera autrement on sera dans le même cas de figure qu’avec le tiers des réacteurs arrêtés en permanence.
Mais surtout oubliez comme toujours de parler des autres renouvelables qui pourraient aussi favoriser la solution des problèmes et focalisez vous bien sur l’énergie éolienne qui est presque nulle 4 jours pas an.
La plupart des arrêts du nucléaire sont des arrêts programmes. Intervention planifie. Changement de combustible etc
Pas du tout, et c’est facile à vérifier mais faut-il se donner la peine de le faire.
Cette comparaison est excellente. Elle montre que malgré l’intermittence malgré l’absence complet de pilotage les enr sont vaguement compétitifs avec un nucleaire datant d’il ya 60 ans…. comment greenpeace et autre lobby pro gaz russe peuvent présenter ça?
Quand à l’épr évidemment le budget a explose. Vous oubliez de préciser que 2 epr chinois tournent depuis des années…
C’est le problème des pro gaz russes. La réalité leur est défavorable
Ben non, l’u des deux est arrêté et peut être pour longtemps tant que le problème des fuites sur les crayons actifs n’est pas clair
Ou est l’hydro-électricité ?!
Il est écrit dans l’article :
Les centrales hydroélectriques n’ont pas été prises en considération vu leur trop faible potentiel de développement.
ce qui n’est pas tout à fait exact si on considère que l’hydraulique ce n’est pas que les barrages et que l’on peut encore les développer / optimiser en France aussi
Tout-à-fait d’accord avec le commentaire précédent, c’est voir le sujet du coût d’un mix énergétique par le petit bout de la lorgnette qui arrange celui qui regarde. Aucun intérêt, sauf à comparer le coût global de différents mix, sous réserve qu’ils soient réalistes.
Je suis pour le développement des ENR. Mais enfin, la comparaison directe en coût au kwh avec le nucléaire, qui est une énergie constante ou moyennement pilotable, n’a aucun sens, tellement que finalement, leurs auteurs décrédibilisent ce qu’ils croient défendre.
Marc, je te recommande la lecture de l article #Quand les éoliennes anglaises portent assistance aux centrales nucléaires françaises # por te forger une opinion sur la pretendue pilotabilite du nucleaire
A 42 GW de production nucléaire par rapport à une demande qui varie entre 60 et 80 GW, le suivi de charge du nucléaire, n’a plus aucun intérêt, même pas pour servir de back-up à l’éolien français, (ce qui n’est d’ailleurs pas sa vocation étant donné la structure de coûts du nucléaire).
C’est sur que si on compte le coût du stockage qu’il faudrait, tout comme les modifications sur le réseau électrique, le résultat serait différent.
Et les entra les actuelles ont leur facteur de charge plombée par les énergies renouvelables..
Bah non ! C’est même le contraire ! Si on stockait les Enr, on pourrait en renforcer la densité – comme on permet au minerai d’uranium de produire son énergie après enrichissement – ce qui allongerait le temps pendant lequel les stocks, qui deviendraient pilotables, pourraient restituer l’électricité. Ce qui permettrait aux exploitants de calculer l’amortissement des infrastructures avant d’avoir investit .De se rémunérer mieux puisque pouvant proposer l’énergie stockée au moment des besoins. Ca permettrait également de calculer les besoins de production sur tout un territoire. Donc d’éviter d’avoir à construire plus d’éolienne ou de pv au détriment du… Lire plus »
oui, ils auraient du comparer le solaire+batterie, qui existe déjà, par exemple en australie (chercher neoen et horndale)
mais même si ça fait doubler le coût du solaire au sol, on reste loin d’un epr.
Coût de l’installation éolienne :1,5 millions par MWh installer Coût de l’installation de l’EPR de Flamanville 20 milliard pour 1650 MWh Une éolienne a un facteur de charge de 25% et une durée de vie de 20 ans. Il faut donc 18 millions pour 1 MWh constant sur 60 ans. Soit 27 milliard pour 1500mwh constant Une centrale nucléaire a un facteur de charge de 90%, il reste donc 1500 MWh constant pour 20 milliard de l’EPR de Flamanville Biensur a cela il faut ajouter le coût d’entretien, de recyclage et de fonctionnement de l’éolienne ou de la centrale. Il… Lire plus »
halte aux fake news.
https://www.google.com/amp/s/www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-que-les-eoliennes-fonctionnent-seulement-25-du-temps-comme-laffirme-stephane-bern-20210602_4OTLBNG25FBCPBUN3GJIHFIAXI/%3foutputType=amp
Moi je propose que vous lisier l’article ENTIÈREMENT et ont en reparle après ? Ont verra qui de nous deux raconte de Fake news.
Eh oui Monsieur Minier, vous croyez connaitre, mais ce que l’on croit en se basant sur des chiffres faux devient vite une grosse bêtise au bout du raisonnement. Une éolienne ne coute pas ce que vous dites. Aucun réacteur nucléaire n’a encore atteint 60 ans et il n’y a aucune chance pour que l’EPR puisse les atteindre (ne serait-ce que parce que dans 50 ans il n’y aura plus d’uranium à mettre dedans) mais surtout pour des raisons techniques. Les réacteurs qui peuvent vieillir le plus sont ceux qui fonctionne sous faible pressurisation est au régime de base (constant sans… Lire plus »
Tout d’abord merci pour votre réponse, elle est complète et argumenter et c’est rare. Cependant je ne suis pas spécialement d’accord avec vos argument. « Aucun réacteur nucléaire n’a encore atteint 60 ans » Oui tout a fait normal, les réacteur construit dans les année 70 était prévu pour durée 40 ans. Les 2 réacteurs de Fessenheim ont été fermer a 42 ans. C’était une décision politique, pas technique. Les réacteurs 2 et 3 de Bugey devrait êtres arrêter au plus tôt en 2029, soit après 50 ans. Donc bon les réacteur font le taf. Les ingénieurs les ont prévu pour 40… Lire plus »
C’est à tempérer surtout pour le solaire qui ne produit que lorsque l’on en n’a le plus besoin, en journée quand l’activité économique est active donc avec 100 % du besoin alors que le nucléaire, comme l’éolien sont assez comparables au sens ou leur production n’ont qu’une chance sur 2 ou 3 de correspondre aux moments où on en n’a besoin. Avec un plus pour le nucleaire qui est presque certain de produire (16 HS sur 56 réacteurs quand même)…. mais avec un parc suffisant d’eoliennes bien réparties le foisonnement mettra l’éolien au même niveau que le nucléaire.
C’est beau de rèver
Vous doutez que la production solaire soit produite à l’optimum du moment ou l’on en a le plus besoin besoin
ou
Vous doutez de l’existance d’un foisonnement du vent sur le domaine national
ou
Des deux ?
On peut imaginer que sur la perte de 16 GW de disponibilité en 9 ans, soit 14 GW indépendamment de Fessenheim, une partie soit due aux travaux du « grand carénage ».
Mais on n’en sait rien. Il y a un grand manque de communication de cette filière.
Les motifs d’arrêt sont précisez pour chaque réacteur dans nuclear monitor ainsi que les date d’arrêt et prévision de reprise pour ceux dont l’arrêt est programmé. L’écart entre les deux dates est significatif entre une maintenance et un rechargement de combustible d’un côté et l’opération de grand carénage (ce terme n’est jamais employé dans le texte) qui dure environ un an de l’autre côté. Jusqu’à présent, ces redémarrages après un grand carénage, à moins que j’en ai loupé, a toujours été rapidement suivi d’un nouvel arrêt sur incident d’une durée variable en lien avec la recherche de cause. Lorsqu’il s’agit… Lire plus »
Merci. Au temps pour moi. La filière communique effectivement.
Il est donc prévu qu’un certain nombre de réacteurs repartent au cours du mois de décembre.
en tous cas c’est à espérer car je pense que nous ne sommes pas encore entré dans les grands froids, et il faudrait même que tous repartent car en gaz nous sommes à la limite du disponible en puissance installée et il n’est pas certains que nos voisins soient toujours dans d’aussi bonnes disposition à notre égare car les baissent de températures saisonnières sont pour tout le monde, du moins pour ceux qui peuvent nous secourir comme en ce moment et que le rab risque de diminuer en conséquence. S’il fait froid, au moins, pourvu qu’il y ait du vent… Lire plus »
Bonjour, Serge j’ai lu votre commentaire sur le un fantasme inventé par le nucléaire qui ne sait pas quoi faire de son électricité la nuit, que j’apprécie tout particulièrement ! Néanmoins si vous y réfléchissez stocker pourrait présenter de nombreux avantages pour la société et les entreprises qui développent les Enr? D’une part les détracteurs ne pourraient plus dire qu’ils s’agit d’énergies non pilotables et intermittentes. Ce qui pourrait permettre augmenter l’acceptabilité des projets, donc de réduire le temps des études d’impacts, et par conséquent les coûts de développement. Deuxièmement stocker c’est augmenter la valeur de l’énergie produite puisque celle… Lire plus »
Je suis bien d’accord Monsieur Fournier. Si je mets le doigt sur le stockage que pratique EDF (donc le nucléaire) sous forme thermique la nuit c’est parce que les nucléophiles attaquent systématiquement les renouvelables variables (qu’ils appellent intermittents) en soulignant qu’il ne peuvent pas se passer du stockage sans se rendre compte que le nucléaire ne peut pas s’en passer non plus. Je suis bien d’accord sur le fait que c’est ajouter de la valeur à l’éolien de pouvoir le rendre pilotable dans une association éolien+stock/énergie. Mais la premier contrainte du stockage c’est d’avoir quelque chose à stocker. Cela veut… Lire plus »
Votre raisonnement est malhonnête d’un point de vue intellectuel . L’eau chaude sanitaire est consommée par l’utilisateur final sans perte d’énergie. Le « stockage nucléaire » (comme vous l’appelez) permet seulement un décalage temporel entre le moment où cette énergie est produite, et le moment où elle est utilisée. Ce décalage temporel est inévitable, sauf à vouloir surdimensionner à outrance nos installations de production d’énergie pour les brider quand nous n’en aurions pas besoin : totalement absurde !