La Norvège va-t-elle céder au chant des sirènes du nucléaire ? C’est de plus en plus probable. Outre un soutien public grandissant, le pays vient de lancer une enquête pour étudier un possible recours à l’atome afin d’accélérer la décarbonation du pays.
Le ministère norvégien de l’Énergie vient de lancer une enquête publique portant sur une potentielle intégration de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique de la Norvège. L’enquête vise à montrer en quoi l’énergie nucléaire pourrait répondre aux besoins énergétiques de la Norvège d’ici une vingtaine d’années, et devra décrire les contours d’un programme nucléaire norvégien en abordant les thématiques de la sécurité énergétique, ou encore de la gestion des déchets nucléaires. Cette enquête surprend de prime abord, elle témoigne d’une ouverture de plus en plus marquée du pays pour l’énergie atomique.
Selon un sondage Ipsos, ce soutien au nucléaire est ainsi passé de 2 % en 2017 à 29 % à l’heure actuelle. Cette tendance marque un changement de mentalité dans un pays qui n’a jamais eu de centrale nucléaire commerciale. Seuls quelques réacteurs de recherche ont été mis en service depuis les années 1960. Si les résultats de cette enquête ne sont attendus que dans deux ans, certains acteurs industriels norvégiens sont déjà dans les starting-blocks. C’est notamment le cas du développeur Norsk Kjernekraft, qui projette de construire deux réacteurs SMR dans les villes d’Heim, et d’Aure, pour une puissance totale de 1,5 GW.
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La Norvège brille par un mix électrique exceptionnellement bas-carbone, grâce à la prédominance de l’énergie hydraulique qui produit 88,1 % (chiffre de 2022) de l’électricité du pays. Elle est suivie par l’éolien avec 10,1 %, tandis que les centrales thermiques jouent un rôle anecdotique, en fournissant 1 % de l’électricité du pays. Malgré ce mix électrique, le pays n’est pas exempt d’émissions de CO2. Son mix énergétique est, lui, dominé à 54 % par les énergies fossiles. La part d’énergie fossile y est plus importante qu’en France. De plus, la consommation d’énergie primaire par habitant y est 63 % plus élevée qu’en France.
Associé à sa production hydroélectrique, le recours au nucléaire permettrait à la Norvège d’accélérer l’électrification des usages, et en particulier du transport. Sur ce secteur, le pays est déjà un exemple du genre avec plus de 100 000 immatriculations de voitures électriques en 2022, soit 82 % des voitures neuves vendues cette année-là.
En même temps, ils savent que leurs champs pétroliers et gaziers ne sont pas éternels. Il sont prévoyants et intelligents les Norvégiens (le propre des sociétés humaines vivant dans des zones froides 6 mois sur 12 ?). D’ailleurs ils ont eu la prudence de ne pas être membre de l’UE. Et puis, il pourront toujours refroidir leurs réacteurs avec ….l’eau de leur hydro-électricité. Et puis toute cette chaleur rejetée à la mer compensera la diminution du flux du Gulf Stream. Juste une question : comment fait-on pour faire fonctionner sa voiture électrique par grand froid ? Cet hiver, quelques Français… Lire plus »
Bizarre car ça fait 10 ans que les Novegiens n’ont aucun problème avec les voitures électriques par grand froid.
Faut peut-être juste arrêter de se gaver de fake news.
Aucun problème sur les VE par grand froid ?
C’est juste hallucinant de voir une mauvaise foi pareil.
La Norvège émet plus de CO2 qu’on ne le pense ? Ajoutez y toute la production de gaz et de pétrole exportée. La Norvège fait partie des plus gros pollueurs de la planète même si c’est la championne des voitures électriques…
Exactement, ce que j’allais dire.
Oui, enfin, leur gaz et pétrole font tourner les chaudières et moteurs de qui ? Arrêtez de les acheter et ils arrêteront d en vendre.
A part une poignée d’hurluberlus personne n’a envie de se passer de gaz et d’essence. La voie à suivre est donc celle des carburants bio ou de synthèse.
Il y en a de plus de plus des hurluberlus de ce genre, et j’en fais parti. 😉
Dans un futur très proche l’huluberlu qui continuera à circuler en voiture thermique ce sera vous.
En attendant cela fait deux ans que je ne fréquente plus vos stations puantes et vous ne pouvez pas savoir quel bonheur c’est.
Moi, je suis prêt à m’en passer. Mais pas en les remplaçant par des batteries.
Je suis prêt à remplacer l’essence/diesel/gaz par de l’ammoniac utilisé par une pile-à-combustible en remplacement du moteur thermique.
100 litres d’ammoniac = distance comparable à un plein d’essence
Et bien moi, je vais remplacer mon diesel par ….rien.
Je reste au diesel, n’en déplaise au fanatique forcené du VE.
Quel bonheur de pouvoir faire plus de 200km d’autoroute sans avoir à s’arrêter une demi-heure (minimum) à chaque fois.
+1
surtout avec >=1500 kg de remorque au cul
Oui, c’est le dilemme du toxico et du dealer.
Seul le consommateur est responsable, c’est bien connu.
Oui.
C’est déjà fait.