On a testé le kit solaire à brancher soi-même de Beem Energy pendant six mois


On a testé le kit solaire à brancher soi-même de Beem Energy pendant six mois

Image : Révolution Énergétique.

Les hausses répétées du prix de l’électricité vous motivent peut-être à envisager d’adopter une solution de production solaire en autoconsommation. De nombreux kits ont vu le jour sur le marché et il y en existe pour tous les budgets, ou presque. L’une des plus populaires, notamment pour sa facilité d’installation, est celle proposée par la société française Beem Energy. Nous l’avons installé et testé pendant plusieurs mois, voici notre verdict.

 

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Les solutions photovoltaïques ont le vent en poupe et si on ne peut pas encore parler d’une adoption massive, force est de constater qu’un public de plus en plus large s’y intéresse. Ayant adopté une telle solution dans le cadre d’un contrat de production il y a plus de 15 ans, il nous était difficile à l’époque de sensibiliser nos proches qui ne considéraient pas du tout ce type de solution. Trop chère, malgré les subventions, il fallait se projeter dans le futur et entamer déjà une démarche écologique.

Aujourd’hui, cette même solution (constituée de 10 panneaux installés sur le toit de notre garage) pourtant technologiquement dépassée paye la moitié de notre facture annuelle (environ 2 000 euros) pour une habitation de 180 m² dites « toute électrique » – comprenez que nous ne faisons pas appel au gaz, par exemple. Depuis, la donne a changé car les contrats de production d’énergie ne proposent plus du tout les mêmes prix de rachat au kWh et c’est pourquoi beaucoup s’intéressent aux kits solaires en autoconsommation à brancher soi-même comme celles de Beem Energy.

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À qui s’adresse le kit solaire Beem Energy ? 

La solution que nous testons ici est donc bien différente. Ici, pas de stockage de l’énergie ni de revente de la production ou de la surproduction : il faut consommer ce que vous produisez en temps réel. C’est peut-être d’ailleurs ce qui définit d’entrée de jeu la clientèle à qui s’adresse le kit.
Nous testons la première version du kit qui promettait une puissance en crête de 300W et même si nous allons y revenir plus en détail, nul ne doit se faire d’illusion sur l’écart qui existe bel et bien entre la puissance théorique et la puissance réelle. Un delta plus ou moins important d’ailleurs en fonction de l’ensoleillement du lieu où vous installerez le kit. C’est donc en partant de là que vos petits calculs commencent. Avec un seul kit, vous couvrirez sans doute une partie ou toute la consommation de vos appareils électriques qui fonctionnent toute la journée.

Votre fournisseur d’électricité vous met sans doute à disposition tous les outils nécessaires (application mobile ? site internet ?) pour en savoir plus sur la consommation de votre maison « en mode veille » quand personne n’est à la maison. Si comme nous, vous êtes un travailleur à domicile, il est évident que ce seul kit composé de quatre panneaux ne suffira pas. Faut-il pour autant passer son chemin ? Pas sûr. D’autres solutions s’offrent à vous comme la possibilité de cumuler les kits, mais auquel cas la question de la rentabilité et de l’amortissement peuvent se poser et vous donnent justement notre avis sur la question.

Quel prix pour le kit solaire Beem Energy ? 

Comme nous le disions en préambule, nous avons reçu ce kit il y a plusieurs mois, à une époque où Beem livrait des solutions 300W. Depuis, un kit 420 W, avec les mêmes déclinaisons en double et triple kits – soit 8 et 12 panneaux – a vu le jour. La bonne nouvelle, c’est que les prix ont bien évolué, à la baisse. Ci-dessous, les kits sur une base de 300 watts avec un ticket d’entrée à 499 euros.

Ci-dessous, les kits sur une base de 420 watts et un prix actuellement affiché à 699 euros, au lieu de 740 euros. Sachez que c’est environ le coût de la solution 300 W à l’époque où nous l’avons reçu (mars 2023). Tout cela pour dire que Beem propose régulièrement des ajustements de tarifs. Les clients Beem pourront aussi partager des liens de parrainage pour amortir leur achat plus rapidement.

Vous trouverez aussi sur le site des extensions de rallonges, ainsi que l’option Zen. En effet, il faut savoir que vous devrez procéder à une déclaration du ou des kits auprès d’Enedis. La procédure en ligne est assez simple et rapide, mais vous ne souhaitez pas du tout vous en occuper, les équipes de Beem vous proposent de s’en charger pour 15 € de plus.

Dernier conseil, pensez également à consulter la partie « blog » de Beem où vous trouverez notamment un article qui vous rappellera que les kits solaire de la société sont éligibles au chèque énergie. C’est toujours bon à savoir.

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Rentabilité et amortissement ne doivent pas être la priorité

Si vous êtes lecteur de Révolution Énergétique, vous savez que la production peut varier énormément d’une situation à l’autre. Quelle qu’elle soit pourtant, il est important selon nous de ne pas vous « fourvoyer » sur les capacités de production du kit. N’espérez pas abaisser considérablement le montant de votre facture d’électricité, sauf à multiplier les kits et d’avoir la chance de bien les exposer au soleil… toute l’année. Au fil des saisons, vous n’aurez pas le même ensoleillement et, dans certains cas, l’exposition au soleil peut souffrir de plus ou moins d’effet de masque en fonction de l’installation.

Dans notre cas concret, les mois d’été et la trajectoire du soleil font que celui-ci inonde notre jardin, passant au-dessus de la maison. Dès le mois de septembre, la trajectoire du soleil étant moins élevée, même à son zénith, il – nous faut déplacer considérablement les panneaux Beem pour qu’ils soient correctement ensoleillés.

Autant de paramètres à prendre en compte avant l’achat, qui reste selon nous, une démarche écologique avant d’être une démarche de rentabilité. Certes, toutes les économies sur sa consommation électrique sont bonnes à prendre et c’est très enthousiasmant, mais il ne faudra pas faire de vos objectifs de production une obsession.

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En fonction de la zone géographique dans laquelle vous vous trouvez et, naturellement, du lieu d’installation, la période d’amortissement peut facilement être doublée. La démarche sera donc avant tout écologique et l’amortissement valable que si votre domicile consomme  en temps réel l’énergie produite.

Quoi qu’il en soit, les économies sur la facture seront à la hauteur de votre installation et de l’ensoleillement. D’ailleurs un simulateur vous attend sur le site de la marque pour vous accompagner dans le choix du kit et il vous donnera quelques estimations sur votre capacité de production, et donc les économies à réaliser.  Nous allons naturellement vous partager nos chiffres, mais avant cela, commençons par ce qui vous attend à la réception du kit.

Moins d’une heure pour devenir producteur d’énergie

Pour démocratiser la production d’énergie, il était indispensable de proposer aux consommateurs une solution très facile à installer. Beem Energy l’a bien compris et a fait le nécessaire pour lever un maximum de barrières à l’installation. Naturellement, il vous revient de trouver le bon endroit par rapport à l’exposition au soleil, que ce soit pour une installation au sol ou murale. Nous avons opté pour une installation au sol, sachant que nous avions   déjà en tête de lui bricoler une plateforme mobile pour orienter les panneaux au mieux dans la journée. Pour les besoins des tests, nous avons naturellement joué le jeu d’une installation fixe sur plusieurs jours pour estimer les revenus.

Une fois l’achat réalisé, vous recevrez un carton contenant le kit à monter. Soyez rassuré, l’assemblage ne requiert aucune compétence particulière. Le panneau est monté sur une structure qui doit accueillir ses équerres pour poser ensuite le tout au sol selon l’inclinaison de 30 degrés.

La notice de montage est d’ailleurs très claire et elle vous accompagne dans le processus, ne laissant que peu de place aux doutes. Les plus à l’aise assembleront chaque panneau en moins de 10 minutes et dans le cadre d’une installation, ils seront prêts à produire leur propre électricité en 30 minutes. Si vous êtes plutôt du genre à aimer prendre votre temps, il vous faudra peut-être 1 h, voire le double encore dans le cadre d’une installation murale, mais dans tous les cas, vous serez très bien accompagné dans l’installation et tout se passe très facilement.

Les panneaux mesurent environ 70 cm de côté et 2,5 cm d’épaisseur et ils sont suffisamment légers pour les assembler et le manipuler seul. Nous avons reçu en test les versions appelées “floral” où les blocs de cellules photovoltaïques se terminent en forme de pétale sur les coins. C’est un détail et sachez qu’un modèle neutre, à la surface toute noire, est proposé.

Lors de l’assemblage, prenez le temps de protéger votre zone de travail pour ne pas endommager les panneaux qui seront posés face contre terre. On trouve au dos de chaque panneau un duo de connecteurs de type MC4, indispensables pour les chaîner entre eux.
Le micro-onduleur doit être placé sur le dernier panneau, celui qui sera le plus proche de la prise électrique où le kit devra être branché pour consommer l’énergie captée. Ci-dessus, vous avez les informations liées à chaque panneau photovoltaïque monocristallins. On peut y lire que la puissance maximale est de 75 W par panneau, soit 300W, avec une promesse intéressante de nous garantir une puissance nominale de 80 % au bout de 25 ans.

Voilà pour l’assemblage des panneaux dans cette configuration pour une installation au sol. Elle est assurément plus simple que l’installation murale, toutefois nous aurions apprécié quelques petites options supplémentaires. Comprenez que selon Beem aurait pu nous livrer un kit d’accessoires permettant de maintenir chacune des structures des panneaux entre elles et pourquoi pas même les fixer les sols. En l’état, en raison de leur prise aux vents, les panneaux peuvent se décaler de manière plus ou moins importante. Nous n’avons pas été confrontés à des vents violents lors de nos tests, mais ce sera peut-être le cas dans certaines régions. Nous vous apportons d’ailleurs quelques éléments de réponse dans notre chapitre « À savoir » un peu plus bas.

Nous ne nous attarderons pas sur la procédure d’installation logicielle, celle-ci étant très simple. L’installateur est guidé dans un pas à un pas très détaillé et qui ne renferme aucune difficulté. Attention toutefois, il faut savoir que la Beembox, ce petit boîtier blanc, situé à la quasi-extrémité du câble électrique, n’est pas compatible avec les réseaux 5 GHz. C’est assez classique toutefois pour un appareil smartphone, autrement dit IoT (internet des objets).

Par ailleurs, le circuit Wi-Fi 4 (nous avons eu confirmation par les équipes de Beem de la version) à l’intérieur ne nous semble pas très performant. Lors de nos tests, nos déconnexions ont été très nombreuses alors même que là BeemBox se situe dans une zone encore très bien détectée par nos smartphones, caméras IP et autres ordinateurs portables.

Heureusement, si comme nous, vous n’êtes pas du genre à consulter l’application tous les jours, sachez que l’électronique dispose d’une mémoire tampon qui conserve les données durant deux mois. C’est très confortable et cela vous permettra de télécharger l’historique sur votre compte – et donc votre application – quitte à créer temporairement un partage de connexion depuis votre mobile.

Quoi qu’il en soit, une fois toute cette installation physique et la configuration internet terminée, il ne vous reste plus qu’à brancher le bloc secteur à une prise et le tour est joué. Vous produisez votre électricité.

À savoir

Lors de notre test de longue durée, nous avons été amenés à échanger avec les équipes de Beem et nous ne pouvons que les remercier pour la qualité et la précision de leur retour à toutes nos questions et remarques.

Concernant la provenance des panneaux solaires, nous ne sommes pas surpris d’apprendre qu’ils proviennent de Chine, mais Beem nous l’assure, ils sont en discussion avec les filières française pour être en mesure de répondre à une production locale, mais cela prend du temps. En revanche, toute la partie R&D concernant la conception du kit comme de la Beembox est assurée en France. Nous avons sollicité les équipes sur la résistance du kit aux intempéries, tant sur la partie de la structure accueillant les panneaux que sur les panneaux eux-mêmes. Les réponses sont très efficaces là encore.

 « Nos panneaux sont désignés et testés pour résister aux fortes pluies et à la grêle. Ils résistent à des impacts de grêle de 2,5 cm à 80 km/h en 11 points (82.8km/h pour être précis). Le kit Beem respecte ainsi la norme EN 61730. Les fixations au sol et au mur, montées conformément au guide de montage, résistent aux vents les plus forts qui peuvent arriver sur le territoire français métropolitain (~130 km/h – selon la norme EUROCODE 1 avec les valeurs de vents référencés sur le territoire français pour le dimensionnement des bâtiments). »

Les équipes nous rappellent également que les kits bénéficient d’une garantie de 10 ans pour les panneaux et l’onduleur et de 3 ans pour le reste du kit. C’est donc mieux-disant que ce qui est imposé par la loi.

Notre bilan après 6 mois d’utilisation du kit solaire Beem Energy

Cette longue période de test nous aura permis d’acquérir des données qui, nous l’espérons, vous permettront d’en savoir plus sur ce kit, malgré la difficulté de l’exercice. En effet, un produit comme celui-ci est soumis à tellement de paramètres différents, entre le type d’installation, les phénomènes de masque et, évidemment, l’ensoleillement, que nos relevés sont surtout indicatifs.

Nous avons installé notre kit dès la mi-mars et il est sans doute superflu de dire que vous développerez rapidement une forme de dépendance à l’application Beem. On aime se préoccuper de la consommation en temps réel et, comme vous le voyez, à cette période de l’année en Île-de-France la production est assez timide. Notre kit parvient à servir entre 350 et 715 Wh pour une production 18 au 31 mars qui avoisine les 7 kWh. Économie estimée sur la facture : 1,54 euros environ, à raison de 22 cts du kWh pour une tarification en journée. À cet instant, notre kit est exposé plein sud, avec aucun masque, mais il ne profite pas du tout de l’ensoleillement du matin.

Bien décidés à exploiter l’énergie solaire au mieux, nous installons notre kit sur une plateforme bricolée avec des lames de terrasse en bois à laquelle nous ajoutons des roulettes assez robustes pour manipuler l’ensemble sur notre pelouse. Là, les journées plus ensoleillées donnent une vision plus claire des capacités du kit, mais la puissance en temps réel, qu’on obtient en maintenant la pression sur le « soleil » dans l’application, n’atteint jamais les 300 W annoncés. Rien de surprenant et d’ailleurs, même au plus chaud de l’été, nous ne l’avons jamais atteinte. Sur le mois d’avril, nous alternons les journées où nous prenons le temps de suivre la trajectoire du soleil (en tournant les panneaux solaires)  et d’autres où ils restent fixes, orientés vers le sud.

Lorsque nous nous sommes soumis à l’exercice – ce n’est pas très lourd, mais quand même – nous avons pu atteindre des pics de production de 1343 Wh sur une journée. Les plus faibles, sans doute pluvieuses, ne permettaient pas de collecter plus de 330 Wh. Ajoutons un point important, que nous avons suggéré à Beem d’ajouter dans la notice, voire en notification dans l’application : pensez à nettoyer vos panneaux, surtout dans le cadre d’une installation au sol. Cela n’en sera que meilleur pour votre production. Attention à n’utiliser aucun produit acide ou corrosif. Un simple chiffon doux et de l’eau claire suffisent. Beem recommande de les laver le matin ou le soir lorsque le soleil est bas.

Revenons en à notre application. Il est possible de suivre tout au long du mois le pourcentage atteint de votre objectif (il est estimé sur les données météos collectées durant les 20 dernières années dans votre région) de production d’énergie ainsi qu’une représentation de ce que cela représente comme économie matérialisée par des appareils électroniques.

On commence d’abord par l’équivalent d’un smartphone, puis d’un ordinateur, puis vos ampoules LEDs… jusqu’à presque couvrir la consommation du réfrigérateur. Le mois d’avril se termine avec une production de 24,7 kWh environ, soit 5,4 euros d’économie. Si tant est que tout ce qui a été produit ait été consommé en temps réel puisqu’on le rappelle, il n’y a pas ici de stockage de l’énergie. En tant que travailleur à domicile, nous n’avons pas de doute sur le fait que notre domicile consomme bien plus toute la journée.

Quoi qu’il en soit, nous vous l’avions annoncé, il ne faudrait pas penser que vous amortirez votre investissement en deux ou trois ans seulement. En mai, cette fois-ci, nous sommes décidés à tirer le meilleur du panneau en suivant au plus près l’orientation du soleil et cela tous les jours où nous sommes à la maison.

À 13h49, le pic de puissance est atteint avec une production en temps réelle de 280 Watts. En date du 16 mai 2023, nous sommes à 37 % de notre objectif. Les efforts consentis dans les manipulations s’avèrent payantes et il faut bien dire que nous sommes motivés par une météo qui va en s’améliorant. C’est pour ces raisons que nous finirons le mois avec un objectif atteint à plus de 111 % avec une production totale de 38,5 kWh soit environ 8,5 euros d’économie. La liste des équivalences en appareils électroniques s’allonge et apprécie. L’effet de gamification fonctionne, inévitablement.

Une application en constante évolution

Si nous ne sommes plus très sûrs de la date à partir de laquelle les équipes ont mis en place les informations de production plus détaillées, nous pouvons vous assurer que Beem tient ses promesses et fait évoluer l’application régulièrement. Au fil des mois, les nombreuses mises à jour nous ont permis d’en apprendre toujours plus sur notre production, avec un suivi au mois complété par des informations à la semaine, à la journée, à l’heure et même la demi-heure. Tous les accros aux graphiques vont être servis et pourront en savoir plus sur leur production.

Le mois de juin nous aura permis d’atteindre notre plus haut niveau de production avec un mois à 41,2 kWh (environ 9 euros de remise) grâce à des journées atteignant plus de 2 kW – et l’une des plus basses à 688 Wh. Les plus curieux pourront là encore consulter les informations de production à la journée, puis par tranches horaires ou plages de 30 minutes.

Les mois de juillet, août et septembre n’auront pas été les plus profitables. En juillet la météo était plutôt correcte, mais étant désormais en congés d’été, nous ne pouvions pas manipuler les panneaux solaires durant la journée. Ceux-ci étaient orientés vers le sud avec une production qui démarrait donc un plus tard et se terminait plus tôt.

Nous aurons produit 33,5 kWh sur le mois de juillet et encore moins en août. Malgré la reprise de notre gymnastique quotidienne visant à orienter les quatre panneaux – nous ne regrettons pas l’installation et la fixation sur une plateforme à roulettes – il nous faudra nous contenter d’une production de 32,9 kWh en raison d’une météo pluvieuse. Le fait qu’il s’agit de panneaux monocristallin sauve un peu la donne, mais ne fait pas de miracle pour autant.

Là encore, les mises à jour de l’application de Beem nous permettent de découvrir de petites fonctionnalités intéressantes comme le récapitulatif en fin de mois qui résume notre production, l’équivalent de l’économie que cela devrait présenter sur la facture (encore une fois, il faut que tout soit consommé en temps réel) et l’abaissement de nos émissions de CO2.
L’application et les nombreux e-mails que vous recevrez vous rappelleront que vous pouvez également parrainer des proches pour que ceux-ci s’équipent d’une solution avec des remises pouvant atteindre 15% sur un kit 420 watts.

Vos informations de consommation

L’application Beem a aussi ce qu’il faut pour vous faire déchanter (ou pas) en vous affichant votre historique de consommation. Celle-ci est directement puisée de votre compteur électrique puisque vous renseignez dans votre compte Beem et votre numéro de PDL (ou PRM sur le compteur Linky) correspondant donc au « Point De Livraison ». Il y a alors un délai d’une journée pour récupérer sur votre application Beem vos informations de consommation de la veille.

Là, vous serez sensibilisé à votre conso avec des codes couleurs vert, jaune et rouge et pour chaque évènement important de la journée, vous pourrez y associer une « explication ». Dans notre cas, la consommation de fin de journée correspond à la mise en chauffe ballon d’eau chaude. On le déclare ainsi dans l’application et cette dernière vous propose, pourquoi pas, de déclencher une ou plusieurs actions.

Celles-ci consistent à estimer les économies que vous pourriez réaliser en remplaçant vos équipements et/ou en adoptant d’autres habitudes de consommation. C’est intéressant (et un peu stressant aussi) de retrouver ces informations dans l’application Beem, en plus de l’application de votre fournisseur d’électricité – si c’est bien le cas.

Test Beem Energy, le bilan et projections à la hausse

À l’heure de vous livrer notre bilan, il est important une nouvelle fois de rappeler que l’efficacité de ce kit sera grandement dépendante de votre météo et du choix de votre installation. Nous concernant, nous avons opté pour une installation au sol que nous qualifierons d’orientable et sans doute la plus idéale pour limiter la présence de masque lié aux arbres et bâtiments.

Ainsi, sur les six mois de l’année les plus ensoleillés – malgré un été un peu maussade – notre bilan global atteste d’une production d’environ 212,53 kWh avec notre kit 300 watts. Autrement dit, avec un coût moyen au kWh de 22 centimes en heure pleine (c’est en effet notre tarification) cela correspond à une économie de 47 euros environ sur la période. Sauf que pour l’instant, il ne s’agit pas encore d’une économie, mais d’un retour sur investissement qu’il faut opposer au coût d’achat du kit. Comme nous l’évoquions donc en préambule, si vous faites le choix d’installer un tel kit, c’est avant tout pour une démarche écologique plus que pour la rentabilité immédiate de la chose.

Toutefois, à l’heure où la hausse des prix de l’électricité est un véritable sujet, l’installation d’un ou plusieurs kits comme celui-ci pourrait bien devenir de plus en plus intéressante. Le tableau ci-dessus nous a été transmis par les équipes de Beem et il vous permet de vous faire une idée sur les économies que vous pourriez réaliser sous certaines conditions.

Nul doute que d’ici janvier 2025, nous verrons débarquer un bien d’autres solutions du genre, mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire que la solution Beem nous a convaincus par sa facilité d’utilisation et les nombreuses mises à jour déployées sur l’application qui démontrent que les équipes suivent leur produit. N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire avec les autres lecteurs de Révolution Énergétique.

ℹ️ En toute transparence

➡️ Cet essai a été réalisé librement par un journaliste de Révolution Énergétique.

➡️ Le produit testé nous a été envoyé gratuitement par la marque, à notre initiative et sans contreparties. Il ne s’agit pas d’un partenariat.

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