Illustration : Wikimedia, modifiée par RE.
Plusieurs gouvernements se sont récemment engagés à augmenter leur production d’énergie nucléaire. Et aujourd’hui, ce sont les 14 plus grandes banques du monde qui annoncent leur intention de soutenir la filière.
Le Rockefeller Center. Un symbole de New York. Un symbole aussi de l’argent brassé par les géants du pétrole. Mais, alors que la semaine du climat vient tout juste d’être lancée dans la ville « qui ne dort jamais », 14 des plus grandes banques du monde, Bank of America, BNP Paribas, Goldman Sachs, Rothschild & Co, entre autres, s’y sont donné rendez-vous pour présenter un engagement sans précédent pour l’énergie nucléaire.
L’énergie nucléaire, de « mal nécessaire » à « véritable solution »
Jusqu’ici, les banques hésitaient à afficher leur soutien à l’énergie nucléaire. Une énergie jugée « très controversée ». Sûrement trop controversée. Mais l’accord signé par les États-Unis et 24 autres pays à la fin de la COP28, à Dubaï, en décembre 2023, a sans doute aidé à rebattre les cartes. Celui-ci vise en effet un triplement de la production nucléaire mondiale d’ici 2050. Et le tout nouvel investissement des banques dans cette énergie bas-carbone pourrait, selon les experts, la faire passer du statut de « mal nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique » à celui de « solution de choix ». D’autant que les industriels et les entreprises technologiques américaines semblent s’inquiéter de plus en plus de trouver des sources qui répondraient à leurs besoins 24/24 et 7/7. Ce qui n’est pas le cas des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, en l’absence de système de stockage suffisamment dimensionné.
Il y a quelques mois, Microsoft avait déjà embauché un « directeur des ressources nucléaires ». Et les choses semblent vouloir s’accélérer dans le secteur. Ces derniers jours, Amazon a fait savoir qu’il recrutait un ingénieur nucléaire principal, pour évaluer l’opportunité de répondre à ses demandes croissantes en énergie grâce à des « centrales nucléaires modulaires (SMR) opérationnellement efficaces et sûres ».
Récemment, Microsoft, toujours, a annoncé un accord avec Constellation Energy pour relancer dès 2028 l’unité 1 de la centrale nucléaire de Three Mile Island (Pennsylvanie) mise à l’arrêt en 2019 pour des raisons économiques. Objectif : alimenter ses centres de données. Coût de l’investissement : 1,6 milliard de dollars. La demande d’autorisation officielle pour le redémarrage n’a pas encore été déposée à la Nuclear Regulatory Commission (NRC) qui se dit toutefois d’ores et déjà prête à des discussions.
Plus de financements, plus facilement pour le nucléaire
Certains observateurs estiment que ce pourrait être là l’un des bénéfices collatéraux du nouvel engagement des plus grandes banques du monde en faveur de la filière nucléaire. Les institutions financières pourraient aussi apporter leur expérience internationale, leurs services et leurs solutions pour soutenir les industriels du nucléaire. De manière plus directe encore, les banques devraient choisir d’augmenter les prêts et le financement de projets, d’organiser des ventes d’obligations ou de présenter les entreprises à des fonds de capital-investissement ou de crédit.
Commentaires
Ça tombe bien, macron veut construire 14 EPR et pas un seul investisseur ne veut y mettre ses billes, et EDF est tellement endettée que pas grand monde veut lui prêter
EDF n'a qu'à contacter Rockfeller, Rothschild and co
A hinkley point, EDF avait déjà eu un mal de chien à trouver des investisseurs et avait été obligée de proposer 7% d'intérêts, 7 fois plus que le livret A !
Aujourd'hui le livret A est à 3%, on verra à quel taux les banques US sont prêtes à mettre leur pognon dans 1 EPR, si elles y mettent 1 koppeck un jour
On peut rêver...
Autre solution : chaque nucléocratre met 1000€ et si on arrive à 11 millions de volontaires, banco pour 1 EPR.
Ils toucheront peut-être des dividendes dans 15 ans si EDF réussi à le construire et s'il ne tombe pas en panne
Prévoir 3 ou 4 000 € au cas où...
Avec 154 millions de volontaires, on arrivera à 14 EPR
Pour l'instant, il y a Karim et bouboul (et pas sur qu'ils vont y mettre leurs économies), il faut juste trouver 153,999998 millions de volontaires et ça roule !
Elle est pas belle la vie ?
Merci 430Mds pour cette tranche de rire :DD !! Vous avez raison, il vaut mieux en rigoler, maintenant que les choses sont clairement pliées.
Rien n'est "plié" !
Vous confondez communication et action
Je cite Public Senat :
" [...] 6 nouveaux réacteurs nucléaires, les EPR2, annoncées par Emmanuel Macron à Belfort, en février 2022. Mais depuis, peu d’avancées ont été relevées, au point que les syndicats d’EDF s’impatientent et demandent à l’Etat « d’appuyer sur le champignon ». Comme l’a confirmé Luc Rémont au président de la commission d’enquête sur l’électricité, Franck Montaugé, AUCUNE COMMANDE de l’ÉTAT n’a pour le moment ÉTÉ EFFECTUÉE sur ce projet."
Et pourquoi aucune commande ferme de l'état ?
Parce que personne n'est prêt à risquer son pognon dans des EPR
"Nous irons ensuite vers une deuxième décision, qui devrait aller jusqu’en 2025, qu’on appelle la décision finale d’investissement », récapitule le directeur général"
"[...] L’opérateur tente de couvrir ses risques, puisque « les montants à lever sur les marchés financiers sont colossaux », et que ceux-ci ne sont pas en mesure de répondre à une demande d’investissement aussi importante, précise Luc Rémont aux sénateurs."
Les EPR sont hors de prix, personne ne veut payer (contrairement aux renouvelables, nettement moins cher stockage compris, qui n'ont aucun problème pour trouver des investisseurs), alors c'est vous qui allez payer
Mais le gvt hésite à vous rajouter des centaines de milliards d'impôts...
@430Mds : je crois que nous ne nous sommes pas compris ;) Vous m'avez bien fait rire, car je crois que c'est effectivement la bonne réaction face à l'enfermement idéologique de ceux qui n'ont pas encore compris que le sort du nucléaire civil est réglé (c'est fini, tout simplement ...).
Je sais que vous êtes bien informé(e) sur le sujet, pour voir vos contributions de temps à autres. Je me permets donc une précision : en réalité, les premières études économiques montrant que le nucléaire n'était pas intéressant datent du début des années 70, et ont sérieusement dès cette époque freiné les ambitions (on en trouve encore la trace en cherchant sur le net du côté des revues d'économie industrielle de l'époque).
C'est pourquoi les USA ont progressivement arrêté les frais assez rapidement - c'est à dire au moment même où l'on se lançait côté français à corps perdu dans la techno - avec deux dernières mises en chantier en 76 et 78, suivies de la décision d'arrêt de toute nouvelle construction en 79 (décision certes favorisée par l'accident de Three Miles Island, mais aussi, on a tendance à l'oublier, parce que l'administration US a pris au sérieux les avertissements des économistes de l'époque). Il n'y a plus eu par la suite de nouvelles mises en chantier, sauf comme vous le savez le désastre de l'AP1000 qui a conduit à la faillite de Westinghouse, comme l'EPR pour Areva.
Bref : la question n'est plus de savoir si la France va sortir du nucléaire - c'est tranché depuis pas mal d'années, notamment d'un point de vue économique - mais quand ? Il y a peu, je pensais qu'on allait tout de même construire les 6 EPR annoncés ; mais à la vitesse où les choses vont, il se peut même qu'on s'arrête aux deux de Penly, voire qui sait ne même pas aller au bout. Réponse dans quelques années.
Bien à vous.
En effet, on ne s'était pas compris.
Vous avez raison, c'est plié : il suffit de regarder les courbes sur 30 ans pour voir que le nucléaire, c'est fini.
Le dogmatisme de la France qui s'acharne est étonnant, mais ça ne changera rien et en effet, il est fort probable que les 6 EPR2 ne soient jamais construits vu que tous nos voisins seront proches de 100% renouvelables avant qu'EdF ne termine le premier (si elle arrive à trouver les milliards pour le financer, ce qui n'est pas gagné).
Vous avez des propos forts intéressants.
Mais je suis pas convaincu qu on doive se réjouir si aucune nouvelle centrale nuk ne sort en Europe ni dans le monde à tout jamais.
Et je suis pas non plus convaincu qu on atteigne la neutralité carbone avec des ENRi et sans nouveau nuk à l echelle européene ni mondiale.
Et je suis pas non plus convaincu qu'on doive se réjouir de l énorme emprise au sol et consommation de matériaux des ENRi par rapport au nuk à production identique.
Le choix des ENRi sans complémentarité avec le nuk ne serait donc qu un choix financier, au détriment de la biodiversité qui ne rapporte pas d argent mais rend pourtant de nombreux services à valeurs inestimables ?
Le nucléaire i c'est 1,8% de l'énergie mondiale, donc même si on doublait ou triplait, ça ne changerait pas grand chose au problème de la crise climatique. Pour l'instant, ça n'arrête pas de baisser.
(Le "i", c'est pour "intermittent", les réacteurs doivent être arrêtés plusieurs mois quasiment tous les ans, et tombent en panne brutalement sans prévenir pour éviter l'accident majeur, pendant plus d'un an à Taishan. Au moins, la variabilité des renouvelables peut être prévue et anticipée, contrairement aux EPR en panne)
Les chinois et les russes vont continuer à en construire, mais pour d'autres raisons, principalement géopolitiques et militaires.
En ce qui concerne "l'emprise au sol" ou "l'énorme consommation de matières" des renouvelables, arrêtez de croire les mensonges de Jancovici : il y a plus de béton à Bure que pour la TOTALITÉ des éoliennes de France. 0,27% du territoire français en solaire PV suffisent pour le scénario M23 100% renouvelables de RTE.
(Taper analyse critique d'un monde sans fin de Stéphane His, tous les mensonges de Jancovici sont décortiqués avec les sources officielles)
L'AIE a très sérieusement étudié le problème : résultat pas de problème ! sauf pour les voitures électriques, dont il faudra repenser l'usage. 3 voitures par foyer, 95% du temps à l'arrêt, c'est fini.
alors, je suis loin du JMJ béa, par contre venir appliqué le terme intermittent au nucléaire, ça vous classe direct dans le camp des anti nuc primaires qui tordent les faits pour forcer des ENRi.
On a 4kwc de PV sur notre toit, et 2 VE à la maison, et même en étant dans le Var avec des conditions particulièrement propices au PV, on est bien content d'avoir du nucléaire et un tarif en HC la nuit à 13cts/kwh parmi les plus compétitifs d europe, quand le PV ne produit rien, la moitié de tous les jours de l'année, meme en été.
Et meme si on doublait ou quadruplait notre puissance PV, on ne pourrait pas recharger nos VE la nuit sans le reseau et principalement son nuk.
on a eu la crise des CSC dans le nuk pendant un an sur 50 ans de production massive et maitrisée. depuis 50 ans, les arrets du nuk étaient des arrets programmés pour maintenance préventive et travaux d'amélioration, pendant la saison d été, lorsque la demande est beaucoup plus faible et que les autres moyens de prod suffisent.
Ca montre d'ailleurs la bonne complementarité du nuk avec le PV qui produit beaucoup plus et déjà trop parfois en été.
et on voit bien les difficultés de l allemagne à décarbonner malgré l'énorme effort de développement des ENRi qu'elle a déployé, l'instabilité de leur réseau et leurs couts du kwh prohibitifs et les difficultés pour leurs industries que ça engendre.
Lisez le rapport RTE, (2e version imposée par référé de la cour des comptes qui intègre le coût des déchets et les vrais taux d’actualisation), p603.
Vous verrez que le scénario M23 100% renouvelables était au même prix que le N3 50% nucléaire (EDF et framatome ont eux même dit à RTE qu'ils ne pouvaient pas faire plus que 50%).
C'était en février 2022, et RTE utilisait 5040€/kW pour l'EPR2, soit 8 milliards pièce.
2 ans plus tard, l'EPR2 est déjà à 67 milliards les 6, soit plus de 11 milliards pièce et EDF annonce une révision du prix (à la hausse) avant la fin de l’année.
+40% en 2 ans !
Donc, aujourd'hui, le scénario M23 100% renouvelables est nettement moins cher.
2 questions :
1) pensez-vous que le prix de l'EPR2 ne va plus augmenter à partir de maintenant ?
2) le 1er EPR2 est prévu pour 2040-43 par une note confidentielle du gouvernement, révélée sur le site "contexte". Donc près de 20 ans pour le construire. Pensez-vous qu'EdF arrivera à construire les 13 autres d'ici 2050, soit en 7 à 10 ans ?
Si EDF a su jusqu'à présent assurer la continuité de la fourniture d'électricité, c'était grâce à une énorme surcapacité de 61GW nucléaires (qui serait hors de prix et hors d'atteinte en 2050) et surtout grâce au charbon allemand notamment en 2022 et lors des pics de 100GW.
3e question : l'ASN et RTE disent que la quasi totalité des moyens de production de 2050 n'existent pas encore aujourd'hui car il est probable que tous les vieux réacteurs rouillés et fissurés seront fermés d'ici là (si possible avant l'accident majeur). Donc comment EDF arrivera à passer les pics de 80 à 100GW en 2050 avec seulement 2 EPR2 + Flamanville (soit 4,5GW) ou même si EDF arrivait (on peut rêver) à construire 6 EPR2 (10,5GW) ?
encore une fois, dommage de démontrer votre anti nuclearisme primaire et votre idolâtrie béate des ENRi en insistant sur une année de difficulté de prod nucléaire sur 50 ans de "surcapacité" ultra fiable et bon marché (je vois pas d autre explication au faible cout pour le consommateurs de l electricité en France en comparaison des autres pays européens et en particulier l’Allemagne, et depuis 50 ans), et sur un prétendu danger de l 'etat des réacteurs nuc français.
Alors que l allemagne fait appel tous les ans et plusieurs fois par an à beaucoup d'importation et en particulier de la surcapacité de nuc francais. ce n'est d'ailleurs pas une surcapacité si on la rentabilise en la vendant à nos voisins, et qu elle est necessaire pour stabiliser le reseau et absorber les pics de demande.
alors que l industrie nuc francaise est la plus controlée (à juste titre vu les enjeux) et contrainte à ameliorer sa sécurité avec les derniers standards au monde (ça s'est plus discutable mais admettons). faut avoir vécu une inspection ASN (dans le domaine hospitalier pour mon cas) pour le comprendre.
Donc si y a des signes de fatigue des vieux réacteurs, ils seront arretés avant accidents graves, et potentiellement remis en etat.
c'est peut etre d ailleurs le moyen le moins couteux de maintenir une prod electro-nuc la plus bas carbone, pendant qu on électrifie tous les usages des fossiles (délai de 50 ans minimun ?), en nous laissant le temps de déployer tout autre moyen de prod bas carbone , y compris de nouvelles centrales nuc ?
et en parlant de surcapa, si on évoquait les surproductions du PV tous les été voire meme au printemps, qui oblige à baisser de la prod PV et nuc, alors que leurs couts de prod viennent à 95% du cout de construction.
pour comparer, il faut reflechir systeme elec global qui doit à chaque seconde équilibrer conso et prod, et utiliser au mieux chacune des technos bas carbone dispo pour leurs qualités, mais aussi tenir compte de leur défauts et voire comment les compenser et s'en accommoder.
pour l instant, enedis prétend avoir un mal de chien à gerer l afflux de PV sur le reseau quand il n y a pas de conso en face, principalement en milieu d apres midi.
Et comment produirait t on la conso nocturne si on devait se passer du nuc ? sachant que avec la recharge des VE, et l électrification des chauffages (bâtiments et eau) cette conso nocturne est amenée à augmenter.
L' "explication au faible coût pour le consommateur de l'électricité en France en comparaison des autres pays européens" est très simple :
1) c'est faux : c'est moins cher dans la moitié des pays européens
2) en France, une bonne partie de l'électricité est payée par nos impôts
Il manque :
1) la recherche : 1 milliard€ /an depuis 1957
2) le démantèlement : totalement sous estimé selon la cour des comptes (les Anglais provisionnent 6 x plus qu'EdF par réacteur)
3) les déchets, sur des centaines de milliers d'années
4) l'assurance. Si ça pète, ce n'est pas EDF qui paye, mais nos impôts. votre maison n'est pas assurée et ne vaudra plus rien => vous devrez déménager pour quelques décennies
5) une partie de l'électricité des Finlandais, Chinois et peut-être un jour Anglais: Leurs EPR sont payés par nos impôts
6) 64 Md€ de dette d'EDF qu'il faudra bien rembourser 1 jour avec nos impôts
7) le démantèlement des réacteurs Anglais: Pour réussir à fourguer des EPR, EDF a été obligée d'acheter British energy et leurs vieux réacteurs.
8) les Md€ d'argent public pour la faillite Areva ou pour éviter régulièrement celle d'EDF.
Pas cher!
Pour la "réflexion au niveau du système global", relisez plus haut : RTE et des dizaines d'études universitaires, l'Ademe... disent que le 100% renouvelables est techniquement possible et moins cher
D'ailleurs, tout le monde y passe, sauf nous.
ceux qui sont moins chers au kwh consommateurs produisent avec quel mix ? pour quel taux de co2/wh ?
combien paient les allemands qui ont de surcroit un taux de co2/kwh 6 à 10 fois plus élevé ? est ce que ça ne freinerait pas leur électrification, en particulier des vehicules. et leur industrie ne commencerait elle pas à tousser sévèrement sur les demandes de modulation de conso à la baisse (quand leurs ENRi ne produisent pas) et prix ?
Et la France y va aussi, mais en ayant une avance considerable sur le taux de co2/kwh et avec un reseau et un mix qui va etre plus difficile à gerer au fur et à mesure de l augmentation de la part d enri, sauf à fortement developper le stockage et le pilotage de consommateurs.
Le monde entier développe massivement le stockage et le pilotage de la demande + les renouvelables.
Même les Texans climatoseptiques !
Sauf la France, par dogmatisme
Les renouvelables sont déjà la 1ère source d'électricité en Europe et seront la 1ère source au monde d'ici l'année prochaine, d'après l'AIE.
Requiem pour l'atome (1,8% de l'énergie mondiale et ça n'arrête pas de baisser)
Mais développer le pilotage de conso, c'est vraiment pas tres compliqué. On le fait déjà avec les HC pour consommer le nuc la nuit ...
La CRE a d ailleurs déjà demander à appliquer des HC en début d'apres midi à partir de fevrier 2025.
Et votre requiem ne démontre pas que c'est la meilleure solution, ni d un point de vue biodiversité, ni d'un point de vue de la stabilité du reseau.
Quand on veut faire de la com, on signe un ppa avec un parc enr. Quand on a vraiment besoin d'électricité, on construit une centrale nucléaire.
depuis 30 ans personne n'a vraiment d'électricité ?
Les constructions sont toujours au point mort, aucun nouveau chantier aux états unis, et dans une grande partie du monde. Le nucléaire décline partout sauf en chine.
Le gaz est moins cher.
Les ENR le sont encore moins, l'argument est donc invalide.
Les enr sont intermittentes, donc quand vous avez vraiment besoin d'électricité vous faites de l'hydro (pas toujours possible), du nucléaire (plus cher), du charbon ( le moins cher), ou du gaz.
D'accord avec Fred. Rien de surprenant que les banques prêtent à ce genre de projet au vu du gain pour la banque. Par contre, je ne suis pas sûr que Goldman Sachs ou Paribas prête si le projet est en Afghanistan ou au Soudan, même si l'Etat - faible - cautionne. Pour ces derniers cas, cela ne veut pas dire qu'aucun projet Nuk ne se fera pas : il faudra juste se tourner vers des sociétés d'Etat Chinoises ou Russes. Qui seront ok pour construire mais adosseront cela à un accord de coopération ulta contraignant. Le soft power dictatorial des Russes ou des Chinois a encore de beaux jours devant lui.
Vu qu'une grosse partie du prix du kWh nucléaire est constitué de frais financiers, ce n'est pas très étonnant. Si le débiteur est fiable ( idéalement un état) c'est jackpot pour la banque
Non parce que lorsque c'est l'état qui s'endette le taux d'intérêt est très bas.
Le jackpot est pour les promoteurs enr qui ont leur tarifs d'achat d'électricité garantis, même pendant les périodes de surproduction où les prix du marché sont nuls ou negatifs...
C'est ce que Fred explique pourtant.
Etat = débiteur fiable.
Tout simplement car il serait amener à saigner ses citoyens, donc la banque ne prend pas vraiment de risque.
Au final c'était la raison de Macron de pousser le Nucléaire (et le gaz) à entrer dans la taxonomie verte, autrement ces énergies n'auraient pas pu être financées par des banques ainsi.
Jackpot total pour les banques !
Oui la banque ne prend pas de risque et donc le taux d'intérêt qu'elle perçoit est faible. Donc pas jackpot.
si car ce sont des emprunts sur 30 ou 40 ans