Des chercheurs belges et néerlandais ont suivi pendant treize ans les effets écologiques des parcs éoliens dans la première zone offshore belge mise en service en 2008. Les résultats de leur étude ont été présentés dans deux articles récemment publiés. Ils décrivent en détail comment la matière organique se concentre dans et autour des parcs éoliens. Et ils ont établi que ces dépôts entraînent un stockage accru du carbone dans les fonds marins des fermes éoliennes offshore. C’est une découverte importante dans le contexte de la compensation climatique.
« Nous avons étudié l’effet des parcs éoliens en mer sur le fonctionnement de l’écosystème marin. Pour la première fois, nous avons également observé les effets de plusieurs parcs offshore dans plusieurs pays sur une grande échelle géographique », explique le coordinateur du projet, Jan Vanaverbeke, de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. « Nous avons utilisé une combinaison d’observations détaillées, d’expériences et de simulations de modèles, en nous concentrant sur les effets sur le fond marin », ajoute-t-il.
L’étude a montré que de grandes quantités d’invertébrés comme des moules, des anémones, de petits crustacés, etc., colonisent les fondations des turbines. Et ils attirent à leur tour certaines espèces de poissons comme le cabillaud et la plie.
« Les espèces qui colonisent les éoliennes filtrent la nourriture de la colonne d’eau, puis fournissent un apport de matière organique au fond marin autour des éoliennes, à la fois sous la forme de leurs excréments et d’organismes morts qui coulent », expliquent les scientifiques. Mais où aboutit cette matière organique ? Les chercheurs ont pu le vérifier grâce à des modèles qui décrivent les courants en mer et le transport des sédiments.
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« Dans les parcs éoliens offshore et dans les zones qui les entourent, on observe une augmentation significative de la matière organique déposée sur les fonds marins (jusqu’à 15%, et même localement jusqu’à 50%), en particulier dans les zones situées le long des plus forts courants de marée » précise Evgeny Ivanov de l’Université de Liège. Or l’augmentation des dépôts organiques entraîne un stockage accru de carbone dans le fond marin d’un parc. Emil de Borger de l’Institut Royal Néerlandais de Recherche sur la Mer (NIOZ), a calculé exactement la quantité de carbone en jeu : « entre 28 715 et 48 406 tonnes de carbone sont stockées dans les 10 cm supérieurs du fond marin dans un parc éolien offshore pendant sa durée de vie ».
Ces chiffres correspondent à une fourchette de 0,014 à 0,025% des émissions annuelles de gaz à effet de serre en Belgique. Une quantité qu’il faut multiplier par le nombre de parcs en service.
On pourrait considérer qu’il s’agit d’une compensation carbone[1] modeste, mais elle est néanmoins significative. « Elle vient s’ajouter à la quantité beaucoup plus importante de CO2 qui n’est pas émise en utilisant une source d’électricité renouvelable au lieu d’une énergie fossile » précisent les auteurs de l’étude.
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[1] La compensation carbone consiste à essayer de contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réduction d’autres émissions ou de séquestration de carbone.
les hollandais propose Une plateforme semi-submersible pour l’élevage des mouleshttps://youtu.be/cZD6AQzSHrM d ou un stockage accru de CO2
L’auteur est un honnête homme qui n’a rien à gagner à raconter que le renouvelable est mieux que le pillage des ressources de la planète que l’on transforme en chaleur
Il songe à nos descendant et à l’héritage que nous leur laisseront… et je suis comme lui.
Je n’ai jamais trouvé qu’une baisse de prix ou une gratuité était une mauvaise chose
Ca met Les exploitants de parcs éoliens en danger. Pour l’instant le gvt les subventionne en cas de prix négatifs. Mais imaginez le problème le jour où ils n’auront plus ces tarifs de rachat garantis…
C’est ce qu’il faut souhaiter à terme ainsi il y aura des jours fastes et d’autre non, comme dit le marchand de prêt à porté au coin de la rue, autrefois, quand j’étais seuls je pouvais me payer 1 mauvais jour sur deux tellement je vendais bien l’autre jour et je roulais en Roll’s, mais la filière étant lucrative, cela à amener de la concurrence et maintenant il me faut 3 jours fast pour rouler en Mercedes comme mes nouveau concurrents… et nous nous sommes stabilisé, la filière n’attire plus grand monde.
Pas besoin de faire une étude pour savoir que là où on met un récif artificiel, alors les moules s’y collent. C’est aussi le cas sur les coques de bateaux. Mais de combien augmente l’émission de CO2 du à l’utilisation de centrales à gaz ? Quels effets sur les courants et l’ensablement naturel des côtes ? Parce que si il faut augmenter le nombre de moules pour capter du carbone alors il suffit de couler du béton tout le long des côtes pour faire un gros recif artificiel. Ah zut, c’est ce qu’ils font. Et le beton ça ne produit… Lire plus »
C’est totalement insignifiant.
Il y a peut-être des ingénieurs qui trouvent génial d’améliorer les choses au 1 millionième mais c’est idiot.
On en a vu mettre du sodium dans des centrales nucléaires pour augmenter le rendement ! En France superphenix et des start up dont une financé par Bill Gates, ils ont un soucis car ils ont changé le nom, ils parlent de natrinium…
C’est bien de savoir que des récifs artificiels concentrent la vie et son cycle. Bravo !
C’est que quand on a amélioré la distance Terre soleil d’un millionième que l’on a pu envoyer des sondes tourner autour du Soleil avec suffisamment de précision pour qu’elle n’y soient pas carbonisée, comme Parker Solar Probe, par exemple.
Cette aborbsion de co2, doit-on la considérer comme un stockage supplementaire ou comme un retour à la normal? Je m’explique: si comme le dit Hubert, c’est le fait qu’il n’y ait ni pêche ni fort passage dans cette zone qui permet à la faune et la flore marine de s’y développer alors ça ne signifie pas vraiment que le parc éolien absorbe plus de carbone mais plutôt que les activités humaines empêche l’absorbsion naturelle du carbone partout ailleurs. Si c’est le cas alors cette étude belge n’est qu’une preuve en plus de l’importance de notre responsabilité dans l’asphyxie des océans.… Lire plus »
La Belgique va fermer la totalité de ses centrale nucléaires, qui produisent la moitié de l’électricité du pays, en base, en 5 ans. Elles seront remplacées par le mix éolien + PV + gaz fossile, avec la partie gaz fossile qui sera progressivement et partiellement remplacée par du biogaz et des batteries. Je pense que le prix de l’électricité va s’envoler (lié à celui du gaz fossile et du stockage) et que les Belges vont devoir comprendre ce que la notion de SOBRIÉTÉ signifie. (C’eut été à peu près pareil si la Belgique avait réinvesti – pour un dernier cycle… Lire plus »
sauf que pour la Belgique, le solde importations de l etranger( de charbon, uranium et gaz) de negatif passe a nul. Donc economie d argent
Le gaz est une nécessité pour la Belgique nuclearisee car n’ayant aucune puissance hydraulique à sa disposition pour assurer le suivi de charge que le nucléaire ne sait pas faire, ils n’auraient pas eu d’autre choix en percistant dans le nucléaire. Si vous n’êtes pas convaincus regardez ce qui se passe tous les jours en France avant le levé du soleil comme ce matin. Bien que confortable notre hydraulique reste déjà insuffisant pour répondre à l’appel de l’activité économique et c’est hydraulique plus gaz qui resound le problème dans l’indifférence du nucléaire qui bétonne à 40 GW incapable de fournir… Lire plus »
En fait c’est un peu ce qui se passe aussi avec un récif, une épave, une île…
Ajoutons que ces parcs éoliens deviennent des zones où les pêcheurs ne peuvent plus trop pêcher ou chaluter, du coup la vie marine y prend du bon temps!
Ou alors faut-il considérer les parcs éoliens comme des zones de pêche sans risque parce que les sous-marins ne peuvent y accéder?
Il faut surtout comprendre que l’éolien offshore n’est pas le saccage des fonds marins que les ennemies du renouvelable qui se trouvent être les partisans du nucléaire décrivent à leurs sujet.
Les pêcheurs peuvent circuler non loin des éoliennes posées (à 50 m des mâts pour le futur parc d’Oléron) ; des couloirs de pêche sont prévus en concertation avec les pêcheurs.
En revanche, les parcs d’éoliennes flottantes sont interdits à la circulation à cause des ancrages