L’émergence de nouveaux projets dans l’énergie nucléaire en Europe est freinée par le refus de la Banque européenne d’investissement (BEI) de soutenir financièrement la filière. Une posture qui pourrait toutefois évoluer à l’avenir, à la faveur du changement de sa présidence.
L’Union européenne (UE) se divise en deux camps, s’agissant de la transition énergétique : les pro-nucléaires, dont la France fait partie, qui placent l’atome au cœur de leur stratégie de décarbonation. Et les anti-nucléaires, au premier rang desquels se trouve l’Allemagne, qui considèrent que le nucléaire est dangereux et ne doit pas être développé, à l’inverse des énergies renouvelables. La scène européenne oppose souvent les deux camps, chacun étant déterminé à défendre ses principes.
L’Alliance du nucléaire gagne du terrain sur la scène européenne
Ces derniers temps, les pronucléaires gagnent du terrain. Réunis à l’initiative de la France, 16 États se sont regroupés en « Alliance du nucléaire » pour faire entendre leur voix. En juillet 2023, ils ont appelé la Commission européenne à soutenir davantage l’atome, en le plaçant sur un pied d’égalité avec les énergies renouvelables. Le 4 mars 2024, à l’occasion d’une nouvelle réunion, l’alliance a demandé que le nucléaire puisse bénéficier de l’ensemble des financements européens, sans discrimination, à savoir le soutien de la BEI, le fonds innovation, etc.
Le financement des projets nucléaires par la BEI est possible, sur le papier en tout cas. Mais en pratique, la banque européenne traîne des pieds. Selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, les investissements de la BEI sont en chute libre depuis le début des années 2000 : « la Banque européenne d’investissement a financé jusqu’à 7 milliards d’euros d’investissements sur le nucléaire. Après 2000, ça a été à peine un milliard ». Pour comparer, la BEI a accordé plus de 10 milliards d’euros dans les énergies renouvelables, rien que pour l’année 2021.
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Mais les choses pourraient se débloquer à l’avenir. En effet, début 2024, la présidence de la BEI a changé, passant de l’Allemand Werner Hoyer, opposé à l’atome, à l’Espagnole Nadia Calvino. Cette dernière semble plus encline à soutenir le nucléaire. En outre, lors du dernier sommet sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu le 21 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a apporté son soutien au nucléaire en affirmant qu’il fallait « garantir de nouveaux investissements » dans le secteur. Le vent pourrait donc être en train de tourner sur la scène européenne en faveur de l’atome. Et les projets de petits réacteurs modulaires (SMR) pourraient en être les premiers bénéficiaires.
Pour les porteurs de projets, obtenir un prêt de la part de la BEI permet d’obtenir des conditions de financement avantageuses à hauteur de 50 % maximum du coût du projet. Mais ce soutien est également un signal favorable adressé à d’autres investisseurs.
Curieux, ici le sentiment est unanime
Lorraine, vous êtes juriste. Que dit le Traité de fonctionnement de l’Union Européenne? Dans son article 194, il définit la politique énergétique de l’Union, et stipule que l’énergie est une responsabilité partagée entre l’Union européenne (UE) et ses États membres. Chaque État membre a le droit de déterminer les conditions d’exploitation de ses propres ressources énergétiques, de choisir entre les différentes sources d’énergie et de décider la structure générale de son approvisionnement énergétique. Les principaux objectifs de la politique énergétique de l’UE visent à: assurer le bon fonctionnement du marché de l’énergie; assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique; promouvoir l’efficacité… Lire plus »
Comme on le constate tous les jours nucléaire civil égal nucléaire militaire. Notre danseuse a claquette de président a des envies de grosse corones il veut se battre avec tout le monde et il estime que ceux qui ne pensent pas comme lui sont des traîtres des lâches ou des gonzesses suivant l’humeur…on commence à comprendre le niveau. Alors a cause de l’arme atomique il condamne tous les autres pays à rentrer dans la doctrine. Le nucléaire est mort économiquement militairement, lancer une bombe nucléaire contre le changement climatique ou des représailles économiques n’a aucune efficacité surtout face a un… Lire plus »
Non au nucléaire trop coûteux aveuglement de la France le développement des nouvelles technologies en matière d énergie renouvelable sont de plus en plus performante et profitons de notre nucléaire vieillissant pour une transition plus durable et moins cher même l ADEME le dit .L Allemagne n a sûrement pas perdu la raison
Même la faillite pourtant évidente du nucléaire ne convaincra pas les dogmatiques. 1) Le tiers du parc nucléaire français, 19 réacteurs sont toujours à l’arrêt. 2) Les EPR sont un désastre planétaire, ils sont manifestement irréalisables car les rares qui ont réussi à démarrer sont aussitôt arrêtés, ils ont tous coûté plusieurs fois leur prix annoncés et multiplié par 3 ou 4 les délais de constructions estimés. 3) Le nucléaire ne représente même plus 9 % de la production d’électricité dans le monde. 4)Le nucléaire a connu son âge d’or au siècle dernier, c’est une vieille technologie dépassée. 5) Le… Lire plus »
Nouvelle logique :…
Le nucléaire est une industrie qui rend les investissements risqués à cause du risque d’accident, de l’approvisionnement en combustible, de la gestion des déchets et de la baisse des énergies renouvelables …