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Au large de la Belgique, un parc éolien devrait bientôt jouer aux colocataires avec une centrale solaire flottante. Le projet assez original est porté par Oceans of Energy. Placés entre les turbines, les premiers panneaux délivreront une puissance de 3 MWc. La start-up imagine, à terme, des parcs hybrides d’une puissance phénoménale de 850 MW.
Après avoir testé son concept de parc solaire offshore, Oceans of Energy veut désormais lancer une première centrale opérationnelle en mer du Nord. Un projet singulier puisque l’opérateur prévoit de la déployer au milieu d’un parc éolien offshore belge. Cette configuration aurait quelques avantages techniques et économiques. Les deux technologies peuvent en effet partager les mêmes infrastructures d’injection sur le réseau. Selon Oceans of Energy, les éoliennes offshore permettraient de réduire l’amplitude des vagues et ainsi offrir des conditions plus propices aux plateformes solaires.
La future centrale photovoltaïque flottante, dont le planning de déploiement n’a pas été précisé, développera une puissance de 3 MWc. Une installation relativement modeste en préambule de parcs biens plus vastes. Allard Van Hoeken, le patron de la jeune société hollandaise, imagine déjà des sites hybrides dont la puissance culminerait à 850 MW, soit presque autant qu’un petit réacteur nucléaire. Une centrale solaire de 760 MWc pourrait par exemple être placée entre les 15 mâts d’un parc éolien de 90 MW, explique le dirigeant à PV Magazine. Marier éolien en mer et solaire permettrait de répondre au manque d’espace pour les énergies renouvelables selon Allard Van Hoeken.
Le projet s’inscrit dans le cadre du programme européen EU-Scores, un fonds doté de 45 millions d’euros, destiné à financer le développement de solutions novatrices viables en matière d’énergies renouvelables.
Depuis 2019, Oceans of Energy met à l’épreuve ses plateformes photovoltaïques marines. Certains tests n’ont pas été concluants mais d’autres ont révélé la résistance du concept aux tempêtes. Une centrale pilote amarrée à 15 km au large des côtes néerlandaises a ainsi résisté à des creux de 13 m par un vent de 62 nœuds (près de 115 km/h), assure la start-up. Elle promet une durée de vie de 25 ans à son innovation.
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Commentaires
Dans les projets d'énergies renouvelables il y a une caractéristique commune : au plus c'est con, au plus c'est médiatisé.....avant bien sûr de faire plouf !
Pourquoi, il y a plus de soleil en haute mer que sur terre ??? Entre les tempêtes, le sel et les fiantes d'oiseaux, c'est presque aussi c... que de les mettre sous les roues des camions !
Attention au gigantisme, le coût de l'énergie doit être moindre. Faut il pour autant trop modifier certaine caractéristiques de la nature, les vagues des océans etc etc. Certain projet sont sûrement pertinent en revanche la meilleure production reste locale au plus prêt des consommateurs sur le toit des constructions, le coût est plus important les pertes sont moindre.
Et l'entretien nul, une centrale en mer avec tempête on en reparlera....
Quelle surface de mer serait sacrifiée pour installer un tel type d'installation produisant au maximum 850 MWc lorsque les conditions de vent et d'ensoleillement sont parfaites ? (pour le vent pourquoi pas, pour le soleil on repassera...)
C'est la vie sous-marine qui va être contente d'avoir un toit au dessus de la tête 🙄
l eolien offshore combine au solaire ofshore est entrain de devenir une reference incontournable. (MWH prduit peu cher, rapide a construir (2 ans) , pas de dechets impossible a gerer, peu de nuisance, peu de pollution visuelle. Bref, parfait . Bravo a tous ces ingenieurs anonymes pour leur contribution ecologiquement correct.