En 10 ans, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’électricité en Europe à presque doublé, passant de 15,4% à 29,6% en 2016. Une performance qui commence à avoir des effets perceptibles.
Il y a à peine dix ans, de nombreux experts s’accordaient à dire qu’une part de renouvelable supérieure à 20% dans le mix énergétique était inenvisageable, le réseau n’étant pas en mesure de faire face à la variabilité de la production éolienne et solaire.
Inflexibilité de la production nucléaire ou au charbon, coût des énergies renouvelables, intermittence du vent et du soleil, réseau de distribution inadapté : les raisons ne manquaient pas pour conforter les détracteurs de la transition énergétique dans leur scepticisme.
Aujourd’hui, on observe dans un nombre croissant de pays européens que la production renouvelable atteint des records et dépasse même, ponctuellement, la totalité de la consommation finale d’électricité. Bien sûr, pas toujours pendant de longues périodes, mais le phénomène est suffisamment remarquable pour ne pas être souligné.
Pour la première fois, le seuil de 30% de l’électricité consommée par les Européens a été atteint par les énergies renouvelables en 2017.
Si la progression continue au même rythme, l’Europe devrait atteindre 50% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030.
Portugal : les renouvelables couvrent plus de 100% de la consommation électrique du pays en mars 2018
Au Portugal, pendant le mois de mars de cette année, la production renouvelable totale a atteint 103,6% des besoins en électricité du pays. Pas de manière linéaire, certes, puisque les besoins ont été couverts continuellement 60% du temps, les énergies conventionnelles (charbon et gaz) ayant dû fournir le complément nécessaire pendant les 40% du temps restant. Et lorsque la production renouvelable était supérieure à 100%, l’excédent était exporté vers le reste de l’Europe. Mais globalement, la quantité d’électricité renouvelable produite pendant tout le mois de mars a bien été supérieure à la consommation.
Ce record a été rendu possible essentiellement grâce aux barrages hydroélectriques (55% des besoins) et aux éoliennes (42%).
Fort de ces performances, le gouvernement portugais a décidé le 3 avril dernier de supprimer les subventions allouées aux centrales thermiques, ce qui représente 20 millions d’euros par an.
D’ici 2040, les énergies renouvelables devront couvrir la totalité de la consommation d’électricité au Portugal, et n’auront plus besoin d’être soutenues financièrement par l’Etat.
Danemark : l’éolien fournit 43% des besoins en électricité
Avec une capacité éolienne de 5476 MW à fin 2017, le vent a produit l’année dernière plus de 14 TWh au Danemark. Le pays Viking occupe la 7e place des plus grands producteurs d’énergie éolienne en Europe.
A elles seules, les éoliennes ont couvert 43,4% de la consommation électrique du pays. Cette part a plus que doublé par rapport à 2008 (19,3%).
Avec les autres technologies vertes, la production renouvelable atteint 62,9% du mix électrique danois. Un chiffre probablement sous-estimé, car le pays importe également de l’électricité (majoritairement hydroélectrique) d’origine norvégienne, lorsque le vent et le soleil viennent à manquer.
Le pays œuvre pour couvrir 50% de ses besoins en énergie par le renouvelable en 2030 et atteindre zéro énergie fossile en 2050. « C’est un objectif très ambitieux, qui peut également conduire à de nouveaux emplois dans le secteur vert, notamment dans l’industrie éolienne », a relevé Lars Chr. Lilleholt, ministre danois de l’Energie, des services publics et du climat.
Le Danemark prévoit désormais d’investir dans le stockage d’électricité afin de renforcer son indépendance et la sécurité de son approvisionnement, souvent tributaire des conditions météorologiques.
Allemagne : forte croissance des énergies renouvelables en 2017
La production d´électricité renouvelable a augmenté de 15% en 2017 pour atteindre 218,3 TWh, et a atteint une part de 36,4% (2016: 31,8%) de la consommation nationale d´électricité.
L’Allemagne a pu ainsi exporter 55 TWh d’électricité verte.
Détail important : alors qu’elle a souvent été pointée du doigt pour l’augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre liées à la sortie du nucléaire et à l’exploitation de ses mines de charbon et de lignite, pour la première fois les émissions totales de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont en léger recul par rapport à 2016, notamment grâce au secteur de l´électricité, dont les émissions baissent d´environ 4%.
Des conditions météo favorables, ainsi que de nouvelles capacités renouvelables de 9 GW (6,2 GW d’éolien et 2 GW de photovoltaïque) expliquent ce retournement de tendance.
L´objectif 2020 d’une part de 35% de la consommation finale d’électricité est déjà atteint et l´objectif de 40 à 45% d´ici 2025 est désormais accessible.
Malgré tout, les sources d’énergie fossile représentent encore 50% des sources d’électricité en Allemagne (charbon, lignite, gaz et fioul), mais la part du charbon et de la lignite est en baisse constante depuis 4 ans (leur part représentait encore 36,6% en 2017, contre 40,2% en 2016).
Côté émissions de gaz à effet de serre, les émissions allemandes ont baissé de 27,7% par rapport à leur niveau de 1990.
L’Allemagne a ainsi atteint et même dépassé son objectif de -20% assigné par l’Union Européenne, mais elle est très loin d’atteindre l’objectif national de -40% qu’elle s’était fixée à l’horizon 2020.
Le contenu CO2 moyen de l’électricité s´élève en 2017 à environ 430 g CO2/kWh, à titre de comparaison environ 53 g CO2/kWh en France selon RTE.
On ne peut que remarquer la surchauffe climatique mondiale actuelle…, et évoquer que les énergies renouvelables s’ajoutent… (surtout le voltaïque, capté qu’à 20%, le reste dissipé en chaleur !) aux consommations affolantes d’énergies fossiles qui ne baissent point ! Toute consommation d’énergie est au final de la chaleur planétaire en trop ! Où est la prise de conscience nécessaire de devoir faire baisser d’abord la surpopulation mondiale ?
Attention aux idées reçues. La fabrication de panneaux PV émet des GES, mais ce qui est important, c’est de voir après combien de temps la « dette CO2 » s’efface (après combien de temps la réduction de CO2 grâce aux panneaux équivaut à la quantité totale de CO2 émise pendant toute la durée de vie de ces panneaux). Pour les PV, on parle généralement de 3 ans. Ce qui veut dire que, passé ce délai, c’est du pur bénéfice pour l’environnement. Pensez alors aux millions de panneaux PV qui produisent depuis plus de 3 ans à travers le monde, et vous vous… Lire plus »
Le photovoltaïque ayant un rendement de seulement 20%, le reste part en chaleur dans l’atmosphère !§! Tant que les consommations fossiles ne baisse pas en rapport équivalent (maisons au fuel passées en P.V.), c’est de la chaleur en plus apportée dans l’atmosphère ! ____Il y a une parade : planter des arbres en masse, et si possible en terrasses étroites d’agroforesterie retenant toutes eaux d’orage avec autour des talus arborés : tous bénéfices pour la croissance plus rapide des arbres et pour les sols (humus augmenté sur place). _____https://greenjillaroo.wordpress.com vous détaille son expérience de 25 ans lissant en son jardin… Lire plus »
A cela s’ajoute l’arnaque >>>____de commerciaux peu scrupuleux qui vous vendent des panneaux hors de prix à crédit…, et vous font miroiter un rachat du kW produit du double de ce que vous paiera réellement EDF ! ____Restons vigilant sur les arnaqueurs insistants pressés de nous faire signer ! (voir sur Youtube). —–>>> Cela m’est arrivé par ailleurs pour une revue immobilière hors de prix dont je n’ai obtenu aucun visiteur !§!
Donc si je suis ton raisonnement, une prairies a un albédo d’environ 25% et une forêt un albédo de 15%, donc transforme respectivement 75% et 85% de l’énergie solaire reçue en CHALEUR! Il faut donc interdire les prairies et les forêts 8) Un panneau solaire tente de transformer un maximum de l’énergie reçue en électricité, mais il ne faut pas oublier qu’une simple tuile transforme aussi la plus grande partie de l’énergie reçue en chaleur… (pour l’info, une tuile qui change automatiquement d’albédo en fonction des conditions météo est d’ailleurs un sujet de recherche qui permettrai d’économiser de l’énergie de… Lire plus »
Lissage simple des énergies renouvelables par création en surface de zones lacustres ou souterraines captant l’excédent d’eau des fleuves, pour l’enfouir encore plus en profondeur en des galeries creusées par des tunneliers en légère pente vers des turbines de reprise (tarif de nuit) pour remonter l’eau. _____ Avantage doublé puisque le manque d’eau est de plus en plus une préoccupation pour les agriculteurs, alors que comme en Chine, on laisse l’érosion faire des ravages, les fleuves en crue risquant d’emporter les ponts, et l’intérieur pas choisi systématiquement en terrasses à talus arborés, retenant partout l’eau au mieux, et noyant les… Lire plus »
Et de dire venir le vent, comme les indiens hopis le faisaient pour faire venir la pluie…, pas quantique, multidimensionnel et rentable ?
______ Allons donc, qui l’essaye…, avant de juger cela « impossible », pas réel ? _____ On s’est bien retourné en « EUX-rope »… un tempête énorme fin 1999, en croyant à une « fin des temps » de l’an 2000 !§! ______Quand arrêtera-t-on toute forme d’auto-hypnose dure, difficile…, pour choisir de collaborer mieux avec les énergies d’ensemble qui n’aspirent qu’à de l’Harmonie locale et globale ???
Et dans deux ans, plus encore d’éolien en OFFSHORE : https://www.rtflash.fr/prototype-d-eolienne-flottante-marine-inaugure-en-bretagne/article
Mes grands parents étaient 100 % EnR dans les années 50. Puis le grand père de Sébastien sest venu leur proposer l’électricité. En leur en vantant les mérites et notamment qu’ils pourraient s’éclairer et avoir un réfrigérateur. Puis le grand père de Bernard est venu leur proposer une voiture. En leur vantant la possibilité de pouvoir se déplacer aisément, rapidement, au chaud et à l’abri. Puis le grand père de Bruno est venu leur vanter les mérites de la grande distribution. Mais comme ils avaient un bon sens paysan, ils ont écouté d’une oreille uniquement les sornettes de ses bonimenteurs.… Lire plus »
Vu que la CSPE n’est due que sur la part consommation, ça va, si ils payent moins de conso que d’abonnement, ça doit pas non plus les saigner…
@Seb
On va vous augmenter la CSG de 10 % tous les ans et on va voir si au final cela ne vous saigne pas.
Quand on sait que cela rentre dans les poches de gens qui se foutent éperdument de l’environnement qui installent des panneaux uniquement pour faire les beaux et du fric on comprend leur agacement.
Mais cela les pro EnR ne veulent surtout pas le dire puisqu’ils profitent du système.
« Le contenu CO2 moyen de l’électricité s´élève en 2017 à environ 430 g CO2/kWh, à titre de comparaison environ 53 g CO2/kWh en France selon RTE. »
Le modèle Allemand est donc 8 fois plus mauvais que le modèle français 😀
Et en plus ce qu’on dit jamais, et surtout pas les proEnR, c’est que le développement des EnR, notamment PV, va faire augmenter ce contenu du fait déjà de l’impact des panneaux pour leur construction mais aussi des moyens thermiques qu’il faut mettre en place pour compenser la très grande irrégularité de production de ses derniers. Pour le cas cité avant, j’ai été très surpris qu’avec 5 GW de puissance PV il y avait encore des centrales charbon, fioul et gaz qui tournaient. Les pics étaient aussi écrêtées par pompage de STEP. Donc la première chose à faire est bien… Lire plus »
En Allemagne, ils sont actuellement en situation de surplus de moyens thermiques (ils ont même mis certaines usines à gaz flambant neuve sous cocons!). La raison pour laquelle ils continuent de produire même lors de pics solaire/vent est tout simplement une raison économique: Il est beaucoup plus intéressant d’exporter dans ce cas le surplus que d’arrêter les centrales au charbon! En France, avec le développement des ENR, cela va être le même problème pour les centrales nucléaire qui seront de moins en moins rentables: les coûts fixes restent les même mais produiront de moins en moins sur l’année et en… Lire plus »
@perlybird Si les centrales thermiques étaient bien en route c’est parce que elles sont les plus réactives pour compenser les variations très importantes de production des EnR. Si j’ai installé des PV en autoconsommation c’est justement pour suivre leur production et délier les non-dits des pro EnR (et il y en a comme chez les pro VE). Mais la centrale peut être en route et donc polluer sans que l’alternateur soit embrayé. Il l’est quand le besoin se fait sentir. Seules des batteries seraient plus réactives mais avec augmentation du bilan carbone au passage. C’est le chat qui se mord… Lire plus »
Christophe… Les gestionnaires de réseaux européens nous disent qu’intégrer 30% d’Enr intermitente ne pose pas de problème. 50% nécessite des aménagements minimes. Selon l’étude ADEME, 100% de renouvelables pour l’électricité est possible, et ça coute moins cher que 80% (et encore moins cher que du nucléaire neuf)… Des études de ce type ont été menées dans de nombreux pays et arrivent en général aux mêmes conclusions. Pensez vous que la meilleure façon d’appréhender l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau à l’échelle Française est de suivre la production de vos 4 panneaux (et donc ne pas regarder le lissage par… Lire plus »
@Seb Et pourquoi vous oubliez purement et simplement de dire que toutes les études qui disent qu’il est possible de faire 100 % de renouvelable disent aussi qu’il faut réduire la consommation énergétique. L’information c’est bien de citer tous les points des études. Et cette nécessité de réduire la consommation énergétique n’est jamais citée et encore moins par les pro VE. Parce que utiliser un marteau piqueur pour écraser une mouche c’est plus que risible de la part de gens qui veulent parler de renouvelable. Pour intégrer les énergies renouvelables dans le réseau à l’échelle Française, il faut bien avoir… Lire plus »
L’art de noyer le poisson… quand vous êtes un peu dans les cordes, vous ressortez le coup de la consommation énergétique, pour un article qui traite des Enr au Portugal… Désolé, la prochaine fois que je fais référence à une étude je la collerait entière, afin qu’on ne puisse pas me reprocher d’omissions ! De même je conseillerais aux différents rédacteurs de ce site de bien vouloir rédiger chacun de leurs articles comme le manifeste NégaWatt, afin de ne pas se faire traiter d’écolo-traitre par notre Krikri d’amour, qui lui, fait tout bien, bien, bien et possède l’objectivité sans faille… Lire plus »
@Seb
A la bonne blague, il faut parler d’énergie renouvelable mais surtout pas de consommation. Pourtant c’est bien le BA-BA de mettre en relation la production et la consommation.
Et c’est bien plus difficile avec une production intermittente et inconstante.
Ce n’est surtout pas en prenant les gens de haut que vous allez le faire adhérer à vos arguments simplistes.
@Christophe Je trouve surprenant votre discours qui sous entend que les défenseurs des énergies renouvelables en France ne défendraient pas aussi l’efficacité énergétique… le CLER, Negwatt, les politique s’intéressant à l’écologie, mais aussi l’ADEME défendent tous une action forte sur la consommation conjuguée au développement des énergies renouvelables… Cet article parle de la production d’énergie renouvelable au Portugal et met en avant le fait qu’au moi de mars, la production d’électricité d’origine renouvelable a dépassé la consommation. Si vous demandez de parler d’efficacité énergétique et de sobriété dans chaque article sur le thème des énergies renouvelables, ça risque de rendre… Lire plus »
@Seb
« Si vous demandez de parler d’efficacité énergétique et de sobriété dans chaque article sur le thème des énergies renouvelables, ça risque de rendre la lecture longue et répétitive… » pourtant c’est bien ce qu’il est nécessaire de faire.
Il faut arrêter de faire croire aux gens que l’on va pouvoir continuer longtemps à dépenser l’énergie (je pourrai même dire à dilapider).
C’est un dialogue de sourd, en fait vous êtes d’accord 8) Seb dit justement que pour developer l’adéquation entre production et consommation, les interconnexions entre pays (et à l’intérieur d’un pays) sont primordiales. La France (donc EDF) fait tout pour tuer l’autoconsommation: beaucoup de pays ont déjà atteind la parité réseau, mais EDF n’a absolument aucun intérêt dans la production décentralisée.
» La France (donc EDF) fait tout pour tuer l’autoconsommation » et une contre vérité de plus. Rien de très compliqué pour installer des panneaux et les utiliser.
Je ne connais à ce jour aucune Convention d’Auto-Consommation sans injection qui ait été refusée.
Résumer l’auto consommation aux conventions d’autoconsommation proposées aux particulier, c’est un peu comme évaluer la production renouvelables en suivant la courbe de production de ses 4 panneaux…
@Seb
Combien de résidences en France ? Si elles étaient toutes équipées de 4 panneaux chacune quelle production annuelle et quelle part de l’énergie consommée ?
Si déjà on imposait aux gens d’avoir des panneaux et d’essayer de consommer leur production, on aurait déjà fait un grand pas.
Et au moins ce serait pédagogique.
Non vous préférez parler dans la vide mais la vérité c’est que vous ne savez même pas de quoi vous parlez.
En France métropolitaine 35 425 000 de logements dont 56 % individuels soit 19,84 millions.
Si pour chacun on installe un panneau sur tracer avec une production mini. de 300 kWh/an on aurait une production totale de 5,95×10⁰⁹ kWh soit environ 6 TWh soit 1 % de la conso. électrique annuelle française.
Avec 4 panneaux on passe à 4 %.
Sachant que sur un certain nombre de logements collectifs on pourrait aussi installer des panneaux sur traceur (notamment ceux avec des espaces verts ou des toitures-terrasses béton).
Non, c’est parce qu’ils sont actuellement les moins chers ! Les producteurs clasifient l’ordre dans lequel ils démarrent ou arrêtent leur centrales sur une base purement économique, et non écologique c’est tout la le problème ! Il faudrait avoir un prix carbone beaucoup plus important pour dissuader la production à base de lignite par exemple: les Allemands ont des capacités de production au gaz moins producteur de carbone, mais ne les mettent pas en marche pour des raisons simplement économiques !
https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-qu-est-ce-que-la-logique-de-merit-order-120215
« Et lorsque la production renouvelable était supérieure à 100%, l’excédent était exporté vers le reste de l’Europe. » ou les éoliennes purement et simplement arrêtées ou déconnectées du réseau. La semaine dernière je suis monté sur la couverture d’un château d’eau pour faire un diagnostic de son étanchéité et de sa structure. Comme il était en point haut et que j’avais une vue à 360 ° j’ai pu voir les parcs éoliens aux alentours au nombre de 4 avec plus de 20 machines, bien qu’il y ait du vent, plus de la moitié était à l’arrêt. Comment expliquez-vous cela ? Je… Lire plus »
https://www.euractiv.fr/section/energie/news/portugal-breaks-100-renewables-mark-but-remains-isolated/?hash=c69d931e-bfe2-42ae-bf40-7ba522aab98a
« Le 11 mars, par exemple, le Portugal a généré 143 % de son électricité à partir des renouvelables. Pourtant, par manque de réseau connecté étendu ou d’une possibilité importante de stockage (par exemple grâce à des batteries nouvelle génération), cette énergie n’est pas entièrement utilisée.’
C’est étonnant mais je crois plus cette version que celle de l’article.
Ce n’est pas parce que l’on est proEnR qu’il faut mentir.
La déclaration « cette énergie n’est pas entièrement utilisée » est fausse au niveau physique du terme: soit l’énergie produite est consommée ou stockée, soit elle n’est pas produite (en arrêtant par exemple les éoliennes). Ce que l’auteur voulait sûrement dire est que certain jours ils pourraient produire plus mais ne peuvent pas faute d’interconnexions suffisantes avec les pays voisins. La France à d’ailleurs pendant de longues années traîné des pieds pour développer les interconnexions avec la péninsule ibérique, même si ça commence enfin à bouger. Plus d’interconnexions ferait baisser le prix de gros de l’électricité en France, ce qu’EDF ne veux… Lire plus »
@perlybird
Elle peut avoir été produite et simplement dissipée.
Les trains ne renvoient pas systématiquement l’électricité produite par regénération, ils la dissipent.
Une chose est sûr c’est que l’affirmation de l’article « l’excédent était exporté vers le reste de l’Europe. » est tout bonnement fausse.
« Dissiper », comme tu le dit, voudrait dire qu’on transforme l’électricité en chaleur, donc il s’agit en fait de consommateurs ! c’est une erreur de compréhension courante, la production doit toujours rester équilibré avec la consommation (pertes incluses), sinon la tension du réseau augmente dangereusement ou baisse dans le cas contraire.
+1 Perlybird
Effectivement, il n’existe pas sur les grands réseaux interconnectés de batteries de résistances qui serviraient à dissiper les surproductions Enr. Toute la production (y compris les 143% du 11 mars) a été consommée par des consommateurs réels et elle a été utile. Le fait que certaines éolienne ait été mises à l’arrêt pour éviter une surproduction qui aurait aussi pu être résolue par une meilleure interconnexion France Espagne n’y change rien.
« elle a été utile »
qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, le 11 mars rien qu’autour de moi je ne compte pas les consommations d’électricité qui auraient pu être évitées (donc inutiles), par exemple beaucoup de magasins avec les lumières allumées en plein jour, ou des utilisateurs de VE qui font des trajets de moins de 3 km ou des chargeurs qui restent branchés sans rien à charger à l’autre bout ou des appareils qui restent en veille, etc.
Alors à l’échelle d’un pays, d’un continent….
Il manque bien un élément dans votre discours pour être crédible.
« Elle a été utile » car elle s’est substitué à une autre forme de génération d’électricité, et que si elle n’avait pas été produite par les éoliennes portugaises, elle l’aurait été par un moyen thermique. On peut sauter sur son siège en regrettant les consommations futiles de nos congénères, mais le fait de ne pas les produire en renouvelable ne les fait pas réduire… Question discours, je vous rappellerais que c’est vous qui avez insinué : 1) Les éoliennes seraient mises à l’arrêt en France métropolitaine pour des raison de saturation (à 5 % de taux de pénétration…) alors qu’elles disposent… Lire plus »
@Seb « vous qui avez insinué » c’est très subjectif tout cela. C’est ce que vous avez compris. Je sais quand même ce que je dis mais si vous ne comprenez pas comme vous l’avez confirmé, je ne peux tout simplement rien !
Désolé, je dois être un peu mal comprenant…
Expliquez moi donc quel était le fond de votre pensée quand vous disiez que seule une éolienne sur deux tournaient et que vous mettiez cela en relation avec le fait que le Portugal avait été amené à mettre à l’arrêt certaines éoliennes le 11 mars.
Tant que vous y êtes, expliquez pourquoi vous dites « Une chose est sûr c’est que l’affirmation de l’article « l’excédent était exporté vers le reste de l’Europe. » est tout bonnement fausse. ».
Je l’ai tout bonnement dit « C’est dommage de pouvoir produire de l’énergie renouvelable et d’être obligé d’arrêter la machine parce qu’il n’y a pas de consommateur en face. »
Mais si on en est là c’est bien que l’on a incité au PV avec des subventions (qui coûtent chères – c’est pour cela que la Chine arrête les subventions).
A ce titre, je trouverai plus logique de débrancher des panneaux et de ne pas payer le producteur que de débrancher des éoliennes (moins impactante).
Le 11 mars, les Enr ont produit 143% de l’électricité consommée au Portugal. C’est vrai.
Le 11 mars, si le Portugal avait disposé d’une meilleure interconnexion avec les autres pays, il aurait pu produire plus. C’est vrai aussi !
Donc vous confirmez que toute l’électricité qu’il était possible de produire n’a pas été produite donc il manque bien une information dans l’article, le fait qu’une partie des installations a été purement et simplement arrêtée.
Donc l’article est bien dans la désinformation en omettant ce citer ce point pourtant essentiel, méthode classique des pro EnR.
Désinformation…
Au moins…! Merci, merci, grand redresseur de l’information tordue, de nous ouvrir encore une fois les yeux !
Le jour du record historique de production Enr au Portugal, où il a produit 143% de sa consommation intérieure, quelques éoliennes ont été mises en drapeau parce que la France et l’Espagne n’ont pas développé assez vite leurs liaisons transfrontalières, et Bruno Claessens a omis de le mettre au centre de son article. Vous tenez un bon bout de gras, lâchez pas !
« la France et l’Espagne n’ont pas développé assez vite leurs liaisons transfrontalières » et oui c’est la faute des autres !
Belle mentalité.
Juste pour mémoire j’ai écrit initialement « ou les éoliennes purement et simplement arrêtées ou déconnectées du réseau » ce que vous venez de confirmer.
Une bonne polémique stérile comme vous avez le secret (comme sur les PAC par exemple).
Pardon ? J’ai le secret des polémiques stériles ? #Hopital #Charité #Oeil #Poutre !!! En quoi ça vous défrise à ce point que quelques éoliennes ait été mises au repos le 11 mars dernier ? Quelle proportion de la production Enr Portugaise est selon vous perdue à cause de ces curtailment ? Il est évident que quand le taux d’Enr intermittentes augmente, on est amené à utiliser le curtailment, et que ça n’a rien de choquant en soi. C’est un des levier évidents, avec les interconnexions, la flexibilité de la demande (les chauffe-eau électriques sont toujours à heures fixes au… Lire plus »
@Seb Où ai-je dit que cela me défrise ? Pourquoi systématiquement prendre les gens de haut quand ils s’expriment et que leur discours n’abondent avec vos certitudes. Pour mémoire toute votre litanie avec une forme certaine d’agressivité alors que l’on est au final d’accord et que je n’ai fait qu’écrire « ou les éoliennes purement et simplement arrêtées ou déconnectées du réseau ». C’est si compliqué de le dire clairement ? C’est pourtant un point important dans l’intégration des EnR et la réussite passe bien par une adaptation de notre consommation à la production, il faut juste en être conscient. Et pour… Lire plus »
@Christophe En France, autant que je sache, le « curtailment » des parcs éoliens n’est pas pratiqué en métropole. Les développeurs éoliens sont rémunérés uniquement en fonction de leur production, donc, normalement, si les éoliennes sont à l’arrêt, c’est qu’il y a une bonne raison… Soit c’est parce qu’il n’y a pas de vent à l’endroit où se trouve le parc, soit c’est qu’il est dans un axe qui amène certaines éoliennes à être dans le sillage d’autres, soit c’est pour maintenance, soit encore, pour des raisons liées à la biodiversité (période et régime de vent propice à la présence de chauves… Lire plus »
@Seb « En France, autant que je sache, le “curtailment” des parcs éoliens n’est pas pratiqué en métropole. » donc aucune certitude. 1/ il y avait bien du vent sinon aucune n’aurait tourné, 2/ le vent était dans le sens opposé au vent dominant donc pas de problème de sillage, 3/ qui vous dit que les parc étaient encore sous régime d’obligation d’achat ? Je ne suis pas anti-éolien mais j’aime bien la transparence. Par contre, vous confirmez bien que l’affirmation de l’article « l’excédent était exporté vers le reste de l’Europe. » relève bien de la désinformation par omission. Merci de… Lire plus »
Le « autant que je sache » était une formule de style… J’ai pas du tout envie de rentrer dans votre conversation de café du commerce, sur les éoliennes qui tournent pas alors qu’il y a du vent, ou des éoliennes qu’on fait tourner avec de l’électricité pour faire croire qu’elles servent à quelque chose, allez voir vent de colère, ils seront réceptifs à vos arguments infondés… Je ne confirme rien de ce que vous dites, les Enr ont produit 143% de l’électricité consommée au Portugal le 11 mars 2018. les 43 % qui n’ont pas été consommés au Portugal ont été… Lire plus »
@Seb
« J’ai pas du tout envie de rentrer dans votre conversation de café du commerce » pourtant c’est bien ce vous faites avec vos certitudes.
« Si la péninsule Ibérique était mieux connectée à la France (et au Maroc), ils auraient pu en produire un peu plus encore. » évidemment c’est la faute des autres si l’énergie renouvelable que l’on pourrait produire n’est pas consommable. Finalement c’est bien le problème des EnR que les pro EnR ne veulent pas intégrer. Ils préfèrent se comporter en caliméro plutôt que de voir la réalité en face.
Ce que Seb veux dire (et comme je l’ai dit moi aussi dans un autre commentaire) c’est que la raison pour laquelle la France bloque le développement des interconnexions à une raison très simple: une interconnexion à 15 %, comme le voudrait la commission européenne (6% avec l’Espagne seulement actuellement pour référence), aurait pour conséquence que les centrales nucléaires françaises devraient limiter dans les périodes de grand vents la production nucléaire, donc baisser la production produite sur l’année, donc au final être moins rentable. Les pro EnR savent tout à fait ou est le problème ! C’est un problème économique… Lire plus »
« C’est un problème économique et non technique ! »
Comme peut-on parler d’économie et de rentabilité pour des filières qui sont largement subventionnées ?
C’est bien le problème, il suffit de voir ce qu’il vient de se passer en Chine.
Mais évidemment rien sur ce point de la part de pro EnR, évidemment cela va à l’encontre de leur discours.
OK, en fait vous êtes Pro charbon…
parce que pour s’aligner sur les 60€/ MWh du solaire et de l’éolien, il n’y a guère que le charbon ou le gaz produit sur place, utilisé dans des centrales amorties, qui soit concurrentiel. En tout cas n’espérez pas développer du nucléaire à ce prix, si les anglais ont accepté de payer deux fois ce prix pour Inkley Point, c’est que c’est à peu près ce que ça coute.
Je ne comprend vraiment pas ce que vous défendez…
@Seb
« Je ne comprend vraiment pas ce que vous défendez… » vous reconnaissez vous-même que vous avez un problème de compréhension mais vous venez polémiquer stérilement et déformer mes propos.
Chapeau pas l’artiste !
« Ce que vous faite relève de la fabrique du doute »
Expliquez moi plutôt le fond de votre pensée…
Il faut réduire la consommation d’énergie, OK, la dessus (et je pense que ce sera le seul point) on est d’accord…
Quid de la production (dans un but de lisibilité, on va rester sur l’électricité pour l’instant) ?
@Seb
1/ réduire la consommation énergétique
2/ réduire l’impact carbone et pollution des moyens de production
3/ trouver des moyens de stockage sans augmenter les impacts carbone et pollution
Et donc en France l’éolien est bien plus adapté pour atteindre tous les objectifs que le PV (trop souvent mis en avant à mon goût).
On n’arrive pas à moduler finement la production nucléaire, alors on coupe ce qu’il est facile de couper: les éoliennes et les usines hydro. Il suffit de regarder les courbes de production de RTE pour le voir : la production varie en fonction de la demande estimée, mais la production nucléaire reste quasiment stable, la marge de variation repose beaucoup (mais pas seulement) sur les mises en route et arrêts des renouvelables (en fonction des aléas de leur disponibilité, bien-sûr). Au passage, les producteurs d’énergie éolienne prévoient 3 jours à l’avance la production de leurs parcs. Météo France a l’air de… Lire plus »