Conçue pour générer 12 MW au départ, le prototype de la plus grande éolienne du monde produit par General Electric a délivré 13 MW au cours de tests.
Aussi haute qu’un gratte-ciel avec ses 248 m et pourvue de pales longues de 107 m, l’Haliade-X est la plus titanesque des éoliennes. Toujours en phase de conception, la turbine construite par General Electric est testée en conditions réelles à Rotterdam depuis novembre 2019. C’est lors de ces essais que le prototype d’Haliade-X a dépassé d’1 MW les 12 MW de puissance originalement prévus, après optimisation. Une hausse d’apparence modeste qui permettra de produire « 4 % d’électricité en plus par an » détaille GE.
L’Haliade-X a d’ailleurs récemment battu un record mondial selon la firme, « en produisant 288 MWh en une seule journée ». Cette quantité d’énergie colossale pour une éolienne correspond à la consommation quotidienne d’électricité de près de 23.000 foyers en France.
Autre donnée impressionnante de ce record : le facteur de charge, qui s’est élevé à 92,3 % quand la moyenne des éoliennes terrestres est de 23 % et en mer de 40 %. L’Haliade-X a donc généré du courant au maximum de sa puissance durant quasiment toute une journée.
>>> Lire aussi : Haliade-X : l’éolienne la plus puissante du monde sera Française
La mise en production commerciale de la giga-éolienne de General Electric est prévue pour le second semestre 2021 sur le site de Saint-Nazaire. Le carnet de commande est déjà bien rempli puisqu’environ 190 exemplaires doivent être déployés sur le futur parc éolien offshore « Dogger Bank » au Royaume-Uni. Elle sera également exploitée sur deux autres projets en mer dans les états du Maryland et du New Jersey aux États-Unis. Si l’Haliade-X reste aujourd’hui la plus grande et la plus puissante des éoliennes, elle devrait être détrônée en 2024 au lancement de sa concurrente conçue par Siemens Gamesa. La société germano-espagnole planche actuellement sur la future « SG 14-222 DD » qui affichera une puissance de 14 à 15 MW pour un rotor de 222 m de diamètre.
>>> Lire aussi : Une éolienne « colossale » de 14 MW : record de puissance pour Siemens Gamesa
« Autre donnée impressionnante de ce record : le facteur de charge, qui s’est élevé à 92,3 % quand la moyenne des éoliennes terrestres est de 23 % et en mer de 40 %. L’Haliade-X a donc généré du courant au maximum de sa puissance durant quasiment toute une journée. »
Bah ça veut juste dire que les testeurs ont fait leur test un jour de grand vent.
En opération, le facteur de charge sera compris entre 23 et 40% en fonction de la localisation et des années.
Oui, en effet, un facteur de charge ne se calcule pas sur une journée, et il sera différent en fonction du site d’implantation. Par contre on peut espérer qu’avec cette taille, ce modèle sera encore plus performant que les autres, donc en moyenne autour de 40% (voire mieux ?).
Le facteur de charge dépend principalement de la localisation et non de la taille. Les vents en mer sont plus réguliers et il y a des zones plus ventées que d’autres.
Entre deux éoliennes placées sur le même site, la plus grande va bénéficier de vents plus constants, d’où le meilleur facteur de charge et c’est un des avantages à les constuire aussi hautes. Mais il est vrai que ce n’est pas le seul paramètre. A priori, on peut aussi espérer qu’une technologie plus récente a un rendement un peu meilleur.
Il reste à connaitre le coût du KWh fournit. Pour les parcs en Atlantique et Manche, c’est actuellement autour de 150 €/MWh pour les nouveaux parcs.
Il n’y a pas de nouveaux parcs en Atlantique et Manche. Ceux qui sont actuellement en construction ou encore en projet ont été attribués il y a déjà de nombreuses années. Dans la Mer du Nord, les derniers parcs attribués l’ont été sans aides ni subsides.
https://www.revolution-energetique.com/pays-bas-un-mega-parc-offshore-hybride-avec-de-leolien-du-solaire-un-stockage-et-de-lhydrogene-vert/
Le 23 août 2019, la Commission européenne a publié une décision prise le 26 juillet 2019 par laquelle elle valide les tarifs d’achat de l’électricité produite par les futurs parcs éoliens français en mer. Le document, signalé par l’association opposée à l’éolien offshore Gardez les caps, fait apparaître des tarifs d’achat compris entre 131 et 155 euros par mégawattheure (MWh). En ce qui concerne le par en Mer du Nord, RTE a été chargée par l’Etat du raccordement : plateforme électrique en mer, poste électrique terrestre, double liaison reliant la plateforme en mer et le poste à terre et ligne électrique aérienne.
Ne cherchez pas à tromper les lecteurs. Les tarifs dont vous faites état concernent des appels d’offre organisés en 2011 et 2012. Depuis lors les coûts de l’offshore ont très fort baissés. Actuellement l’éolien en mer est rentable sans subsides. Ce n’est pas le cas des nouvelles centrales nucléaires. Pour rappel, la Cour des Comptes a estimé que le coût de l’électricité que produira le nouveau réacteur actuellement en construction à Flamanville sera de 110 à 120 euros par MWh.
Vous dites que les coûts de l’éolien off shore ont beaucoup baissé. Vous pourriez donner vos sources, et pour quelles zones ! Et pourquoi orienter le débat sur le nouveau réacteur à Flamanville ?
Comparer l’énergie produite par une centrale à la demande avec celle d’une éolienne qui ne produit que lorsqu’il y a du vent est incorrect. Pour comparer les 2, il faudrait le faire à niveau de service équivalent (donc inclure le coût du stockage pour l’éolien) et là le coût global de l’éolien est bien plus élevé que celui de n’importe quelle centrale classique, y compris nucléaire.
L’idée de stocker est en elle même anachronique. Je stocke si je produit trop….. et nous sommes encore tres tres loin de trop produire avec les renouvelables. Ce dont j’ai besoin lorsque les conditions météo ne sont pas favorable à la production en directe ce n’est pas d’un stock de quoi que ce soit, c’est d’une source de remplacement et bien entendu zéro CO2, et ça existe. Avez vous entendu parler de biogaz ? Non ? Pourtant nous en avons déjà un peu à hauteur de presque 2% de notre mix électrique et cela sans faire de gros efforts pour… Lire plus »
C’est très juste pour être fiable une comparaison doit inclure les coûts cachés. Pour l’éolien le coût du stockage doit être compté en tenant compte des échanges d’électricité qu’il peut exister entre les divers pays ou régions productrices d’énergie renouvelable. Pouvez-vous de votre côté intégrer dans le coût du nucléaire le stockage des déchets, le coût géopolitique pour nous procurer de l’uranium avec le maintien (de dictateur) d’une force armée importante en Afrique pour préserver nos approvisionnements.
Pour compléter la réponse de Bernard, le dernier appel d’offre éolien en mer en France était celui de Dunkerque, qui a obtenu un tarif d’achat de 44€ / MWh…
Donc même en France de l’éolien en mer compétitif, c’est possible !
Oui Seb, vous avez raison sur ce coût de 44 €, mais seulement pour le parc de Dunkerque en Mer du Nord, et relisez plus haut tous les cadeaux que fait RTE aux entreprises ( Edf énergies Nouvelles et autres) ordonnés par l’Etat Français. Pour les autres, les contrats(de 133 à 155 €/MWh) datent aussi de 2019.
Gautier est comme d’habitude dans les secrets de dessous de table, il touche peut-être aussi des cadeaux un peu secrets aussi je n’aurais pas l’outrecuidance de lui demander ce que sont ces cadeaux
Et il me semble que ce lui de Dunkerque se trouve être au 1/3 des prix que vous indiquez…. c’est curieux cette manie de masquer les réalités qui dérangent …. Gautier
De secret, il n’y en a que pour ceux qui ne se renseignent pas : https://www.rte-france.com/projets/nos-projets/raccordement-electrique-du-parc-eolien-en-mer-de-dunkerque Coût de ce raccordement 300 millions d’euros à la charge de RTE, donc les abonnés à l’électricité. Je reconnais que celui de Dunkerque a été signé à 44 €/MWh. Pourquoi parler de 1/3 ? et 1/3 de quoi ? Et toujours des soupçons vis à vis de cadeaux reçus par moi-même ou d’investissements douteux. Quelle façon détestable d’échanger ! N’y a-t-il pas d’arguments plus sérieux à avancer ? Quant au facteur de charge attendu, vous spéculez, plus haut dans les commentaires, largement. Pour le… Lire plus »
1/3 de quoi ? Mais vous ne savez toujours pas lire Gautier : Et il me semble que ce lui de Dunkerque se trouve être au 1/3 des prix que vous indiquez….C’est pas clair ça ? Quant aux soupçons, ce sont encore les vôtres, vous parlez à mots couverts de cadeaux sans dire de quoi vous parlez. c’est plein de sous-entendus ça Gautier vous laissez planer un doute sur on ne sait quoi : tous les cadeaux que fait RTE aux entreprises ( Edf énergies Nouvelles et autres) ordonnés par l’Etat Français. La façon détestzable d’échanger comme vous dites elle… Lire plus »
A ce niveau, ça relève soit de l’ophtalmologie (sérieux, vous lisez ce qu’on vous écrit avant de cracher votre bile ?), soit carrément de la psychiatrie.
Sans doute croyez vous que ce ne sont pas les abonnés qui ont payés les raccordement des centrales nucléaires au réseau et qui ne vont pas non plus payer le renforcement nécessaire pour l’EPR de Flamanville ?
Ah oui, pour le nucléaire il y a un mécène, l’oncle d’Amérique, qui paie les raccordement des réacteurs nucléaires au réseau.
Que RTE fasse le raccordement, ça n’est pas un cadeau, c’est juste faire son travail.
Comparer une éolienne de 13 MW avec la Floatgen qui a une puissance de 2MW et mesure le quart de sa hauteur, ce n’est pas une façon pertinente d’estimer son probable facteur de charge.
D’autant plus que Floatgen n’a servi qu’à faire croire que la France commençait à respecter les engagement qu’elle à pris lors de la COP21 de 2015 et appelés accords de Paris, pavoisant devant le monde entier avec Fabius sabrant le champagne, mais nous n’avons rien respecté du tout, notamment dans le déploiement de l’éolien offshore alors que nous devrions montrer 6GW de puissance installée déjà aujourd’hui : L’éolien offshore est développé, l’ensemble des projets aujourd’hui prévus porte la France à mi-chemin de son objectif de 6 000 mégawatts d’ici 2020, soit 3,5% de notre production d’électricité. C’est écrit noir sur… Lire plus »
Une belle performance, certes. Mais cela ne doit pas autoriser à comparer un facteur de charge sur une journée (92,3 %) et un facteur de charge moyen annuel (23 et 40 %).
Sauf que là il risque fort d’être supérieur à 50% sur la moyenne de l’année.
General Electric annonce 63% de facteur de charge dans des conditions de vents d’un site allemand typique en mer du Nord .
source: connaissance des energies
Certes, mais cela reste une sorte de record. Cette Haliade-X est faites pour êtres utilisée dans de nombreux sites offshore dont la plupart n’ont pas les conditions relativement exceptionnelles de la mer du Nord qui est un goulet d’étranglement entre les pressions atmosphériques insulaires de l’Angleterre et du continent. Dans un étranglement les flux s’accélèrent au plus grand bénéfice de l’éolien. Mais dans la zone la plus vaste pour recevoir des parcs éoliens, la façade Atlantique de l’Europe les vents sont moins rapides car ils ne sont pas contraints, en revanche ils sont plus réguliers et si le facteur de… Lire plus »