L’éolienne flottante du futur sera installée au large du Croisic en 2026


L’éolienne flottante du futur sera installée au large du Croisic en 2026

Image de synthèse de la future éolienne Eolink / Eolink.

L’installation d’un nouveau prototype d’éolienne flottante sur le site de Sem-Rev, en Loire-Atlantique, se précise. Baptisé Eolink, ce nouveau projet pourrait contribuer à la réduction des coûts de l’éolien offshore grâce à une architecture revisitée. 

Floatgen, première éolienne flottante de France, ne sera bientôt plus la seule éolienne du site SEM-REV, au large du Croisic. À partir de 2026, elle devra cohabiter avec Eolink, une éolienne pilote de 5 MW mise au point par la startup brestoise du même nom. Si son installation avait d’abord été envisagée au second semestre 2024, des problèmes liés au site d’assemblage ont retardé le projet. Finalement, c’est à Brest qu’aura lieu cet assemblage à partir de février 2025. Cette nouvelle éolienne devrait être testée jusqu’en 2032, et devrait produire chaque année l’équivalent de la consommation annuelle de 7 000 habitants.

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Sur le papier, cette éolienne se distingue par une structure composée de 4 mâts au lieu d’un mât central. Ce choix d’architecture permettrait de limiter la quantité d’acier nécessaire de 30 %, de réduire la taille du flotteur, et d’allonger la durée de vie de l’ensemble. La société promet ainsi un coût de production de l’électricité de seulement 35 € par mégawattheure (MWh) sur la future version commerciale de 15 MW. Imbattable, alors que les projets éoliens flottants français actuels sont fixés à 240 €/MWh.

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SEM-REV et OPEN-C, acteurs majeurs de l’éolien flottant en Europe

Pour pouvoir accueillir cette nouvelle arrivante, le site de SEM-REV a dû être transformé avec notamment une augmentation des capacités de transport de l’électricité. Jusque-là limité à 4 MWh, le site devrait bientôt disposer d’une liaison électrique opérationnelle de 10 MWh de capacité. Cette hausse de la capacité de raccordement du site devrait permettre à Open-C, son gestionnaire, de multiplier les tests sur d’autres concepts éoliens flottants, mais pas que. Le SEM-REV devrait également accueillir, à l’horizon 2025 – 2026, une version à échelle 1:1 du concept de récupération de la force des vagues Seaturns.

Open-C, membre fondateur du réseau européen HiPoTeSis

Porté par cette dynamique, Open-C vient de participer à la création du réseau européen HiPoTeSis, avec cinq autres centres d’essais européens. Cette alliance, tout juste annoncée lors du salon WindEnergy de Hambourg, vise à soutenir le développement de l’éolien flottant en Europe. Grâce, notamment, à un budget annuel de 20 millions d’euros, le réseau devrait faciliter le développement de projets éoliens offshore, et ainsi favoriser une industrialisation massive de ces technologies entre 2024 et 2030.

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