À l’occasion d’une table ronde à distance sur le climat organisée par l’ONU, le premier ministre britannique a présenté un plan de « reprise économique verte ». Il souhaite notamment faire du Royaume-Uni un eldorado de l’énergie éolienne.
Les grandes annonces de Boris Johnson n’attendent plus qu’à être réalisées. Au cours d’une vidéo-conférence de l’ONU sur le climat, le premier ministre britannique a décliné ses plans pour une relance économique « verte » de son pays. Dans une formule massivement relayée par les médias, « BoJo » a ainsi affirmé vouloir faire du Royaume-Uni « l’Arabie Saoudite de l’énergie éolienne ».
L’analogie est forte, l’état moyen-oriental étant le second plus grand producteur mondial de pétrole brut. L’objectif est mathématiquement inatteignable, puisque l’Arabie Saoudite génère 11,8 millions de barils chaque jour, soit l’équivalent de 21,8 TWh d’énergie. Il faudrait plusieurs millions d’éoliennes animées par un vent fort et constant pour égaler cette quantité d’énergie.
Outre l’énergie éolienne, Boris Johnson souhaite que la Grande-Bretagne soit un leader dans la technologie de capture et de stockage du carbone. Il a également annoncé un « gros pari sur l’hydrogène » destiné aux transports lourds comme les trains et camions. BoJo prévoit aussi l’élimination des véhicules thermiques et hybrides au profit de modèles 100 % électriques à l’horizon 2040. Enfin, le premier ministre ne croît pas en une production électrique entièrement renouvelable puisqu’il estime que le nucléaire doit rester un élément du mix énergétique britannique.
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Boris est peut-être le premier ministre britannique mais ce n’est certainement un homme réfléchi car s’il ne croit pas au 100% ENR pour la production électricité est considère le nucléaire nécessaire c’est qu’il envisage sérieusement que l’Angleterre n’existera plus d’ici 100 ans, faute de combustible nucléaire que l’on sache utiliser.
1) Aucun homme politique n’a de vision à un horizon de 100 ans.
2) On a 2000 ans de stock d’Uranium 238.
1) Les hommes politiques n’ont de vision que jusqu’aux prochaines élections
2) J’ai dit que l’on sache utiliser
La génération de nucléaire actuel n’est qu’une étape dans la production d’électricité. D’autres étapes suivront, vers d’autres générations, nucléaire de fission (à l’uranium ou au thorium) ou de fusion. C’est comme cela que le monde avance.(
Ce n’est pas une question d’opinion et encore moins de vœux pieux, mais une question de faits :
Ce que l’on extrait de la Terre a nécessairement une fin, et elle se rapproche inexorablement. Il reste moins à en tirer que ce qu’on lui a déjà demander.
Le monde avance en comprenant qu’il lui faut changer sa façon de faire et en l’occurrence chercher ses ressources là où elles sont disponibles pas au fond des sacs qu’il a lui-même vidé. Et c’est bien comme ça qu’il avance pas en mettant la tête dans le sable.
2000 ans d’Uranium 238 et 6000 ans de Thorium 232, je crois que le sac est encore assez profond pour pouvoir piocher dedans…
Et vous allez mettre l’uranium 238 et le thorium dans les EPR que vous allez construire maintenant ? Mon pauvre ami, si vous connaissiez seulement un peu de ce qu’est la physique de l’atome vous ne sortiriez pas des arguments de science et vie junior et autre revues grand publique. Les réacteurs au thorium restent à inventer malgré les bruits divers qui circulent sur le sujet. Cela aurait pu être le cas si des considérations prioritaires il y a 60 ans n’avaient pas écarté cette solution sans possibilité militaire, mais ce choix n’a pas été fait. Quant à rendre fissible… Lire plus »