Hornsea 2 : le plus puissant parc éolien de la planète entre en service
La ferme éolienne offshore Hornsea 2, implantée dans la mer du Nord à 89 km au large des côtes du Royaume Uni, a commencé à injecter ses premiers électrons dans le réseau. Lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle, dans quelques mois, elle chipera à sa sœur jumelle Hornsea 1 le titre de plus puissante au monde.
Développé et opéré par l’énergéticien danois Ørsted, Hornsea 2 compte 165 turbines Siemens Gamesa d’une puissance de 8 MW, ce qui lui permet d’afficher une capacité nominale de 1,3 GW au total. C’est 0,1 GW de plus que sa voisine, Hornsea 1, qui avec 174 machines en compte davantage, mais elles sont de conception plus anciennes et donc moins puissantes. Lorsqu’il sera pleinement opérationnel dans le courant de l’année prochaine, Hornsea 2 devrait être en mesure de produire de l’électricité pour près de 1,3 million de foyers britanniques.
Et ce n’est pas tout : deux autres parcs voisins qui seront implantés dans la même zone sont déjà à l’étude : Hornsea 3, qui alignera 231 turbines pour une puissance record de 2,4 GW, attend l’autorisation des autorités britanniques, tandis qu’Hornsea 4 est encore au stade du développement.
Bien que relativement fort éloigné des côtes par rapport aux parcs offshores belge et aux futures éoliennes marines françaises, la zone de Hornsea bénéficie de la faible profondeur de la mer du Nord à cet endroit puisque les machines sont « plantées » sur le fond à une profondeur moyenne de seulement 30 à 40 mètres.
L’électricité produite par le parc transitera par la plus grande sous-station offshore à courant alternatif du monde. Celle-ci est reliée par plus de 800 km de câbles à la station onshore de Killingholme, où le courant est injecté dans le réseau britannique à haute tension.
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Notons qu’Hornsea 2 ne détiendra pas très longtemps le titre de plus puissante ferme éolienne au monde. A terme, elle ne sera pas seulement détrônée par sa voisine, Hornsea 3, mais surtout par le projet Doggerbank développé également en mer du Nord par Equinor et SSE Renewables. 280 éoliennes géantes Haliade X-13 MW (le plus puissant modèle de turbine actuellement disponible commercialement) y sont prévues sur trois zones totalisant près de 1700 km². Lorsqu’il sera pleinement opérationnel, ce parc éolien affichera une puissance nominale record de 3,6 GW, soit l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires !
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Commentaires
@Jeremy
Les cfiffres enregistrés dans eco2mix ne se discutent pas .
1) Entre le premier décembre et le 15 il n'y a que les 3 derniers jours où le vent est faible et non pas "pas un pet de vent" ! Le reste du temps, chaque jour il y a eu des puissances fournissant de 5 à 13 GW.....une paille pour pas un "pet de vent" en France
2) Ensuite du 1 au 15 le vent etait en fait puissant, même pour la France mais seulement pas dans les Hauts de France et le Grand Est qui détiennent 61% des éoliennes du pays. Et par ailleurs, au-delà de la limite de la France vers la mer du Nord le vent était particulierement puissant (double empenage rouge sur les cartes vent de météoFrance. Je tiens à votre disposition mes enregeistraments des cartes des vents que j'enrichi chaque jour avec celle de météoFrance.
Vous dites n'importe quoi ! Depuis janvier 2021 je ne compte que 4 jours où il n'y a de vent nulle par en France et 9 jours où il n'y a pas au moins deux régions distantes correctement ventées. Avant de paler il faut avoir des billes !
Quant au pannes minotitaires elles touches en moyenne depuis début 2021 entre 10 et 17 réacteurs nucléaires dont en moyenne 2 en maintenance au maximum.... là encorre vous devriez enregistrer les données de nuclear monitor ce qui vous éviterais de dire des sottises à vue de pif de ce que vous croyez etre la réalité, et en ce moment m^meme 11 d'entre eux sont hors services !
Quant à vos alégations selon lesquelles "Les éoliennes ne pourront marcher qu’avec des step adossées pour pouvoir stocker leur électricité." voila qui sort de votre étude au doigt mouillé comme vos précédentes allégations et donc...... ne valent rien.
Mais vous ignorez ce qui est important et qu'il suffit de lire dans les courbes des sites de references officielles comme celle de RTE (voir eco2mix) durant ce mois de décembre avec un parc nucléaire incapable de fournir plus de la moitié de notre besoin (40/42 GW alors que le besoin etait de l'ordre de 80 GW) les jours ou les vents étaient faibles dans le NordEst nous avons bruler en continu près de 8 GW de gaz et importer jusqu'à 12 GW de l'étranger notamment d'Allemagne et ça c'est toujours vérifiable, les données RTE sont toujours disponibles. Le foisonnement et la variété des renouvelables ne noiront jamais les vallées, c'est inutile, ne vous tournez pas vers les plus mauvaises solutions pour résoudre des problèmes sui, de plus, n'existent pas.
Un pas de plus vers le futur.... Ineluctable
Dans le meilleur des cas le rapport de la moyenne de la puissance disponible sur la puissance installée est de 50% pour l'éolien en mer et un peu mois de 25% pour l'éolien terrestre. La puissance disponible est évidemment variable et je pense qu'elle mérite le qualificatif d'intermitant car sa disponibilité est imprévisible.
Deux erreurs dont une double
L'éolien terrestre est de 26%en France chiffre 2020, et non 25.mais c'est benin.
Ensuite la puissance n'est pas imprévisible, on sait ce qui sera produit plusieurs jours à l'avance et dans les grandes lignes c'est même accessible à tous en consultant la carte des prévisions vent de meteo France très détaillé et c'est même facile tant le parc eolien est déséquilibré en France aujourd'hui avec 61%des éoliennes dans le nord est sur seulement 16%du territoire. Inutile ou presque de regarder ailleurs, soit il y a beaucoup, moyen, ou peu de vent dans les Hauts de France et le Grand Est dans deux jours et on sait si on aura dans deux jours 11GW, 4 GW, ou seulement 1 ou 2 ! Je fais ça tous les jours.
La deuxième erreur concerne la différence entre intermittent et variable mais lisez la réponse à cet autre intervenant qui ne voyait pas la différence et qui se résume à :
N fois zéro égal zero
N fois peu égal braucoup
En fait on ne peut pas réellement comparer la production intermittente d'un parc éolien et une centrale nucléaire.
Cher monsieur Karim ... Tout d'abord, la production d'un parc éolien n'est pas intermittente, mais variable, ce qui n'est pas la même chose du tout. Lisez nos articles et dossiers à ce propos. Il faut arrêter d'utiliser ce terme trompeur répandu par le lobby nucléaire pour dénigrer les énergies renouvelables. Ensuite, dans l'article, je n'ai fait aucune comparaison entre la production d'un parc éolien et celle d'une centrale nucléaire, dont la production est d'ailleurs également variable pour ne pas dire cette fois intermittente quand on sait qu'aujourd'hui 17 réacteurs du parc français sont à l'arrêt, ce qui risque de poser des problèmes d'approvisionnement en janvier (voir l'article publié cet après-midi). J'ajouterai que si la production des parcs éoliens est en effet variable, elle est parfaitement prévisible, ce qui est de moins en moins le cas du parc nucléaire eu égard à tous les arrêts inopinés survenus ces derniers mois suite à divers incidents. Et pour les opérateurs de réseau, lorsqu'un d'un coup, c'est le puissance cumulée de 4 réacteurs qui fait défaut, le problème est beaucoup plus difficile à surmonter que celui de la variabilité de production des parcs éoliens, cette variabilité étant prévisible. Pour terminer, si vous confondez comme vous le faites dans votre commentaire, centrale et réacteur d'une part, et production et puissance d'autre part, alors je vous conseillerais comme, je l'ai dit à ce cher monsieur Gautier, de ne plus intervenir dans les commentaires de ce site. Car comme lui, vous vous rendez ridicule ... Et franchement je n'ai pas le temps ni l'envie de répondre systématiquement à toutes vos sottises.
Intermittente, variable, peu importe le nom employé, en tout cas, elle n'est pas pilotable et doit être absolument backupée par une source pilotable et en general, fossile (voir le super cas allemand). Oui l'éolien c'est bien, mais cette électricité doit rester marginale dans notre mix énergétique car en cas d'anticyclone comme nous l'avons eu début décembre, l'éolien n'apportait quasiment rien.
Je serais ravi d'échanger avec vous à ce sujet pour que tous les lecteurs se fassent leur propre opinion.
@jetemy,
Vous balayez d'un revers de main negligeant la nuance entre 'intermittent et variable, une preuve de la façon superficielle dont vous traitez les problèmes plus complexe que vous imaginez.
En cas d' intermittence il ne servirait à rien de multiplier les éoliennes à un endroit, en les multipliant pas 4 par exemple car, 4 fois zéro font toujours zéro. En revanche une éolienne de 4 MW qui produit faiblement par vent faible, disons seulement 1 MW.
En mettant 4 eoliennes produira ce que produirait une seule d'entre elles fonctionnant à sa puissance maximale l'intermittence ne justifierait pas de multiplier les éoliennes ce que la variabilité justifie pleinement.
Et le reste de votre message est tout aussi futile vous décidez arbitrairement deux de deux aberrations
La première est que lorsqu'il n'y a pas de vent au bout de votre nez, il n'y en a nulle part ailleurs pour compenser. Pourtant vous n'hésitez pas à affirmer que lorsqu'un réacteur nucléaire est en panne ou en maintenance un autre s'y substitut.la seconde est que vous n'imaginez pas un instant que l'outil de remplacement d'un parc eolien en faiblesse de production ne peut être qu'une centrale poluente à fossile, car vous préférez ignorer les renouvelables pilotables comme l'hydraulique par exemple, pourtant indispensable au nucléaire pour assurer le suivi de charge quotidien, ce que le nucléaire est incapable de faire, mais il en est d'autres comme la géothermie, la bioénergie, les différentes formes d'énergies marines comme les courants permanents ou alternés de surfaces liés au marées ou encore le solaire à concentration...
Vous voyez c'est un sujet que l'on ne peut pas traiter de façon superficielle nourrie d'idées préconçues..... Par le lobby nucléaire notamment qui a su vous les insuffler insidieusement usement au point de vous faire croire que vous en êtes l'auteur.
Méfiez vous des messages tout packagés venus d'ailleurs, ils ne sont pas gratuit. Mouillez votre chemise allez chercher l'info sérieuse la ou elle est sur les sites institutionnels, pas ceux d'opinions et de gourous
Serge Rochain
Désolé de vous contredire mais alors qu'il n'y avait pas un pet de vent début décembre en France, il n'y en avait pas plus en UK ni en DE.
Après vous comparez la disponibilité des centrales nucléaires avec les éoliennes ? Vraiment? Les pannes ne sont que minoritaires (mais effectivement en augmentation), la plupart des arrêts sont du a des opérations de maintenance prévisibles !
Les éoliennes ne pourront marcher qu'avec des step adossées pour pouvoir stocker leur électricité. Mais je pense que vous savez qu'il n'y a pas beaucoup de sites disponibles pour de tels stockages, que c'est loin des côtes en général et qu'innonder des vallées provoquera quelques menus mécontentements.
Je lis les sites institutionnels notamment le rapport de RTE : ils indiquent effectivement que l'énergie la moins chère concerne la solution avec la part de nucléaire la plus élevée
Surtout quand on n'a pas envie de comparer.
Les parcs éoliens en mer en fonctions de leurs emplacements, comme le nucléaire ont un facteur de charge connu. A partir de la ils deviennent des ooutlils de production que l'on peut comparer en relation avec leur coût de construction, de maintenance et d'exploitation.
Inutile de se mettre la tête dans le sable les comparaisons sont faites.