Le bilan CO2 des panneaux photovoltaïques s’est considérablement amélioré
Le solaire photovoltaïque serait une énergie nettement plus bas-carbone qu’imaginé. Grâce aux évolutions technologiques et aux nouvelles méthodes de fabrication, les émissions de gaz à effet de serre auraient diminué de près de 50 %.
Un panneau photovoltaïque ne rejette aucun gaz à effet de serre lorsqu’il produit de l’électricité. Il en émet toutefois lorsqu’il est fabriqué, transporté et recyclé. L’analyse du cycle de vie (ACV) permet de quantifier ces émissions et de les transposer à la production.
Ainsi, le niveau communément admis pour le photovoltaïque au silicium cristallin est de 43 gCO2eq/kWh. Cette valeur est notamment utilisée par le GIEC, le célèbre Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Problème : cette estimation serait obsolète, alertent les organismes belges Énergie Commune et Becquerel Institute. En effet, elle se baserait sur des techniques de fabrication anciennes, qui ne sont plus employées de nos jours.
Des techniques de fabrication nettement plus efficaces
Les industriels utilisent désormais moins de matière pour produire des panneaux : de 16 grammes de silicium par watt-crète en 1990, le taux est passé à 4 g/Wc en 2017. Les wafers, ces galettes de silicium qui composent le panneau, sont de plus en plus fins et leur découpe engendre nettement moins de pertes. Au final, la fabrication des cellules solaires exigerait 4 fois moins de matériaux et d’énergie qu’auparavant.
Une étude réalisée en 2021 établit ainsi les émissions du solaire photovoltaïque à 23 gCO2eq/kWh pour les panneaux monocristallins et à 25 gCO2eq/kWh pour les panneaux polycristallins. Un score appelé à diminuer davantage à l’avenir avec le développement de procédés de fabrication encore plus précis et l’augmentation des rendements des panneaux.
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Commentaires
Le solaire HCPV est de 13 gCO2eq/kWh et le solaire thermodynamique de 27 gCO2eq/kWh mais en utilisant 1000 fois moins de silicium pour le premier et de meilleurs rendements et pour le second en utilisant des filtres solaires pour des rendements électrique/thermique de l'ordre de 72%
Si on stockait une partie de l'énergie produite par les Enr , outre qu'elles produiraient encore moins de co2 puisqu'elles pourraient fournir l'énergie nécessaire pour produire les panneaux, mais en plus elles perdraient le caractère aléatoire, et non pilotable qu'on leurs reproche.
Hors tout ça est très possible pour peu qu'on sache avec quoi et comment s'y prendre !
Pourquoi, prendre exemple sur la Chine ? L ecosse, 17 janvier 2022 est encore plus exemplaire; Scotwind Leasing a bien été la compétition de référence de l’éolien offshore et plus particulièrement flottant. En attribuant des concessions pour une capacité cumulée de près de 25 GW dont 15 GW flottants, un record, l’Ecosse a fait beaucoup d’heureux,
il faut faire comme la Chine ; en 1 an ( 2021) elle a construit 11,2 GW d eolien offshore. ( equivalent a 7 EPR (1,6 GW chacun)) avec une disponibilite superieur a 50% ( pour les dernieres eoliennes produites en Normandie,par GE, ami de MAcron). Avec une volonte politique, on resoud la question en 3 ans maximum , avec une technologie fiable et peu chere. Au lieu d une technologie cher , peu fiable ( toujours en panne ou maintenance) et qui se construit en 15 ans avec de la chance .
Et on s'en bas l'œuf. L'énergie nucléaire est devenue verte par un miracle européen et le gaz aussi pourquoi pas.
Le seul candidat favorable au développement des Enr est crédité de 4,5%.
Les français ne cherchent pas à comprendre et ça tombe bien car les politiques n'ont pas l'intention de donner des explications.
Viva las débilas.