L’Allemagne a fêté Pâques à sa manière en mettant près de 15 centrales à charbon à l’arrêt en Rhénanie et dans le Brandebourg. Avec cette opération, le pays confirme sa volonté de se passer de cette ressource, qui est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
Si pour beaucoup, ce long week-end de Pâques rimait avec chasse aux œufs et repas en famille, les électriciens allemands, eux, avaient du pain sur la planche. Dimanche, ils ont, en effet, déconnecté 7 centrales à charbon pour une puissance totale de 3,1 GW. Puis, ils ont remis le couvert lundi avec 8 centrales supplémentaires de petite et moyenne capacité totalisant une puissance de 1,3 GW.
La déconnexion de ces 15 centrales était prévue de longue date, mais la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’électricité avaient poussé les autorités allemandes à repousser cette opération pour sécuriser sa production électrique. Désormais, notamment grâce à l’augmentation des capacités de production d’énergie renouvelable, elles n’ont plus d’utilité pour le réseau électrique allemand. Le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck a ainsi déclaré qu’elles n’étaient « ni nécessaires, ni rentables ». La préservation de l’environnement et du climat ne semble donc pas avoir été la première des motivations à ces fermetures.
À lire aussi L’Allemagne devrait-elle rouvrir ses centrales nucléaires ?L’Allemagne pourra-t-elle vraiment sortir du charbon en 2030 ?
Si, fin 2022, RWE avait confirmé l’objectif de sortie du charbon d’ici 2030, le ministre fédéral des Finances, Christian Lindner, a, depuis, tenu un discours beaucoup moins catégorique. Néanmoins, avec la déconnexion de ces 4,4 GW de centrales à charbon, l’Allemagne envoie un nouveau signal fort concernant sa volonté de décarboner son mix électrique au plus vite. Difficile de savoir si ce sera suffisant pour sortir entièrement du charbon d’ici à 2030, mais les chiffres restent impressionnants : en 2023, la production d’électricité issue du charbon (et du lignite) est descendue à 131,6 TWh, après avoir été de 179,9 TWh en 2022. Si le charbon reste la seconde source de production d’électricité du pays avec 26,1 % du mix en 2023, il en représentait le tiers en 2022.
À lire aussi Hydrogène, gaz, nucléaire : comment l’Allemagne est en train de rater sa transition énergétique
On melange un peu les choses entre RWE er les affirmations de Lindner… Premièrement, la déclaration de Lindner ne correspond pas à la position officielle du gouvernement allemand et l’énergie ne fait d’ailleurs pas parti de son portefeuille. La position allemande est claire et à été à été définie lors de l’accord de gouvernent de coalition, qui est de sortir en 2038 et « si possible » d’ici 2030 du charbon. Donc il n’y a pas d’engagement chiffré pour 2030 et pas d’engagement européen non plus sur le charbon. L’engagement qui est existe au niveau européen pour 2030 est un objectif de… Lire plus »
La comparaison entre 2022 et 2023 n’a aucun intérêt. En 2022, les centrales au charbon ont dû tourner pour approvisionner la France dont les réacteurs étaient en rade et en 2023, c’est à l’inverse la France qui a pu fournir de l’électricité nucléaire à l’Allemagne quand elle en avait besoin. Mais effectivement, la production au charbon diminue nettement depuis 2015 contrairement à toutes les intox qui ont pu circuler. Les Allemands font tout simplement ce qu’ils annoncent depuis 2000 : passer en renouvelable avec du gaz pour gérer l’intermittence, le gaz devant être bas carbone au final. Et c’est là… Lire plus »
Ils existe bien évidemment aussi des objectifs de réduction de la consomation par secteur. Chaque commune est tenue par exemple d’ici 2026 (pour les grosses) et 2028 (pour les plus petites) de fournir un plan énergie (reseaux chaleurs, Geothermie, cycles combinés, plan rénovations etc..). Sur ces dernières années, il y a d’ailleurs eu de de la sobriété mais malheureusement forcée, vu qu’il s’agit en grande partie d’une baisse de la production industrielle.
Oui, il y a eu effectivement de la sobriété forcée avec la décroissance subie cette année. mais pour avoir un peu suivi la compagne à la chancellerie, je peux vous dire que le concept de sobriété n’est pas du tout à l’ordre du jour dans la population (hormis pour le chauffage avec la guerre en Ukraine). Même la candidate écologiste n’a pas osé dire qu’il valait mieux passer ses vacances sur la plage de la mer du nord que de prendre l’avion pou Ibiza. Et la majorité des Allemands passant à l’électrique vont vers les gros modèles aberrants. Je ne… Lire plus »
C’est sur que le courant écologiste actuellement majoritaire en Allemagne est plutôt le courant « realos » où même vert-conservateur pour le Bade-Wurtemberg. Mais les discussion sur la limitation de la vitesse sont récurrentes par exemple (même si c’est impossible avec le ministre du transport actuel). Le lobby de la bagnole est en effet très fort en Allemagne et les constructeurs ciblent logiquement d’abord les modèles électrique à grosse marge qui leur permet d’adapter progressivement leur outil industriel à mesure qu’ils baissent en gamme. Il est impossible de démarrer d’entrée dans le low cost parce que les usines de batteries ne sont… Lire plus »
Bon, vous êtes décidément très très optimiste 🙂
Mais au final, le plus gros signal de sobriété que vous trouviez est la possibilité d’évoquer d’éventuelles limitations de vitesses sur les autoroutes. L’interdiction du fioul n’a rien à voir avec de la sobriété et l’interdiction du gaz, je ne sais pas à quoi vous faites référence, parce que même dans les scénarios 100% renouvelable, il en reste en 2045.
Le transport est le secteur qui est le plus en retard sur ses propres objectifs, c’est la raison pour laquelle les discussions politiques en Allemagne s’emparent de ce sujet et quelles mesures de court termes pourrait mettre ce secteur sur une meilleur trajectoire. Le bâtiment est le deuxième secteur en retard sur ses objectifs, et la consommation du gaz pour le chauffage représente à lui tout seul la moitié de la consommation totale en Allemagne. C’est pourquoi je parle du gaz et de la loi GEG2024 Allemande qui est un peu l’équivalent de la RE2024 française, et couvre aussi le… Lire plus »
Je ne peux que répéter ce que je vous ai déjà écrit . je vous trouve extrêmement optimiste et ne trouve pas que l’Allemagne « Allemagne s’emparent de ce sujet ». Même en France, chaque publicité est accompagnée d’un petit message comme quoi les courtes distances doivent privilégier la marche ou le vélo, alors qu’en Allemagne les spots pour les énormes SUV électriques s’enchaînent. Pour le gaz, je sais bien que la production électrique est faible et devrait rester cantonnée à la gestion de l’intermittence. ce sera nécessaire pour se contenter de gaz renouvelable. Mon étonnement portait sur « l’interdiction… Lire plus »
Environs 10% des jobs en Allemagne dépendent directement ou indirectement de la bagnole donc en effet ça se reflète dans les pubs… Mais ça ne veux pas dire que rien n’est fait pour le vélo: Il existe par exemple le « Jobrad » qui est un gros succès (« vélo du job ») et l’ADFC (association des cyclistes) fait avancer beaucoup de projets de piste cyclables dans beaucoup de villes. Au niveau des villes, l’Allemagne était déjà assez bien équipé par rapport aux autres pays, mais c’est vrai que la France à fait énormément de progrès ces dernières années. La loi GEG ne se… Lire plus »
Je pense qu’on a du mal à se comprendre. Je n’ai par exemple jamais dit que la loi GEG se limitait à changer son ancienne chaudières de 30 ans. Je vous ai écrit ce qu’elle énonce à ma connaissance concernant les chaudières au gaz des particuliers, puisque vous évoquiez une « interdiction ». Je ne prétends pas non plus que l’Allemagne ne fasse rien sur le transport : ils ont effectivement une grande avance sur nous sur le vélo (pas dur non plus) et même si la Deutsche Bahn est dans un état préoccupant, ils ont su ouvrir les transports… Lire plus »
Dans le neuf, on peut déjà parler d’interdiction (il faut au moins 2/3 de renouvelables, donc dans la pratique il faut passer à une pompe à chaleur ou hybride). Pour les bâtiments existants, on peut parler d’une sorte interdiction progressive du gaz et du fioul, avec obligation de changement de système en cas de rénovation, de remplacement ou d’installation trop vielle avec des délais de mise en œuvre différents selon les cas. En tout les cas, il y a une interdiction définitive de chauffer au gaz où au fioul pour 2045, donc tous les particuliers qui chauffent encore à énergie… Lire plus »
Bon d’accord, c’est une interdiction partielle et progressive 🙂
Vous arrivez à voir le verre à 10% rempli, c’est bien.
Mais cela n’est toujours pas de la sobriété.
OK, il s’agit en effet plus d’un plan pour baisser les émissions de CO2 et réduire la consommation d’énergie et non de sobriété à proprement parler.
En France on essaye de forcer à la rénovation avec l’interdiction progressive à la location des passoires thermiques, mais cela n’inclue donc pas les propriétaires occupants pour l’instant. En Allemagne, cette interdiction progressive du gaz et du fioul touche tout les bâtiments sans exception (même pour les bâtiments classés monument historique) donc va plus loin sur ce domaine que la France pour l’instant.
Je suis surpris de lire que les crntrales charbon ne seraient plus utiles grâce aux enr. C’est la construction de nouvelles centrales gaz et de nouvelles interconnexions qui permettent la fermeture du charbon.
Eh oui, il va falloir s’habituer… d’autant plus que le gaz baisse aussi en Allemagne.
Trouver d’autres fake news, peut-être ?
Mais alors pourquoi olaf shultz a annoncé que l’Allemagne devait constuire 16 nouvelles centrales à gaz ?
Demandez lui…
Mais attention, il faut être capable de discerner le fonctionnement en base et le fonctionnement de pointe
La base baisse mais pas forcement la pointe
Indice : une CCG a une réactivité quasi immédiate contrairement à un réacteur nucléaire totalement incapable de s’adapter aux variations de charge
Bon courage
Non! Le nucléaire ne peut pas faire on/off 2 fois par jour mais oui il peut se moduler de 20 voire 30%.
Pour en revenir au pourquoi la déclaration du chancelier, des ingénieurs electriciens lui ont expliqué que sortir du nucléaire et du charbon et du gaz est tout simplement impossible.
Moduler à la baisse uniquement Aucun pays au monde le fait, sauf la France: – Ça augmente le prix du kWh (on en a moins, mais ça coûte quasiment autant) – Ça use les gaines de combustibles – Ça augmente le risque d’accident – Ça risque de remettre en cause le prolongement à cause de l’usure prématurée Et ça ne permet pas de faire face aux pics (100GW vs 61GW nucléaires parfois à moitié en rade), il faut quand même allumer un moyen de pointe Dites à vos ingénieurs allemands d’aller vite prévenir les espagnols. portugais, Autrichiens, danois, etc et… Lire plus »
Parce que les ENRI permettent de faire face aux pics de consommation ?
C’est bien connu, le vent souffle plus fort dès que les gens allument le chauffage, pas vrai ?
Au lieu de répéter toujours les mêmes âneries, lisez le rapport RTE ou Ademe qui montrent que le 100% ENR est techniquement possible et adressez vous à eux si vous voulez les contredire. Et bonus, lisez aussi les dernières informations sur le coût des 2 EPR anglais à 50 milliards €, ou les 6 EPR2 passés de 46 milliards à 67 milliards + les milliards de frais financiers + 11 milliards de provision par réacteur pour le démantèlement + les milliards pour construire un 2e bure + la hague alors que les plans ne sont même pas terminés. Même EDF… Lire plus »
Hé bien figurez vous que je l’ai lu ce rapport !
Pour atteindre le 100% ENR, il liste tout un tas de conditions à remplir dont le président de RTE lui-même a dit qu’elle étaient totalement irréaliste !
6 EPR2 pour 67 milliards, en réalité ce ne pas cher si on tient compte de la quantité d’électricité qu’il produiront, de la sécurité d’approvisionnement qu’il fourniront et de leur durée de vie.
Faire la même chose avec des moulins à vents coûte au minimum 5 fois plus cher !
Après 2 années de hausses (2021+2022), à cause de la crise du gaz et aussi de la faiblesse du nucléaire français, l’Allemagne a fait la prouesse de battre son record de 2020 (135TWh houille + charbon) pour arriver à 132TWh cette année. Vu ainsi la prouesse parait plus limitée, -2.5%, mais sur le long terme, ça baisse et tant mieux. Fig 3 ici https://allemagne-energies.com/2024/01/11/allemagne-les-chiffres-cles-de-lenergie-en-2023/ La vrai question est: est-ce que la production bas-carbone augmente ? (non, pour la 4ème année consécutive, fig 4 du même lien) et est-ce que la production fossile baisse ?: Oui 🙂 Comment est-ce possible que… Lire plus »
Lors des 20 dernières années, la hausse des ENR à été plus rapide que la baisse du nucléaire (en gros les 2 tiers servait à compenser la baisse du nucléaire et un tiers seulement à la baisse des fossiles) . Mais sur les 3 dernières années, l’arrêt du nucléaire à été en effet plus rapide que l’augmentation moyenne des ENR. C’est exactement ce que j’avais prévu, une hausse temporaire pendant 2 à 3 ans avant que la production décarbonée recommence à augmenter, donc rien d*étonnant ici. Dans les années à venir, l’augmentation des ENR n’auront plus à contrebalancer la baisse… Lire plus »
Par contre, l’écrêtement risque d’augmenter aussi, vu que le stockage n’est pas développé à la même vitesse. Soit des périodes à prix négatifs significatives, comme aujourd’hui. en milieu de matinée.
Un exemple de prospective d’Agorameter, https://www.agora-energiewende.org/data-tools/agorameter/chart/future/2037/future_power_generation/31.03.2024/06.04.2024/hourly , il reste des trous quand même… Et on est au printemps, période assez favorable. Ce qui signifie que plus on avance dans le développement des ENR, plus l’effort à faire va être important, et coûter cher, pour continuer à baisser significativement les émissions de CO2. En espérant que cela soit réalisable, et pas trop tard !
Bie sur dans quelques années, l’écrêtement va devenir la norme et les périodes à prix negatif aussi, ce qui va diminuer la rentabilité des moyens de production faiblemement flexibles et accélérer leur sortie. C’est le sens de ce que dit Habeck. Si ça devient insoutenable, alors le design du marché de l’électricité devra forcément être modifié. Au niveau maison individuelle, le marché des batteries en Allemagne est le plus important d’Europe et en plein boom.
Vous vous trompez!
l’Allemagne est déjà arrivée à saturation de photovoltaïque et d’éolien. Les prix sont de plus en plus souvent negatifs. Les arrêts de parcs enr sur demande de l’opérateur du réseau sont de plus en plus fréquents.
Conclusion logique: les émissions de co2 ne baisseront plus.
L’Allemagne est la plupart du temps encore très loin d’atteindre la « saturation » comme vous dites, cela n’arrive que quelques heures à l’année pour l’instant. Bien sûr que le nombre d’heures où un écrêtement est nécessaire vont continuer à augmenter dans les années à venir mais cela ne veut pas dire que la couverture moyenne ne va plus continuer à augmenter elle aussi, bien au contraire.
https://www.energy-charts.info/charts/renewable_share/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=day&year=2024
Un peu quand même…
https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=month
Le printemps est justement la période de l’année la plus propice aux ENR, comme le 02 Avril par exemple où presque 90% de la charge à été couverte par les ENR. Le dimensionnement du parc éolien et solaire ne peut pas être dimensionné pour couvrir la charge uniquement dans les périodes les plus propices comme cette semaine ensoleillée et venteuse en même temps. Voila par exemple sur le graphique suivant la « heatmap » au quart d’heure près du pourcentage de couverture de la charge par les ENR pour l’année 2023. On voit très bien que la carte est encore très loin… Lire plus »
C’est joli on voit déjà le soleil se dessiner au milieu 🙂
Donc si je comprends bien le plan des allemands c’est de saturer les mers, les villes et les campagnes d’eoliennes et de panneaux solaires, en sachant que que leur production sera ecrétée 99% du temps?
Aujourd’hui, c’est de l’ordre de 300 heures à l’année, ce qui fait 3% du temps avec prix négatifs. A terme ça dépendra de la flexibilité de la consommation, les capacités de stockages, le nombre de GW d’electrolyseurs disponibles etc.. Mais une chose est sûre, le marché ne fonctionnera plus comme aujourd’hui et ça ne sera jamais 99% sur l’année. La France, qui est situé au milieu de l’Europe ne devrait pas se réjouir trop tôt: elle est entourée de pays ayant un fort taux de renouvelables, va servir de plus en plus comme pays de transit d’électricité et va être… Lire plus »
En fait c’est bien l’inverse, ce sont les parcs enr qui doivent cesser leur production lorsque le reseau ne plus absorber le surplus de tension. Par ailleurs ne vous inquiétez pas pour edf, ils se goinfrent lors du pic de conso du soir lorsque le prix grimpe à 200€
Je vous invite à consulter le scénario de référence actuel, qui vous montre que l’Allemagne est très (très très en fait) loin d’avoir déployé les capacités de production solaire et éolienne visées : https://www.energy-charts.info/charts/remod_installed_power/chart.htm?l=fr&c=DE
Quant à la gestion de l’intermittence, vous avez une idée ici : https://www.energy-charts.info/charts/remod_power_profiles/chart.htm?l=fr&c=DE&source=Stromverwendung
les politiciens se fixent toujours des objectifs délirants qui ne sont jamais tenus.
Cela arrive effectivement. Comme il arrive que des commentateurs prennent leurs désirs pour des réalités.
En l’occurrence, le Fraunhofer n’est pas un parti politique et les Allemands continuent de déployer solaire et éolien contrairement à ce que vous avez écrit.
Attention il s’agit d’un rapport du « Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems » qui est financé par le syndicat des enr allemand.
Et je n’ai pas dit que les allemands allaient cesser de développer les enr, j’ai dit que les émissions de co2 ne baisseront plus.
J’ai un peu exagéré, ca continuera à baisser mais très lentement et pour un coût exorbitant, et l’Allemagne ne rattrapera jamais la France et notre nucléaire.
Le Frauhofer est un institut de recherche très majoritairement financé par les Länder de Baden-Würtemberg et de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Vous avez écrit que « l’Allemagne est déjà arrivée à saturation de photovoltaïque et d’éolien. » ce qui est faux. En réalité, les interconnexions doivent encore être améliorées ce qui permettra de se passer totalement du fossile lorsque la production renouvelable sera suffisante (ce n#est pas encore le cas).
Quant à « rattraper » la France, nous verrons bien, mais la question n’a strictement aucun intérêt, l’atmosphère étant la même pour tous.
Non, vous confondez le fraunhofer gesellshaft et le fraunhofer ise.
Sinon vous avez raison sur un point, il se pourrait bien en effet que l’Allemagne multiplie les interconnexions et importe massivement notre électricité nucléaire et prétende ensuite qu’elle est 100% enr sur son sol 🙂
Je vous parle bien du Fraunhofer ISE.
Votre obsession maladive pour le nucléaire vous empêche visiblement d’aborder le problème avec une tête froide, c’est dommage. Pour ma part, je me moque pas mal de ce que les Allemands ou les Français « prétendront ». je souhaite que l’on parvienne le plus rapidement possible à se passer du fossile au niveau mondial.
Ce que moi et d’autres essayons d’expliquer c’est que les enr ne permettront JAMAIS de sortir du fossile. Contrairement à que vous pensez je ne suis pas obsédé par le nucléaire, mais oui je suis obsédé par l’incommensurable gâchis de temps et d’argent que sont les enr.
Votre dernière réponse est surréaliste. En quoi écrire des contre-vérités aide-t-il à « expliquer » que les ENR ne permettront « JAMAIS » de sortir du fossile ? Si par sorti du fossile, vous voulez dire à consommation constante, je suis tout à fait d’accord (avec des réserves sur le « JAMAIS », parce que je suis plus modeste que vous). Mais expliquez-nous ce que vous envisagez comme mix énergétique dans le futur proche, parce que je ne connais strictement personne qui envisage de se passer des ENR. Et même en France où on adore le nucléaire, RTE n#arrive pas… Lire plus »
Le bon mix c’est 80% nucléaire pour la base et 20% hydro pour les pointes. Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de sobriété, en tous cas je trouve que les gens sont déjà très sobres et je ne veux surtout pas leur imposer des mesures d’écologie punitives.
Je parle sobriété, parce que notre industrie nucléaire a estimé être capable de produire environ 320TWh en 2050. C’est pour cela que RTE n’est pas allé au-delà de 50% de nucléaire. Si on suit vos conseils,il va falloir être très nettement plus sobres. Mais le problème se pose au niveau mondial, comme vous le savez. Et là, on est actuellement à moins de 3% de l’énergie primaire produite par le nucléaire avec un potentiel doublement de la production d’ici 2050 selon l’AIEA. Si on applique vos conseils au niveau mondial, ce n’est plus de la sobriété, il va falloir inventer… Lire plus »
exemple ; Macron avec ses 6 EPR