La transition énergétique créera 4 fois plus d’emplois qu’elle n’en détruira
Selon un nouveau rapport publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et l’Organisation internationale du travail (OIT), le nombre d’emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde s’élevait à 12 millions à la fin de l’année dernière, contre 11,5 millions en 2019. Les perspectives d’embauche dans le secteur sont excellentes : un scénario élaboré par l’OIT prévoit la création de 24 à 25 millions de nouveaux postes de travail d’ici 2030. Ils viendront très largement compenser les pertes d’emploi provoquées par la transition énergétique, lesquelles sont estimées à six ou sept millions.
Le rapport confirme que la pandémie de COVID-19 a causé des retards et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Leurs répercussions sur les emplois varient selon les pays et les filières. Le solaire et l’éolien ont continué de dominer la croissance mondiale de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables, à raison d’un total de 4 millions et 1,25 million de postes de travail respectivement. Par contre, l’embauche dans le segment des agrocarburants liquides a régressé à mesure que chutait la demande de carburants pour le transport.
Les créations d’emploi compenseront très largement les pertes
En 2020, la Chine a représenté 39 % des jobs liés aux énergies renouvelables dans le monde, suivie du Brésil, de l’Inde, des États-Unis et des pays de l’Union européenne. De nombreux autres Etats créent également des emplois dans le secteur. C’est notamment le cas du Vietnam et de la Malaisie, qui sont des exportateurs de modules photovoltaïques ; de l’Indonésie et de la Colombie, qui exploitent de grandes surfaces pour les agrocarburants. Au Mexique et en Russie, l’énergie éolienne est en pleine croissance. En Afrique subsaharienne, les emplois dans le domaine solaire bénéficient du développement de la filière dans plusieurs pays comme le Nigeria, le Togo et l’Afrique du Sud.
Les travaux de l’IRENA et de l’OIT montrent de toute évidence que la transition énergétique créera plus d’emplois qu’elle n’en fera perdre. Un scénario élaboré par l’OIT estime que, d’ici 2030, la création de 24 à 25 millions de nouveaux postes de travail viendra très largement compenser les pertes, qui sont estimées à 6 ou 7 millions. Mais environ 5 millions de travailleurs qui vont perdre leur job seront en mesure de se reconvertir dans un autre secteur d’activité.
Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l’IRENA prévoient que les énergies renouvelables pourraient employer 43 millions de personnes d’ici 2050.
Commentaires
Il va falloir embaucher plein de gens pour pédaler entre deux coups de vent :-)
Pas la peine, il y en a dans les commentaires des forums qui brassent suffisamment d'air pour faire tourner les éoliennes!