Elon Musk, le fantasque patron de Tesla et de SpaceX a depuis longtemps révélé son projet d’aller sur Mars et même … d’y mourir. Dans un nouveau tweet – son moyen d’expression favori – il a évoqué, ce 1er avril le projet de construction d’une ville martienne « avant la fin de cette décennie » en ajoutant qu’elle serait alimentée en énergie par « la plus grande batterie du monde ».
Fin 2017, Elon Musk avait fait sensation en tenant son engagement de construire en moins de 100 jours la plus grande batterie du monde. Friand de défis sensationnels il annonce maintenant l’installation d’ici 2050 d’une méga batterie sur … Mars. Disposant d’une capacité phénoménale elle sera destinée à alimenter en énergie la ville de Nüwa.
Car le projet d’une cité sur la planète rouge existe bel et bien. Le bureau d’architectes américain Abiboo y travaille depuis plusieurs années. Il a imaginé une ville verticale dont les bâtiments, reliés entre eux par des ascenseurs et des tunnels, seront creusés dans la roche, pour protéger ses habitants des radiations et des météorites. Des serres géantes produiront leur nourriture, en majorité végétale. L’eau et le CO2 présents sur la planète pourraient contribuer à générer les matériaux de construction nécessaires. Selon ses concepteurs, Nüwa pourrait accueillir 250.000 personnes.
Quelle énergie pour alimenter Nüwa ?
Mais, comme sur Terre, la construction de cette cité, puis la vie de ses habitants nécessitera de l’énergie, beaucoup d’énergie. Or il ne faut pas espérer trouver du pétrole, du gaz ou d’autres ressources fossiles sur la planète rouge. Et l’eau y est trop rare et trop précieuse pour la transformer en hydrogène par électrolyse.
Oubliez aussi les parcs éoliens : si les vents dans une tempête martienne peuvent atteindre 100 km/h, la pression atmosphérique y est inférieure à un centième de celle qui règne sur Terre. Cela veut dire que la puissance de ces vents est beaucoup trop faible pour espérer produire de l’énergie avec des éoliennes.
Reste, l’énergie solaire, heureusement très abondante sur Mars. D’immenses fermes photovoltaïques pourraient y être installées aux alentours de Nüwa. Pour stocker l’électricité qu’elles produiront et la restituer en fonction des besoins, Elon Musk imagine une batterie géante construite par des robots avec les fameux megapacks de Tesla. Ce sera la « plus grande batterie du monde » a précisé le fantasque milliardaire dans un tweet, son moyen d’expression favori.
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En réponse aux interrogations d’internautes sur Twitter, Musk a expliqué qu’il compte utiliser Starship, le vaisseau spatial à tout faire de SpaceX, pour transporter tous les matériaux nécessaires. En cours de développement cette fusée sera capable, dans sa version habitée de transporter une centaine de passagers vers Mars. Et dans sa version cargo, elle pourra embarquer 100 tonnes de fret avant de les convoyer jusqu’à la planète rouge.
Au-delà de la prouesse technique que nécessitera ce projet, se pose le problème de son prix. Mais l’un des principaux atouts de SpaceX réside dans la possibilité de réutilisation de ses vaisseaux. Ils ne sont en effet pas abandonnés dans l’espace, mais rapatriés sur Terre, ce qui permet de réduire les coûts.
Selon Elon Musk, 1000 Starships seront nécessaires pour construire et coloniser Nüwa. Ils seront produits au rythme d’une centaine chaque année pendant 10 ans et chacun d’eux aura une durée de vie de 20 à 30 ans.
Le but de sa vie
Pour celui qui est devenu depuis peu l’homme le plus riche du monde cette idée de coloniser Mars n’est pas une simple fantaisie. Il s’agit tout simplement du « but de sa vie » comme il l’a souvent répété aux journalistes qui l’interrogeaient. Musk explique notamment que c’est la raison pour laquelle il a fondé SpaceX en 2002 et qui l’a incité à s’enrichir. Il craint en effet que « l’humanité s’apprête à vivre des jours sombres, voire à disparaître ». Plus que les changements climatiques, Elon Musk redoute l’avènement de l’intelligence artificielle et de robots de plus en plus intelligents. Son espoir est donc d’établir une colonie martienne pour préserver l’humanité. Dans un premier temps, elle dépendrait de la Terre pour « survivre », puis au fil des années deviendrait autonome et finirait vraisemblablement par faire sécession.
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La tradition est prise au sérieux! J’ai mordu à l’hameçon!
Hum! A supposer qu’il existe un paradis extraterrestre quelque part dans l’univers, laisse-t-on un enfant (l’humanité) qui ne range pas sa propre chambre (océan, etc..) investir le salon avec ses jouets?
Amusant et dans la droite ligne des facéties de Musk
Pas sur que l’auteur ait conscience que son poisson d’avril n’en est en fait pas un.
J’espère au moins qu’on aura la 7.77G (version 9.81 Release 3.14159, c’est celle que je préfère) là-bas, et des bouteilles de coca géantes, sinon je n’y vais pas.
Merci Bernard, d’avoir si bien illustré la folie mégalomane des hommes.
Bravo j’ai marché !
Haha, poisson d avril.
Le problème c est qu il y a de plus en plus d articles qui ressemblent à des blagues sans être écrits le 1er avril. Celui ci n en est qu un parmi beaucoup d autres.
Oui, les robots deviennent de plus en plus intelligents, et cela compense la baisse d’intelligence des humains. Pendant que les cerveaux sont obnubilés 12 heures par jour par les réseaux sociaux, il n’apprennent rien, ne comprennent rien, ne voient rien et s’autodétruisent progressivement.
Et si Elon n’arrive pas à aller sur Mars, on y enverra un clone robotisé de lui-même, qui pourra tout aussi bien tweetter sur le temps qu’il fait sur la planète rouge.;-)