Une éolienne GE Vernova Haliade X / Image : GE.
La Norvège continue de tenir le rôle de laboratoire à ciel ouvert pour l’éolien en mer. Le pays va accueillir le nouveau prototype d’éolienne offshore de l’Américain General Electric Vernova. Si les tests sont concluants, cette turbine de 15,5 MW pourrait équiper un très grand nombre de parcs éoliens offshore à travers le monde.
La Norvège fait figure d’acteur majeur de l’éolien offshore mondial, et accueille de nombreux projets et prototypes ayant le potentiel d’accélérer le développement de cette technologie de production d’énergie décarbonée. Elle a, par exemple, accueilli le Deepsea Star, un flotteur dédié aux turbines de plus de 15 MW, ou encore l’étrange Windcatcher. Cette fois, c’est à GE Vernova que le gouvernement norvégien apporte son soutien, par le biais d’une aide financière de 29 millions d’euros pour l’implantation d’un prototype de la toute nouvelle turbine du fabricant américain.
Appelée Haliade-X 250, la turbine en question sera équipée d’un rotor de 250 mètres de diamètre, soit 30 mètres de plus que l’Haliade-X actuellement fabriquée dans l’usine GE de Saint-Nazaire, et développera 15,5 MW contre les 14,7 MW de la turbine actuelle. Elle sera implantée à terre en 2025, dans la zone industrielle de la municipalité de Gulen. C’est d’ailleurs ici qu’avaient été assemblées les turbines d’Hywind Tampen. Le prototype, dont les pales de 122 mètres de long seront fabriquées dans l’usine LM Winds de Cherbourg, devrait subir un ensemble de tests pendant ses cinq premières années de service. Après la phase de tests, l’éolienne sera laissée sur place durant vingt-cinq ans supplémentaires et continuera d’injecter de l’électricité sur le réseau.
Le futur standard de l’éolien offshore ?
Avec cette puissance, la turbine vient se placer juste au-dessus de la V236-15.0 MW de chez Vestas et ses 15 MW, ou de la SG-14-236 et ses 14 MW. D’ailleurs, il semble que la course à la puissance, qui a animé le marché de l’éolien offshore durant les dernières années, soit en passe de se terminer en Europe. Après deux années mouvementées, tous les acteurs du marché cherchent désormais à gagner en stabilité. Signe de cette quête de stabilité, WindEurope a récemment critiqué l’appel d’offre français AO5, qui encourageait la pose du moins d’éoliennes possibles afin de favoriser la puissance unitaire. Cette stratégie aurait pour effet de guider les opérateurs vers des fabricants non-européens. Car de son côté, la Chine continue de produire et de travailler sur des modèles de plus en plus puissants.
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Commentaires
Il est normal de pousser à l'augmentation de la taille des éoliennes, c'est la façon la plus efficace de faire baisser les coûts
Complétement faux !
La masse ( et donc la quantité de matériaux nécessaires à sa construction) augmente proportionnellement au cube des dimensions d'une éolienne alors que sa production électrique augmente proportionnellement au carré de ses dimensions.
Donc en réalité, plus une éolienne est grande moins elle est efficace !!
Pour ce qui est du facteur de charge plus important pour les hautes éoliennes, cela me semble hautement pifométrique et ne repose sur aucune base sérieuse.
Peut-être devrait on mettre des éoliennes dans l'espace ?
Manifestement vous êtes aussi mauvais en mécanique qu'en thermodynamique !
Votre vision naïve et simpliste du problème, prouve immédiatement que vous ne savez de quoi vous parlez. A chaque fois que vous abordez la technique, vous vous ridiculisée ! Si ce n'est pas volontaire, je vous en prie arrêtez de vous infliger cela !
Lol, c'est même pas de la mécanique.
C'est vous qui êtes ridicule !
La seule chose que vous devriez ouvrir c'est un dictionnaire !
"Vous vous ridiculisée "
Vous un livre d'orthographe !
Mon petit bouboule, arrêtez de fuir, on en était a la définition de mécanique, que vous n'aviez pas saisie, la mécanique étant la science qui comprend entre autres la mécanique des milieux continus, qui est a la base de la résistance des matériaux, qui comprend aussi la mécanique des fluides qui permet , avec la mécanique rationnelle, de déterminer les efforts et les contraintes dans l'éolienne. Pourquoi vous faites vous du mal comme cela ?
De pire en pire....
D'abord vous parlez de mécanique tout court sans donner de précision ni expliquer quelle rapport avec votre calcul et maintenant vous parlez de meca flux, rdm et compagnie...
Lamentable !
J'ai l'impression d'avoir à faire à un gamin qui essaie de se faire passer pour plus intelligent qu'il ne l'est réellement.
La mécanique est une partie de la physique qui traite des systèmes matériels, de leurs déplacements, de leurs déformations, des efforts appliqués et de leurs contraintes internes. Ouvrir un dictionnaire vous ferait du bien !
Vous commencez par nier des résultats admis depuis plus d'un siècle sur le dimensionnement des structures, votre ton semble prouver que vous savez de quoi vous parlez , ou, si ce n'est pas le cas que vous êtes un guignol. Le simple fait que vous ne compreniez pas le sens du mot mécanique signe votre incompétence totale!
Je me pose la question dans ce cas là, on augmente la taille de 13,6% pour un gain de 5,4%. Ça peut potentiellement augmenter l'opposition dû a des éoliennes plus grandes et plus visible. Garder la X normale de 14.7MW sans dépenser d'argent en développement aurait semblé pas déconnant.
Bon après je sais pas tout, ils ont peut être développé d'autres trucs dessus pour faciliter la maintenance, réduire les délais de fabrication,...
Quand on augmente le diamètre de 10 % on augmente l'énergie fournie de 20%. Quand on augmente la hauteur du moyeu, on gagne aussi, car la vitesse du vent augmente avec l'altitude. C'est pour cela qu'il y a cette course aux grandes dimensions.
C'est une info super, merci. Elle mériterait sa place dans l'article qui ne parle que de puissance et pas de facteur de charge.
Autre question du coup, faire le même rotor mais sur un pylône plus haut n'aurait il pas suffit si c'est surtout une question de hauteur ?
PS : je n'ai absolument pas parlé de facteur de charge
Non, ce n'est pas "surtout" une question de hauteur, l'énergie produite dépend directement de la surface balayée par les pales qui elle augmente comme le carré du diamètre. En montant, la vitesse du vent augmente beaucoup dans les 30 premiers mètres puis très lentement apres
Le gain est de 5,% en capacité mais je pense un peu plus en production avec un facteur de charge amélioré par les hauteurs atteintes.