Centrale nucléaire de Flamanville / Image : EDF, modifié par RE
La France vient de rendre à Bruxelles son Plan national intégré énergie-climat (PNIEC). Ce texte dévoile les moyens que le pays entend mettre en œuvre afin de parvenir à ses objectifs climatiques à l’horizon 2030. Explications.
Tout comme ses homologues de l’Union européenne (UE), la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Afin d’y parvenir, l’UE a adopté un Pacte vert comprenant plusieurs mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Et chaque État doit remettre à la Commission européenne un document stratégique portant sur ses objectifs en termes d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de GES. Ce texte s’appelle le plan national intégré énergie-climat (PNIEC).
Une réduction de consommation d’énergie finale de -30 % d’ici 2030
Côté français, une première version du PNIEC avait été remise à Bruxelles fin 2023. Compte tenu des observations de la Commission européenne, une version définitive vient d’être déposée ce mois-ci. En préambule, le texte précise se fonder sur trois documents en cours de révision. Il s’agit de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et du plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
Sur plus de 300 pages, le PNIEC donne les objectifs français par secteur d’ici 2030 ainsi que pour 2035 s’agissant du secteur énergétique. On y apprend que la France va tendre vers un objectif de réduction de -30 % de consommation énergétique finale en 2030, pour un total de 1 243 TWh. Pour l’instant, nous ne parviendrions pas tout à fait à ce seuil, puisqu’en effet, le texte indique une consommation finale de 1381 TWh.
La réduction des émissions de GES devrait être de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990, alors que l’UE avait fixé l’objectif de baisse à -55 % dans son « Fit for 55 ». Concernant la neutralité carbone en 2050, c’est un « objectif non évalué à ce stade » selon le texte. Dans le détail, la France devrait être en mesure de diminuer les émissions énergétiques du secteur des transports de -24 % en 2030 et -47 % en 2050 par rapport à 2015. La baisse des émissions du secteur des procédés industriels devrait atteindre 35 % entre 2015 et 2030 et -53 % d’ici 2050.
Énergies décarbonées ou énergies renouvelables ?
Le document joue toutefois sur les mots s’agissant de son mix énergétique. En effet, il est précisé que le pays devrait atteindre 58 % d’énergies décarbonées dans sa consommation finale d’énergie et 71 % en 2035. En parlant d’énergie décarbonée et non d’énergie renouvelable, la France voit plus large et inclut le nucléaire, point fort de son bouquet énergétique. En 2030, la part de consommation finale d’énergie d’origine renouvelable devrait être de 570 TWh. Cela représente 41 % des 1 381 TWh de consommation finale totale prévue. C’est en deçà du seuil de 44 % demandé par la Commission européenne.
S’agissant du mix électrique, il sera décarboné à hauteur de 96 % en 2030 avec 61 % pour le nucléaire et 35 % d’énergies renouvelables, selon le PNIEC. La France entend donc atteindre ses objectifs climatiques grâce au nucléaire principalement. Cette position est cohérente avec le récent discours de la Sorbonne du Président de la République. Au cours de cette allocution d’avril dernier, Emmanuel Macron appelait les États membres de l’UE à « construire l’Europe de l’atome » qui permet d’atteindre les objectifs climatiques et de préserver la souveraineté énergétique européenne. Pour autant, la France compte aussi sur le développement des énergies renouvelables en fixant les objectifs suivants :
- Pour le photovoltaïque : doubler le rythme annuel de développement des nouvelles capacités afin d’atteindre entre 54 et 60 GW de puissance installée en 2030 et 75 à 100 GW en 2035 ;
- L’éolien terrestre : maintenir le rythme de développement actuel pour atteindre 33 à 35 GW de puissance installée en 2030 et 40 à 45 GW en 2035. Cela passera notamment par le repowering des installations existantes, c’est-à-dire le remplacement d’installations par des modèles plus performants ;
- Pour l’éolien en mer : parvenir à 3,6 GW de capacité installée en 2030 ;
- L’hydroélectricité : augmenter les capacités installées de 2,8 GW d’ici 2035, essentiellement sur la base d’installations existantes.
L’atome, filière essentielle à la décarbonation française
Du côté du nucléaire, le plan compte sur la mise en service de l’EPR de Flamanville et sur la poursuite d’activité du parc existant. La construction de 6 nouveaux EPR2 est également prévue ainsi que l’étude portant sur 8 EPR2 complémentaires. La France s’appuiera également sur les petits réacteurs modulaires (SMR), avec notamment le lancement d’un prototype de réacteur avancé d’ici 2030, dans le cadre du projet Nuward. Sur ce point, EDF connaît des difficultés et doit modifier en profondeur le design de son mini réacteur, en raison de problèmes techniques.
Sur la sortie des énergies thermiques fossiles, la France s’engage sur la fin de la production d’électricité à partir du charbon en 2027 et la sortie de la dépendance aux énergies fossiles en 2050. Toutefois, le texte rappelle qu’au-delà des horizons 2030-2035 prévus par le plan, les trajectoires seront actualisées par la suite.
Commentaires
A la demande de l’Europe d’un plan de déploiement des Enr, la France répond un déploiement du nucléaire. Décarboné, ok, pas de doute, mais ça fout la honte quand même qu’un grand pays comme la France soit aussi bornée et tende vers dans l’illégalité pour des raisons politico-commerciales. Elle essaie de faire croire que le nucléaire est pérenne. Mais dans le mot « Enr », le « r » veut dire renouvelable, et renouvelable à l’infini. Or, avec le combustible uranium, d’aujourd’hui (évitons de discuter du nucléaire « du futur » avec la fusion), celui qui est connu et à peu près maitrisé, les ressources sont tout sauf pérennes. Entre limite physique des mines, acceptation sociale de celles-ci, coût de la matière et provenance, directe ou indirecte, de pays libéraux (Niger entre autres), alors « non » l'électro-nucléaire n’est pas pérenne, pas sûr dans son appro et surtout non renouvelable.
L'urgence est bien de ramener les émissions de co2 à zéro or c'est impossible avec les enr intermittentes.
C'est bien gentil ce genre d'argumentation mais avec juste du nucléaire, c'est impossible sans ENR. Il ne faut pas oublier que le nucléaire ne représente que 10% de l'électricité dans le monde, tendance toujours à la baisse d'ailleurs en pourcentage.
on s'en fout du monde.
On est en France et pour nous ça représente + de 70% le nucléaire.
Pour le mix d'électricité, oui c'est de l'ordre de 70% Mais il ne faut pas oublier que les deux tiers de la consommation d'énergie primaire ne vient pas de l'électricité (et encore il faut relativiser ce chiffre vu que dans les 40% d'énergie primaire venant du nucléaire on compte en fait l'énergie thermique produite par les centrales nucléaire et non l'électricité utile qui est 2 tiers moindre). Donc si on compte en énergie utilisée, le nucléaire tourne plutôt autours de 15-20% de la consommation finale. Ce qui veut dire que si on voulait remplacer en France la totalité du gaz, charbon et pétrole par uniquement du nucléaire, il faudrait multiplier la production d'origine nucléaire par 4 ou 5, ce qui est complètement irréaliste d'ici 2050. Dit autrement, même en augmentant très fortement le nucléaire en France, sans augmenter les ENR ça ne peut pas marcher.
Je pense que beaucoup oublient qu'à chaque seconde il faut produire la même puissance électrique que celle consommée et qu'il y a donc besoin de disposer de la puissance de crête en moyens pilotables. La meilleure preuve est que l'Allemagne n'a pas réduit sa puissance installée en moyens pilotables malgré tous les GW installés en "renouvelable"
Moi je ne l'oublie pas en tout cas. La puissance instantané, c'est important et nécessaire pour la sécurité de l'approvisionnement. Mais pour le climat, ce qui est important, c'est l'énergie consommé par chaque source d'énergie sur une année entière et non la puissance instantanée.
Je crois que vous avez pas compris que si à chaque instant, on équilibre pas consommation et production, c'est le black-out !
C'est une lapalissade, nul besoin de le préciser.
Le nucléaire ne remplacera pas les fossiles.
Mais il y AUCUNE CHANCE que les ENR remplace le pétrole !
Même en Allemagne que beaucoup considèrent en pointe dans les ENR, leurs parts restent ridicules dans le mix total. (Autour de 5%)
La consommation d´énergie finale en Allemagne à été de 2215 TWh en 2022 dont 10% de renouvellables.
La consommation d'énergie PRIMAIRE a été de 3243 TWh !
On prenant uniquement une partie ça gonfle la part des ENR.
Mais c'est une comparaison mensongère !
Mais même à 10% ça reste ridicule !
La valeur que j'ai donné était pour consommation d´énergie finale.
Pour la consommation d'énergie finale primaire, votre chiffre est correct pour 2023. Mais les ENR ont représenté 19,6% de cette consommation d'énergie finale primaire et non 5%.
Non, car dans les 19,6% sont incluses la biomasse et les biocarburants qui ne sont pas des ENR !
J'utilise la définition des ENR reconnue internationalement et non votre interprétation personnelle erronée du terme.
Étrange...
Quand il s'agit du nucléaire, la ça ne vous pose pas de problème de donner sa part en prenant comme base l'énergie primaire !!!
L'énergie primaire est peut être intéressante au niveau purement statistique mais n'est pas très representative pour réellement mesurer le taux de décarbonisation d'un pays vu qu'il ne mesure que l'énergie thermique et non finale "utile". Dans les chiffres accessibles, la valeur de l'énergie nucléaire dans la consommation finale (et non primaire) n'est jamais donnée explicitement, ce qui est dommage car c'est cette valeur qui est plus représentative.
Pour l'Allemagne les enr représentent 10% "seulement" en consommation finale mais en consommation finale primaire presque 20%, ce qui donne une idée biaisée. Ce qui est idiot, c'est que l'Europe ai choisi comme critères la consomation d'energie primaire dans ses objectifs et non la conso finale.
L'éolien seul est à 11,65% de la conso d'énergie en Allemagne en 2023 d'après ourworldindata... C'est plus de 24% pour les renouvelables
Arrêtez de dire n'importe quoi en pensant que personne ne le remarquera...
Je vais être un peu plus précis dans ma réponse.
Consommation d'énergie primaire en Allemagne en 2022: 3243 TWh
(source AIE)
Production des ENRi en 2022 (eolien + solaire): 176 TWH
(Source : energy charts)
Ratio ENRi / total = 5,4 %
Si on prend 2023 , ça remonte un peu le ratio ENRi sur total, car les livraisons de gaz ont baissé mais ça reste ridicule !
Il faut prendre la conso d'énergie finale, pas le primaire qui n'a aucun sens dans ce cadre pour représenter les pourcentages réels utilisés par les allemands.
Je le répète, plus de 24% de l'énergie consommée en Allemagne vient des EnR.
Remettez vous à jour et arrêtez de mentir!
https://ourworldindata.org/energy/country/germany#what-sources-does-the-country-get-its-energy-from
La consommation totale d'énergie en Allemagne, c'est 3200 TWH / an
Enfin, c'était avant qu'on leur coupe le gaz.
Les ENR la dessus, représente 176 Twh/an
Donc autour de 5%.
C'est ça la réalité des ENR !
Désolé !
Elles sont où vos sources ? Moi j'ai 263TWh pour les ENR en 2023.
En pourcentage de la conso finale actuel, c'est encore relativement peu comme partout dans le monde mais il faut regarder le taux de croissance annuel, qui par exemple pour le solaire augmente de l'ordre de 50% par année.
J'ai parlé des ENRi (intermittente) , c'est à dire solaire + eolien en 2022 et j'ai bien précisé que la source était energy charts.
Cela fait bien 176 Twh !
Beaucoup compte de manière hypocrite la biomasse comme une ENR.
Comme si les arbres étaient une ressource illimité...
Un arbre qui meurt restitue le carbone qu'il a stocké durant sa vie, donc il n'y a pas d'augmentation nette du taux de carbone dans l'atmosphère lors de son cycle de vie. C'est une ressource renouvelable mais seulement si il n' y a pas de surexploitation. Si on extrait plus que ce qui repousse alors ce n'est plus du renouvelable.
C'est une grande différence par rapport au CO2 d'origine fossile qui libère du CO2 stocké depuis des millions d'années.
Argumentation complètement bidon puisque qu'elle suppose que les arbres ne préleve que le carbone dans l'atmosphère d'une part (or, ils en prélèvent aussi dans le sol) et que d'autre part des qu'on préleve des arbres on remette immédiatement la quantité équivalente en masse pour absorber le CO2, ce qui est invérifiable.
C'est surtout un gros mensonge qu'on a inventé pour ne pas tuer la filière bois énergie qui représente un immense buissness tout comme pour les biocarburant d'ailleurs.
Non, on ne se fout pas de ce qu'il se passe hors de France, le réseau est européen et quand nous ne pourrons plus exporter l'été, le nucléaire devra être très largement arrêté. Ce qui mécaniquement fera exploser son coût.
ça me fait marrer qu'il y ait des gens qui pensent que ENR rime avec énergie illimité et infinie alors qu'en réalité, c'est carrément l'inverse.
Par kwh, produit, on consomme beaucoup plus de ressources en métaux, et béton et en terrain avec des éoliennes et des panneaux solaires qu'avec des réacteurs.
Avec les réacteurs de générations 4 comme superphénix qui ne sont pas des réacteurs du futur puisqu'ils ont été fermé dans les années 90, on avait (et on l'a toujours) la possibilité de fermer le cycle et d'utiliser les déchets nucléaires comme nouveau combustible.
La vraie honte , c'est de se laisser dicter par d'autre ce qu'on doit faire.
Dans votre raisonnement, il y a tout de même un "hic"... Le nucléaire essentiellement + l'hydraulique nous alimente de manière décarbonées quand on en a besoin et depuis de nombreuses années. En témoigne ElectricityMap ou Eco2mix. On notera qu'on a déjà bati plus de 40GW d'Enr intermittentes. Si on suivait nos voisins allemands, qui en ont bati plus de 80GW en solaire et plus de 70GW en éolien, (soit chacun plus que nos 60GW de nucléaire), et qui ces dernières 24h émettent encore en moyenne autour de 200g de CO2/kWh, soit 10x plus que nous, on peux légitiment douter de l'intérêt de poursuivre à marcher forcée cet objectif à tout prix. A qui la honte de continuer ainsi à mettre en danger de manière certaine notre planète, alors qu'il suffisait de garder les 20GW de nucléaire qu'ils avaient ? En ce sens la France est plus raisonnable.
Réduire sa consommation finale d'énergie de 30%.
Une solution existe, et elle est massivement employée par la France depuis 20 ans : la désindustrialisation. L'industrie c'est de l'énergie.
Nous savons donc ce qui nous attend pour les prochaines années : devenir progressivement un pays sous-développé , colonisé par les pays qui auront fait l'effort de maintenir leur industrie bourrée au CO2 tout en donnant des leçons de savoir-vivre aux autres.
Je ne vise personne en particulier (l'Allemagne). Oh mince...je l'ai dit.
eh oui, 450 g de CO2 par kW.h électrique depuis plusieurs années sans progrès notable malgré les centaines de milliards d'€ dépensés en "renouvelable".
Ils étaient à 400 en 2023 alors qu'ils étaient au dessus de 500 en 2018. Et vu les 6 premiers mois de 2023 ils seront autour de 360 en 2024. Et ce sont les chiffres ElectricityMap clairement pas sympas pour l'Allemagne. Ember dit plutôt 380 en 2023 et moins de 350 pour 2024.
Une mise à jour vous ferait du bien.
386 en 2020, 475 en 2022, c'est ça le progrès?
et pendant ce temps, le France oscille entre 53 et 91.
à qui devrait-on demander de copier l'autre?
... Et 380 en 2023. La remontée pendant 2 années est du à la crise du gaz russe et le soutient à la baisse de production du nucléaire français qui à été négocié entre la France et l'Allemagne à cette époque.
Ce cherry picking incroyable en prenant l'année du covid et une année de prix du gaz haut qui a reporté sur le charbon... C'est pas l'éthique qui vous étouffe vous non?
Tous les ans avant 2018 c'était au dessus de 500. En 2023 ils sont à 400 et seront autour de 360 en 2024.
Je maintiens que vous mentez doublement :
La désindustrialisation pour réduire sa consommation d'énergie, ça marche.. mais seulement si on oublie de comptabiliser le CO2 contenu dans les importations. Pour un Francais, les importations représentent en gros la moitié de son empreinte carbone.
La part du CO2 générée par l'industrie Allemande est à la baisse et est pour l'instant conforme à la trajectoire à la baisse qu'elle s'est fixée (les secteur en retard sont le transport et les batiments).Si on compare par exemple en kCO2 par CO2 par 1000 Euro de BIP, l'Allemagne est à peut près au même niveau que la Belgique où l'Italie et bien en dessous de la valeur de la Pologne.
Non, ça veut juste dire électrifier les usages. Il ne faut pas oublier que nos sociétés thermo-industriels sont très peu efficace pour convertir l'énergie finale contenu dans le carburant en énergie utile qui nous fait "avancer".
Bonjour.
Electrifier les usages n'est pas synonime de décarboner:
La production d'électricité est le premier facteur d'émissions de CO2 de la planète.
Petit exemple: électricité allemande et voiture électrique:
475 g/kW.h en 2022 en sortie des alternateurs des centrales de production,
485 g en sortie des transformateurs 30 kV => 400 kV,
490 g au bout des lignes THT,
510 g en bout des lignes HT
530 g en bout des lignes BT (entrée chargeur),
560 g en sortie chargeur,
620 g en sortie batterie (entrée moteur électrique)
680 g/kW.h en sortie de moteur électrique
avec 25 kW.h/100 km (ce qui est un minimum quand on prend en compte le chauffage, la clim et le fonctionnement sur autoroute), cela fait 17.000 g/100km ou 170 g/km
alors que beaucoup de voitures thermiques font moins que cela.
D'ici 2030 la valeur de g/kWh va diminuer environs de moitié, ce qui participe à la decarbonisation de tous le parc roulant en électrique. Si on reste sur un parc roulant thermique, la valeur reste fixé pendant la durée de vie des véhicules. Donc ça ne sert à rien de faire des calculs avec une valeur actuelle, il faut faire une projection prenant en compte la durée de vie des véhicules et la trajectoire de decarbonisation du système électrique.
Et encore, vous avez oublié l'onduleur dans la chaîne (conversion du courant continu de la batterie en courant alternative triphasé utilisable par le moteur)
Et hop, un étage de pertes en plus.
C'est efficace les voitures électriques....comme machine à accumuler les pertes.
Oui, c'est bien connu qu'il y a énormément des gisements d'électricité dans la nature qu'on utilise pas et qu'on peut obtenir sans effort.
Quel bande de crétin ces ingénieurs !
C'est juste un problème de thermodynamique, faire de l'énergie utile a partir de la chaleur ) combustion ou autre ) est du point de vue rendement toujours une mauvaise idée !
Les ingénieurs, généralement maîtrisent la thermodynamique. Ce ne semble pas être votre cas !
Ah bon ?
La chaleur ce n'est pas de l'énergie utile ?
ou peut-être vouliez vous dire que convertir de l'énergie thermique en énergie mécanique n'est pas très efficace ?
Possible, pourtant les ingénieurs qui sont tous des crétins on conçu les centrales nucléaires, les automobiles et tout un tas de machines dont le principe de fonctionnement consiste à convertir la chaleur d'un combustible en énergie mécanique.
Avant de donner des leçons, vous devriez réviser....je pense.
Les ingénieurs ne sont pas des crétins, mais le rendement maximal atteignable est limité par le deuxième principe de la thermodynamique et le cycle de carnot. C'est donné par la physique. C'est pourquoi les moteurs de voiture et les centrales nucléaires ont tous des rendements mauvais si on les compare par exemple avec le rendement d'un moteur électrique.
Ce que vous avez pas l'air de comprendre, c'est que l'électricité existe pas dans la nature.
Et que comme en général, il faut brûler 3kwh de quelque chose pour obtenir 1 kwh d'électricité au final, quand on considère toute la chaîne depuis le début, la propulsion électrique n'est pas plus efficace, bien au contraire !!!
D'après le dernier rapport de l'IAE, les ENR vont passer devant le charbon pour la production d'électricité en 2025. Donc, non on ne peut plus dire aujourd'hui que c'est "en général" le cas et encore moins dans quelques années.