Les acteurs de la construction navale se lancent enfin dans la décarbonation du transport maritime. Après Fincantieri, c’est au tour du géant coréen KSOE de se lancer dans la propulsion maritime nucléaire en s’associant à TerraPower.
L’entreprise HD Korea Shipbuilding & Offshore Engineering, plus connue sous l’acronyme KSOE, est en passe de se lancer dans la course à la propulsion nucléaire dans le secteur maritime. L’entreprise vient, en effet, de signer un accord avec TerraPower et Core Power pour le développement conjoint d’un réacteur nucléaire destiné à une application maritime.
Chez KSOE, l’idée n’est pas nouvelle puisque l’entreprise avait investi, dès novembre 2022 par l’intermédiaire de sa maison mère HD Hyundai, 30 millions de dollars dans la startup TerraPower, fondée par Bill Gates. Désormais, les deux entreprises veulent aller plus loin et développer un réacteur nucléaire commun sur la base de la technologie de réacteurs à sels fondus développée par TerraPower.
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Depuis peu, on constate une accélération des projets de décarbonation dans le secteur maritime international et passant en particulier par la propulsion nucléaire. L’Organisation Maritime Internationale vient d’ailleurs de valider un objectif net zéro carbone d’ici 2050. En Europe, c’est le constructeur italien Ficiantieri qui a ouvert le bal des porte-conteneurs nucléaires en s’associant à Newcleo et RINA. En Chine, c’est le chantier naval Jiangnan qui se lance dans la propulsion nucléaire grâce à son projet KUN-24A, d’une capacité de 24 000 conteneurs standards (EVP).
Mais c’est bien en Corée du Sud que la course pourrait véritablement battre son plein. Outre cet accord trouvé par KSOE, Samsung Heavy Industries s’est, de son côté, associé à Korea Hydro & Nuclear Power Corp et au dannois Seaborg Technologies pour produire son propre navire nucléaire. Enfin, Hanwha Ocean Co. (anciennement Daewoo) a également lancé dans son propre projet avec la société ThorCon.
Outre les travaux de recherche et développement avec TerraPower pour le développement de ce SMR à sels fondus, KSOE devrait participer à la mise en place à la mise en place de standards et de classifications pour l’énergie nucléaire dans le secteur maritime avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA).
J’attends avec impatience le premier accident d’un navire à propulsion nucléaire battant pavillon de complaisance, dans les eaux territoriales ou dans un port d’un pays n’ayant pas fait ce choix ! Condition nécessaire pour faire prendre conscience des risques encourus par les pays touchés, par cette course à la prétention de la bêtise humaine ! Les pollutions insidieuses et invisibles des rejets ,sauf pour les espèces qui y vivent et les riverains des ports et des plages. Les risques pour les équipages, ou pour les touristes à qui on affirmera qu’il était préférable de développer le nucléaire, plutôt que les… Lire plus »
Il me semble que ce réacteur est au sodium, inflammable a l’air et… Explosif à l’eau.
Il n’y a pas d’eau en mer.
Billou déconne complètement.
A oui, on lui a vendu du natrum, les malins…
Un petit coup sur wiki pour vous faire une idée d’un feu au sodium dans la centrale japonaise, la sœur de Superphenix.
Le meilleur compromis ce sont les sels fluorés, la science n’a pas évolué depuis les années 50 sur ce point. Les chinois investissent massivement, curieux…
1000 fois je préférerais traverser pour la Corse dans un navire nucléaire que un qui recrache les résidus de fioul lourd sur le pont, là où on se promène pour respirer l air frais 🤪