La CNR (Compagnie Nationale du Rhône) annonce la création d’une filiale, baptisée Solarhona, destinée à promouvoir des projets photovoltaïques dans la vallée du Rhône. Une société qui sera ouverte aux investissements privés et publics pour accélérer la transition énergétique du territoire.
CNR, premier producteur français d’électricité 100 % renouvelable est le concessionnaire du Rhône depuis 90 ans. Aujourd’hui, cet acteur de la transition énergétique accélère son développement en lançant Solarhona.
1000 MWc supplémentaires produits d’ici 2030
Cette nouvelle filiale a pour objectif de produire 1000 MWc supplémentaires d’ici 2030 dans la vallée du Rhône. Pour relever ce défi, la CNR annonce prioriser « les projets photovoltaïques de petite taille sur les toitures de bâtiments, les ombrières de parking ainsi que les petites surfaces au sol et plans d’eau ».
Pour le concessionnaire, pas question de soutenir des parcs de grande envergure qui pourraient nuire au paysage et à la biodiversité. Le but est de développer des projets à taille humaine et de créer de « véritables communautés d’énergie dans la vallée du Rhône ».
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La participation de financements privés et publics
Le financement de Solarhona sera ouvert aux investisseurs publics (collectivités locales) et privés (entreprises, agriculteurs), lesquels pourront ainsi participer aux prises de décisions et prendre part au développement du photovoltaïque dans la Région.
À ce jour, 80 projets sont déjà en cours de développement et Solarhona a ouvert des bureaux à Lyon et à Montpellier employant une vingtaine de salariés au total. À terme, ce sont 600 emplois directs et indirects qui pourront être créés sur le territoire.
Commentaire
Le stockage renouvelable est aussi une solution pour augmenter la production des Enr sans nuire à la bio diversité. Puisque celui ci pourrait être dissocié des centre de production par une simple alimentation électrique.
Le stockage présente encore l'avantage de pouvoir piloter les Enr, donc de réduire encore plus notre dépendance aux fossiles, sans créer ni déchet ni CO2 . Donc de vraies économies et un vrai changement des contraintes de dépendance dont on voit bien avec la guerre Russo/ Ukrainienne les implications forcées.