Installation terminée pour les 71 éoliennes en mer au large de Fécamp


Installation terminée pour les 71 éoliennes en mer au large de Fécamp

Le parc éolien en mer de Fécamp / Image : EDF Renouvelables.

Le 26 mars 2024 est un grand jour pour le parc éolien en mer de Fécamp : toutes ses éoliennes sont désormais installées. Il rejoint ainsi les parcs de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Provence Grand Large au rang des fermes éoliennes en mer françaises entièrement achevées. Une bonne nouvelle pour la filière qui voit son développement s’accélérer

Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire n’est plus la seule ferme éolienne en mer en France. Depuis sa mise en service complète fin 2022, il a été rejoint par celui de Saint-Brieuc en décembre 2023, puis par la petite ferme pilote Provence Grand Large. C’est désormais au tour du parc de Fécamp de suivre le mouvement. Ce dernier est situé entre 13 et 24 km des côtes normandes.

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Fort de ses 71 éoliennes totalisant 500 mégawatts (MW) de puissance installée, il doit produire à terme l’équivalent de la consommation électrique de 770 000 habitants. L’installation de la première éolienne a eu lieu en juillet 2023. Au 15 janvier 2024, la moitié des éoliennes était posée. La 71ᵉ et dernière turbine vient d’être installée, comme l’a annoncé fièrement le site officiel du parc sur X (ex-Twitter) le 26 mars 2024. La mise en service officielle du site va donc pouvoir avoir lieu selon le calendrier prévu.

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Des éoliennes en mer installées sur des fondations gravitaires

Débutée en 2020, la construction s’étale sur un secteur maritime de 60 km2. La particularité du parc réside dans le type de fondation de ses éoliennes. En effet, il s’agit ici de fondations gravitaires, qui sont peu répandues, car plus onéreuses que les autres. Grâce à leur poids élevé, ces mastodontes de béton n’ont pas besoin d’être fixés dans le fond marin. Elles pèsent en effet près de 5 000 tonnes chacune, pour 31 mètres de diamètre à leur base et une hauteur comprise entre 48 et 54 mètres.

À l’inverse, le parc Saint-Brieuc utilise des fondations de type jacket qui sont équipées d’une tourelle métallique alors que celui de Saint-Nazaire emploie des socles « monopieu » qui consistent en des pylônes enfoncés dans le plancher marin.

La filière française de l’éolien en mer poursuit ainsi son développement. Rappelons que les pouvoirs publics ont fixé un objectif de 50 parcs en service pour 2050, représentant 40 GW installés avec l’attribution de 2 GW par an à partir de 2025. D’autres pacs éoliens en mer sont actuellement en construction à Courseulles-sur-Mer, Dieppe, sur les îles d’Yeu et de Noirmoutier, ainsi que sur la façade méditerranéenne. D’autres sont en projet sur l’ensemble des côtes françaises, à l’exception de la pointe Bretonne, de l’extrême sud-ouest et de la Côte d’Azur.

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