1 009 189, très exactement : c’est le nombre de producteurs (collectivités et particuliers) d’électricité verte en France, annonce Enedis. 99 % des installations sont des panneaux solaires sur toiture.
Le nombre de producteurs, collectivités et particuliers confondus, d’électricité verte a franchi la barre symbolique du million. Ce chiffre impressionnant reflète la montée en puissance de la transition énergétique dans le pays, avec une adoption massive des énergies renouvelables par les particuliers et les entreprises. Deux chiffres : 99 % des installations sont des panneaux solaires sur toitures ; la région Occitanie représente à elle seule 18 % du million de producteurs français. Ce phénomène, largement alimenté par l’essor du solaire photovoltaïque, marque un tournant dans la manière dont l’énergie est produite et consommée.
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En cinq ans, le nombre de producteurs d’énergie renouvelable a été multiplié par dix, atteignant aujourd’hui un million. « C’est un record dont nous sommes très fiers », a déclaré Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis, sur BFM Business. En 2024, ce sont 5 gigawatts (GW) de capacité qui ont été raccordés au réseau, contre 2,2 GW en 2019. Le rythme de raccordement ne cesse d’accélérer, atteignant désormais 300 000 nouveaux producteurs par an. À ce rythme, ce chiffre pourrait doubler d’ici trois ans. Dans ses plans pré-covid, Enedis visait le million de raccordements, déjà atteint, donc, pour 2030.
Le photovoltaïque est le principal moteur de cet engouement. Sur les 46 GW d’énergie renouvelable raccordés en France, 19 GW proviennent du solaire, dépassant dorénavant l’éolien. « 90 à 100 % des nouvelles usines sont systématiquement équipées de panneaux solaires sur leur toit », précise Marianne Laigneau.
L’autoconsommation en hausse
Un autre signe de la maturité de ce secteur est la montée en puissance de l’autoconsommation. Sur le million de producteurs d’électricité renouvelable, 600 000 consomment leur propre production, contre seulement quelques milliers avant la crise sanitaire de 2020. Ce mouvement est particulièrement visible dans les zones rurales : 60 % des producteurs se trouvent dans des communes de moins de 2 000 habitants.
L’essor des panneaux solaires est aussi favorisé par leur démocratisation. Désormais, même des panneaux solaires « plug-and-play » (prêts-à-brancher) sont disponibles dans les magasins de bricolage, permettant à chacun et chacune de contribuer à la transition énergétique en les branchant simplement à une prise domestique.
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Enedis anticipe une hausse de 15 % de la consommation d’ici 2035, principalement due à l’électrification des transports. « Aujourd’hui, il y a 2 millions de voitures électriques et hybrides rechargeables en circulation. En 2035, on estime qu’il y en aura 18 millions », explique Marianne Laigneau. Cette évolution entraînera un bond de la consommation pour la mobilité, équivalant à celle de la moitié de l’Île-de-France actuelle.
Enedis prévoit ainsi 96 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040. Ces fonds serviront à raccorder les nouveaux producteurs, mais aussi à renforcer le réseau face aux aléas climatiques. « Ce qui finance les investissements du réseau, c’est aujourd’hui 22 % de la facture d’un ménage français, contre 30 % il y a quelques années », souligne la présidente d’Enedis, qui prévoit d’augmenter cette part pour financer les projets à venir.
Facile 1/ Enedis doit investir 96 milliards dans le réseau capillaire pour le raccordement de ces panneaux domestiques. qui va payer ? Vous n’avez pas une petite idée ? 2/ Fin 2024 la vente du surplus coute 14 cts du kWh à EDF, soit le double du prix moyen de sa production . Qui va payer la différence ? Vous n’avez pas une petite idée ? 3/ en hiver l’époque où on cherche du courant partout, le facteurcde charge est 2 fois inférieur à sa valeur moyenne annuelle pire c’est ZERO à l’heure de pointe Bref il faut arreter ces… Lire plus »
Allons, allons, ce doit être un bad trip ! 96 milliards pour raccorder 1 million de systèmes déja intégrés…. Cela fait 96 000 € par système de 3 kW, alors que cela fonctionne déjà. Il faut redescendre ! Le risque est plutôt que les gens se déconnectent du réseau, un bon système solaire, une grosse batterie et un petit groupe électrogène, cela se développe déjà dans certaines zones des états unis et les conditions seront assez rapidement réunies en France. Si EDF veut garder ses clients, il va bientôt y avoir intérêt à les brosser dans le sens du poil,… Lire plus »
1 million d’utilisateurs qui se trompent, c’est beaucoup. Et ce n’est qu’en France. Quel dommage qu’ils n’aient pas su profiter des conseils éclairés de nos habituels toutologues ici présents, que les agences de l’énergie s’arrachent.
« C’est un record dont nous sommes très fiers », a déclaré Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis.
Relisez ce que pensait en 2010 sa prédécesseure, Michelle Belon, présidente d’ERDF (=Enedis, avant changement de nom)
https://www.maisonapart.com/edito/construire-renover/energie-chauffage-climatisation/photovoltaique—des-risques-de-coupures-d-electri-4367.php
C’est en effet un retour assez intéressant sur la trop longue série de contre-vérités assénées au plus haut niveau depuis des années.
On peut mettre dans le même panier les « prophéties » de Jancovicci et quelques autres guignoleries
Il n’y a effectivement pas de coupures de courant parce qu’enedis déconnecte les centrales solaires avant que le réseau ne disjoncte. Idem chez les particuliers les onduleurs se déconnectent tous seuls.
Mais les producteurs font une drôle de tronche lorsqu’ils se rendent compte que la rentabilité réelle de leur installation est très inférieure à ce qu’ils espéraient à cause des nombreuses déconnexions.
donc cet article présenté par Michel34 est bien de la foutaise ?
Oui les enr déstabilisent tellement le réseau que les opérateurs sont obligés de déconnecter les producteurs avant que les disjoncteurs ne provoquent des coupures.