Selon une étude du centre de réflexion Ember, l’Europe a produit pour la première fois plus d’électricité d’origine renouvelable que d’électricité générée par les combustibles fossiles.
Au premier semestre 2020, les énergies renouvelables ont produit 11% de plus qu’au premier semestre 2019, bénéficiant de conditions météorologiques particulièrement favorables, et d’une puissance installée totale qui continue à s’accroître.
Pour la première fois, les Européens ont produit plus d’électricité d’origine renouvelable (40% du mix énergétique) que d’électricité issue de combustibles fossiles (35%), selon une analyse du centre de réflexion Ember.
Dans un contexte de Covid-19 qui a vu la consommation d’électricité baisser de 7% au niveau européen pendant la première moitié de 2020, la production d’électricité d’origine fossile a diminué de 18% par rapport au premier semestre 2019. Le charbon a été la source d’énergie la plus affectée par cette baisse de la consommation ; sa part est descendue à 12,2% du mix électrique européen (elle était à 24% en 2016). Selon Ember, le charbon allemand a connu le recul le plus important, avec une réduction de 39 % de sa part par rapport à l’année dernière. L’Allemagne a en effet entamé sa sortie du charbon en fermant déjà plusieurs centrales.
>>> Lire aussi : Malgré la crise l’éolien a bien résisté et a fourni 17 % de l’électricité en Europe
Commentaires
Il y a eu une époque où la production européenne était presque à 100% renouvelable (hydraulique). Mais c'était au tout début de l'électricité, fin du 19ème siècle. Et le volume de production était certes infiniment plus faible qu'aujourd'hui! Et la distribution n'était réalisée que sur certains territoires, à proximité des "chutes"!
Outre que ce rapport (Ember july 2020) a été émis par un think tank orienté vers les ENR intermittentes, le résultat est en partie lié à des facteurs conjoncturels et met en lumière (ce qui n'est pas rappelé ici) les problèmes liés à l'équilibre offre-demande et les conséquences des prix négatifs concomitants.
Pourquoi les opérateurs démontent ils les éoliennes après les 15 ans alors que ces engins ont une durée de vie de 25 ans ?
Le renouvellement des installations éoliennes, également appelé "repowering ", est un sujet encore émergent, mais d’importance grandissante. Son cadre juridique est encore largement à construire. Ce marché devant encore se structurer, les démarches sur le plan juridique et administratif ne sont pas si simples et doivent être anticipées.https://www.usinenouvelle.com/article/avis-d-expert-necessaire-mais-pas-si-simple-de-prolonger-la-vie-des-parcs-eoliens-en-france.N997664
@ vVDB : c'est expliqué ici : https://www.revolution-energetique.com/dossiers/le-repowering-eolien/
Il serait bien d'avoir des données avec une journée type.
Pour regarder l'intermittence.
Tant que cette transparence ne sera pas faite, il y aura des septiques.
Et le coût sans subventions.
Il faudrait aussi calculer les coûts de toutes les sources AVEC les externalités. Impact sur l'environnement, la santé, le climat, et bien sûr provision pour démantèlement!
Vous pouvez consulter le site Eco2mix où RTE publie en temps (presque) réel les données de productions et de conso en France, par filière, heure par heure. On peut aussi trouver leurs aperçus électriques mensuels et faire des moyennes sur l'année.
La transparence elle est là, on ne cache à personne qu'il y a moins de vent un jour d'été qu'une nuit d'hiver (où même qu'il n'y a pas de soleil la nuit, gros argument des anti-renouvelables...)
Le coût sans subventions, je ne saurais pas où le trouver, mais je ne saurais pas non plus où trouver les coûts sans subvention d'une centrale nucléaire, d'une autoroute ou de toute autre infrastructure essentielle. Aujourd'hui les projets de parcs éoliens sans sub, ça existe et ça va se développer de plus en plus. Ce qui est rare avec les autres moyens de production.