Pour la ministre de la transition écologique, « l’éolien c’est vital, nous avons besoin de développer les énergies renouvelables dans notre pays ». Après avoir défendu il y a quelques jours sur Europe 1 le projet de parc éolien flottant au large de Belle-Île en Bretagne, Barbara Pompili a enfoncé le clou ce vendredi.
« Les personnes qui sont contre l’éolien, sont très bien organisées et on les entend très fort. Mais des sondages comme celui de l’IRSN montrent que des proportions importantes de la population sont favorables à l’éolien », a-t-elle plaidé, cette fois sur l’antenne de BFM Business. Selon le baromètre de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), 82% des Français ont en effet une bonne image de l’énergie éolienne. 41% des personnes interrogées accepteraient même de vivre près d’un parc éolien, contre 22% à proximité d’une ligne à haute tension, et seulement 16% à côté d’une centrale nucléaire.
À lire aussi Selon un nouveau sondage, les Français ont une image positive de l’éolien
La ministre a aussi répondu aux critiques récurrentes pointant l’intermittence des énergies renouvelables : « ça se gère : on travaille au stockage de l’électricité et d’ici 20 ans le problème sera réglé » a-t-elle expliqué.
« Ce qu’on veut faire c’est décarboner, baisser l’insécurité qu’on pourrait avoir avec une seule source d’électricité, comme c’est le cas aujourd’hui avec le nucléaire, et puis penser aux économies d’énergie » a encore ajouté Barbara Pompili, en rappelant que le coût de l’électricité éolienne ou solaire baisse rapidement au point de rattraper celui du nucléaire.
Lors d’une récente visite du parc éolien de l’Hyrôme dans le Maine-et-Loire, la ministre avait aussi montré son enthousiasme pour les projets citoyens. 370 habitants du territoire ont investi dans ce parc à travers la coopérative citoyenne Cit’Éole Hyrôme. Pointant « la nécessité d’un développement éolien important pour répondre aux enjeux de transition énergétique auquel la France fait face », elle avait précisé qu’on « peut le faire à l’ancienne ou s’appuyer sur les habitants ». « Lorsque les citoyens s’impliquent, les parcs éoliens sont mieux acceptés et il y a aussi un retour économique sur le territoire » avait-elle expliqué.
À lire aussi Offrir une part d’éolienne à un enfant : un investissement citoyen pour la prochaine génération
L’éolien n’a de sens que s’il existe de nombreuses interconnexions entre pays pour utiliser le foisonnement (Il en faudra donc bien davantage avec le RU, l’Espagne, l’Allemagne) s’il se trouve en complémentarité avec le photovoltaïque (car le plus souvent, moins il y a de vent, plus il y a de soleil) s’il est correctement réparti à l’échelle d’un territoire. A ce titre, la France doit mettre le paquet sur l’éolien offshore en Bretagne et Occitanie (cette dernière disposant des vents les plus puissants). L’éolien offshore flottant doit décoller. Il y a déjà un certain recul sur cette activité. Le Nord… Lire plus »
Si l’éolien flottant décolle, il cesse de flotter!
le nucleaire et l eolien comme le solaire sont des energies non pilotables. on les pilotent avec l hydroelectricite
le monde entier construit des eoliennes.a tours de bras. les us veulent installer l equivalent de 30 centrales nucleaires en eolien offshore (30 GW) jusqu en 2030. BRAVO a Barbara Pomplili< Mieux vaut tard que jamais,
oupss, en fait je voulais répondre à Serge Rochain! Elle ne se trompe pas tant que ça. Quand elle dit que le stockage ne sera plus un problème dans 20, elle ne prétend pas du tout qu’il faut attendre 20 ans avant de commencer à installer des éoliennes! Pour le coût de l’énergie, oui on peut pinailler, mais cela ne change rien au fait qu’il faut mettre plus d’éolien et faire participer les citoyens. Les gens qui sont « contre » les éoliennes près de chez eux, si tu leurs donnes la possibilité d’investir et d’en tirer une rentabilité meilleure que le… Lire plus »
Barbara Pompili se trompe, on n’a pas besoin d’attendre 20 ans que le stockage soit opérationnel car d’une part il l’est déjà mais surtout on n’en n’a pas besoin car on ne stocke que ce que l’on a en trop et nous sommes encore très loin d’avoir trop d’électricité renouvelable variable. Dans l’ordre des choses c’est d’abord de produire que l’on a besoin et non de stocker. Ensuite lorsque les conditions météorologiques sont défavorables à une production suffisante ce n’est pas d’un stocke d’énergie dont on n’a besoin c’est d’une solution de remplacement renouvelable pilotable, dont un « stock d’énergie » n’est… Lire plus »